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La compétence c’est la perception d’avoir les compétences nécessaires pour réussir dans une tâche. Lorsque les individus perçoivent qu’ils ont les compétences pour réussir, ils sont plus motivés à se lancer dans une activité.
L’autonomie correspond au besoin de contrôler sa propre vie et ses activités. Nous sommes plus motivés lorsqu’ils nous pouvons prendre nos propres décisions et être responsables de notre propre vie.
L’appartenance renvoie au besoin de se sentir en lien avec les autres. Les individus qui ont des relations positives avec les autres sont plus motivés lorsqu’ils se sentent appréciés et connectés.
Selon Deci et Ryan, lorsque ces besoins sont satisfaits, les individus sont plus motivés et engagés dans leurs activités. Lorsque ces besoins ne sont pas satisfaits, la motivation est réduite.
La théorie de l’autodétermination suggère que la motivation intrinsèque est plus durable et plus efficace que la motivation extrinsèque.
Pour motiver votre adolescent, vous pouvez :
Voici quelques activités qui peuvent améliorer le sentiment de compétence chez les adolescents :
Les occasions d’apprendre ou de développer des compétences et de se développer en tant que personnes : les cours de cuisine, de programmation informatique et de bricolage…
Les activités de leadership, telles que les programmes de mentorat scolaire, les activités de bénévolat et les activités en groupe, qui donnent aux adolescents l’occasion de prendre des décisions et de diriger d’autres personnes.
Les situations de résolution de problèmes, notamment en groupe, qui donnent aux adolescents l’occasion de développer leur capacité à résoudre des problèmes et à prendre des décisions.
Les opportunité de se dépasser, notamment les activités de plein air, qui donnent aux adolescents l’occasion de repousser leurs limites et de développer leur confiance en soi.
Les activités de prise de parole en public, telles que les débats scolaires, les présentations et les activités de théâtre, qui donnent aux adolescents l’occasion de développer leur confiance en leur capacité à communiquer efficacement avec les autres.
Confier des responsabilités à un adolescent améliore son sentiment de compétence et renforce sa confiance en soi. C’est ainsi que l’on peut mieux motiver un adolescent.
Voici quelques types de responsabilités que vous pouvez confier à un adolescent :
Il est important de trouver un équilibre entre les responsabilités confiées aux adolescents et leur capacité à les gérer afin d’éviter de les surcharger. Il est bien évident également que ce type de responsabilité ne peut pas être confiée subitement à une personne à son entrée dans l’adolescence, mais qu’elles doivent avoir été introduites progressivement depuis son enfance.
Les parents doivent guider et aider les adolescents tout au long du processus pour les aider à réussir et à se sentir compétents.
Les activités qui peuvent améliorer le sentiment d’autonomie chez les adolescents sont par exemple :
Voici quelques activités qui peuvent améliorer le sentiment d’appartenance chez les adolescents :
La motivation ne peut pas être imposée de l’extérieur. Pour que la motivation soit véritablement durable, elle doit venir de l’intérieur de l’adolescent. Les parents peuvent aider en fournissant un environnement positif et en encourageant leur enfant à explorer leurs intérêts et à développer leur propre but et sens.
Les récompenses peuvent temporairement augmenter la motivation d’un adolescent, mais elles risquent de réduire la motivation intrinsèque à long terme.
Les récompenses extrinsèques peuvent faire en sorte que l’adolescent soit moins motivé par l’intérêt ou la passion qu’il a pour une activité et plus par la récompense en elle-même. Il a été prouvé que les activités soutenues par des récompenses, même intéressantes, sont abandonnées rapidement dès lors que la source de motivation extrinsèque disparaît (récompense).
Il est important de noter que les récompenses peuvent être efficaces pour encourager certains comportements, mais il est également important de mettre en place un environnement qui encourage l’autonomie, la compétence et l’appartenance, afin de renforcer la motivation intrinsèque.
En conclusion, il est possible d’utiliser des récompenses pour motiver un adolescent, mais cela doit être fait avec précaution pour ne pas réduire la motivation intrinsèque. Il est préférable de se concentrer sur la création d’un environnement qui encourage les besoins fondamentaux de compétence, d’autonomie et d’appartenance.
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⚠️ Attention, certaines étapes sont longues, notamment la rédaction des projets de formation motivés, il ne faut pas attendre le dernier moment !
Un certain nombre d’informations sont déjà préenregistrées par ton lycée. Ton INE va être demandé, c’est ton numéro d’identification, il est présent sur la convocation ou le relevé de notes du bac de français, souvent aussi sur les bulletins trimestriels. Il est unique et ne change pas en cours de scolarité.
Tu vas devoir choisir un mot de passe, attention, il doit être sûr (8 caractères minimum avec 3 des 4 types de caractères suivant : majuscule, minuscule, chiffres et caractères spéciaux) et il ne faut pas le perdre !
⚠️ Important, il faut enregistrer ton numéro de portable et une adresse mail que tu vas consulter !
🔎 Il faut vérifier les informations concernant ta scolarité, pour l’essentiel, elles sont déjà saisies par ton lycée. Il peut arriver que des notes ou des appréciations manquent. Dans ce cas, il y a deux possibilités :
La rubrique « Mes activités / centres d’intérêt » est une partie à ne pas négliger. C’est là que tu vas pouvoir montrer qui tu es vraiment, au-delà de tes résultats scolaires.
C’est une partie du dossier qui sera prise en compte par les formations sélectives pour différencier des dossiers qui peuvent se ressembler. C’est aussi le moyen pour ceux dont les résultats sont un peu justes de montrer d’autres qualités. N’hésite pas à nous contacter pour t’accompagner dans cette phase délicate.
⚠️ Activités à mettre absolument en avant :
⚠️ Il est important de te connecter à Parcoursup très rapidement après son ouverture pour pouvoir explorer les formations en utilisant le moteur de recherche interne de l’application. Cette page te donne également accès à une vidéo d’aide à l’utilisation de la plateforme, je te conseille de la visionner.
Cette page est un outil précieux qui apporte en outre des éléments statistiques :
Pour chaque formation, l’application te donne également la possibilité de voir des formations similaires, ce qui te permet d’avoir des idées d’élargissement de tes vœux vers des établissements que tu n’aurais peut-être pas envisagés.
La fiche formation qui apparaît en cliquant sur « voir la fiche » vous permet d’obtenir toutes les informations utiles concernant l’établissement :
Le mode de recrutement (par concours par exemple).
La rubrique suivante est très importante, elle détaille les critères pris en compte par la formation pour procéder au classement des candidatures.
Un examen approfondi de ces deux rubriques, associé aux données statistiques évoquées plus haut, te permettra de te faire une idée claire de tes chances d’admission.
Tu dois avoir sélectionné la fiche d’une formation et l’avoir déroulée jusqu’en bas pour voir apparaître le texte : « j’ai pris connaissance de toutes les informations relatives à cette formation et je souhaite me porter candidat ». Il faut ensuite cliquer sur « + ajouter à la liste de vœux ».
La règle générale autorise à chaque lycéen à formuler 10 vœux et 20 sous-vœux.
Pour la majorité des formations, tu peux formuler des vœux « multiples » : c’est à dire une même formation dans plusieurs établissements différents. Cela ne compte que pour un seul vœu sur les dix possibles. Les établissements sélectionnés correspondent à des sous-vœux. Tu peux choisir un ou plusieurs établissements, sans avoir besoin de les classer.
Exemple : Les BTS sont regroupés par spécialité à l’échelle nationale. Si tu demandes un BTS « Métiers de la chimie » dans 7 établissements différents, ces candidatures comptent pour 1 vœu et 7 sous-vœux et vous recevrez une réponse de la part de chaque établissement.
Pour ces formations à vœux multiples sans dossier unique, le nombre de sous-vœux est limité à 10 par vœu multiple dans la limite de 20 sous-vœux au total :
Pour les vœux formulés concernant Sciences Po / IEP Paris et le réseau des Sciences Po / IEP en région (Aix, Lille, Lyon, Rennes, Saint-Germain-en-Laye, Strasbourg et Toulouse), reportez-vous à la question spécifique de la FAQ.
À noter : la date limite pour modifier le nombre de sous-vœux d’un vœu multiple à dossier unique est le 8 mars 2023 à 23h59 (heure de Paris).
Dans votre dossier candidat, un compteur indique clairement le nombre de vœux et de sous-vœux que vous avez formulés.
(à remplir jusqu’au 6 avril 2023)
C’est une étape très importante, au même titre que la description de tes activités et de tes centres d’intérêt. Tu dois particulièrement soigner cette partie de ta candidature parce qu’elle peut vraiment te permettre de sortir du lot. Tu disposes de 1500 caractères pour montrer ton intérêt et justifier ta candidature dans la formation. Il ne faut pas t’en tenir à des propos banals. Il faut également bien connaître l’établissement de formation, les compétences et qualités qu’il attend de ses étudiants.
La plateforme te laisse du temps pour peaufiner ton projet de formation motivé après avoir saisi tes vœux, mets le à profit et sélectionne l’option « saisir ultérieurement » mais attention, tu dois avoir fini pour le 6 avril.
N’hésite pas à nous contacter pour t’accompagner dans cette phase délicate.
Dans l’onglet Mes vœux, tu peux remplir la zone Ma préférence. Elle est destinée être utilisée lors de la phase complémentaire par les services du rectorat si aucun de tes vœux n’était satisfait (rassure-toi c’est très rare)
Les résultats vont commencer à arriver le 1 juin 2023. Il est possible que les premiers jours, voire les premières semaines, tu ne voies apparaître aucune réponse positive. C’est normal, il ne faut pas paniquer.
La réponse à cette question dépend du type de formation demandée. Quand les réponses vont commencer à arriver, dès que tu auras deux réponses positives, il faudra choisir celle que tu gardes.
Pour en savoir plus : Parcoursup > Questions fréquentes
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C’est à peine s’ils s’autorisent à demander aux enfants d’apprendre par cœur une ou deux poésies. Et encore, à l’école primaire uniquement.
On vit dans l’illusion que seule compte la compréhension et qu’apprendre par cœur serait contradictoire avec ce besoin de comprendre. Toutes les données sont maintenant dans le nuage et grâce au téléphone que nous avons dans la poche, nul besoin de mémoriser les choses.
Déléguer à des appareils le stockage des informations c’est pourtant aussi faire l’impasse sur les mécanismes qui permettent de traiter ces données.
Pourquoi cette illusion de savoir ? Ce n’est pas parce qu’on peut trouver une information que l’on est capable d’en faire usage.
Beaucoup de théories du complot reposent sur une interprétation erronée de données exactes. Lorsque les élèves jugent qu’il n’est pas utile de mémoriser des données au prétexte qu’elles sont disponibles en ligne, ils ne se rendent pas compte qu’en ne les apprenant pas (par cœur), ils n’apprennent pas à les traiter, les analyser. Pouvoir trouver sur le web les dates d’accession au pouvoir de Mussolini, Staline et Hitler ne permet pas de comprendre l’arrivée de la Seconde guerre mondiale. Il n’est pas non plus possible de réfléchir aux causes du second conflit mondial sans avoir en tête les dates clés.
Grossière erreur de penser qu’il n’est plus nécessaire de mémoriser, comme s’il était possible de dissocier l’information de son traitement.
Si je télécharge du nuage une série de vidéos de Rafael Nadal en train de servir au tennis, je dispose de toutes les informations requises pour bien servir également. Je peux même trouver sur internet, les données statistiques concernant l’angle d’inclinaison de sa raquette, la force à développer et la vitesse initiale de la balle.
Pourtant, il ne viendrait à l’idée de personne de croire que c’est suffisant pour devenir champion de tennis. Tant que je n’aurai pas saisi la raquette moi-même et répété 10 000 fois le geste de servir, je ne pourrai pas prétendre me mettre en face de Nadal.
Alors qu’il est clair pour tout le monde que les apprentissages sportifs passent nécessairement par la répétition et par l’apprentissage (par cœur) d’enchainement de gestes, pourquoi n’en serait-il pas de même pour les apprentissages supposés intellectuels ? En réalité, notre cerveau traite de la même manière les apprentissages, quels qu’ils soient. Il s’agit toujours de créer des chemins neuronaux. Or créer ces chemins ne passe que par la répétition.
De la même façon qu’il est impossible d’apprendre à servir au tennis en regardant une vidéo de Nadal, il est impossible de s’approprier une notion de mathématiques, de physique ou d’histoire géographie sans passer par la répétition d’exercices qui nécessitent simultanément la maîtrise de gestes intellectuels et la manipulation de données en mémoire. Il ne faut pas confondre la mémorisation d’informations qui peuvent aisément être trouvées sur internet et la mémorisation des gestes intellectuels qui en permettent la maîtrise.
L’école attend des élèves qu’ils acquièrent des quantités de notions nouvelles, des milliers de mots de vocabulaire, tout en leur répétant que l’apprentissage par cœur est stupide. L’apprentissage par cœur n’est pas stupide en lui-même, en revanche il est stupide d’apprendre une leçon sans avoir cherché à la comprendre.
Il est fondamental que les élèves s’entraînent à apprendre le plus tôt possible, mais également le plus régulièrement possible. C’est un apprentissage, qui comme tous les autres devient de plus en plus facile au fil de la pratique.
On ne peut apprendre de nouvelles choses que grâce à ce que l’on sait déjà, donc plus on sait de choses, plus on est capable d’en apprendre de nouvelles.
Laisser à la technologie le soin de mémoriser à notre place nous condamne à court terme à ne plus savoir penser.
Voir également cet article : https://eklosia.com/reviser-pour-un-examen-ou-un-concours/
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Si je révise pour un examen, le professeur me l’a dit, je vérifie. Si c’est un concours, je recherche le programme dans la documentation ou le rapport de jury.
Il est fréquent que l’élève ou l’étudiant ait pour premier réflexe de reprendre ses cours directement pour réviser. Or le programme de l’examen (c’est plus rare pour un concours) peut être différent, certaines parties du cours peuvent ne pas être concernées.
« Que sais-je ? », la célèbre question de Montaigne doit être la question essentielle de celui qui se lance dans des révisions.
Il peut y avoir de fausses croyances sur ce que l’on sait réellement : on peut penser savoir déjà des choses qui en réalité ne sont pas solides. À l’inverse, on peut ne pas avoir conscience qu’en fait, on en connait déjà beaucoup sur un sujet. Refaire un ou deux exercices ou demander à quelqu’un de poser des questions peut-être une bonne idée.
Si je ne sais pas, je travaille ça en priorité. Travailler la technique d’un exercice particulier passe d’abord par l’étude de la méthodologie qui a été donnée par l’enseignant ou le formateur. Dans un second temps, il faut reprendre les activités autour de cette technique qui ont été corrigées.
Répartir le travail à faire passe d’abord par l’évaluation la plus précise possible du temps demandé par chaque élément à réviser. ⚠️ On sous-estime généralement le temps nécessaire.
Il faut ensuite obtenir le total du temps nécessaire et le diviser par le nombre de jours disponibles. C’est généralement à ce moment que l’angoisse monte !
Lorsque le temps disponible se révèle trop court. Il faut procéder au tri des choses à réviser. Il faut utiliser des critères objectifs. Quel est le coefficient de l’épreuve ? Quel est mon niveau de maîtrise de cet élément ?
Une chose est sûre, le fait est maintenant attesté par la science : se contenter de lire et relire un texte n’est pas du tout la meilleure façon de le mémoriser. Il est essentiel de trouver une méthode plus efficace.
Dans tous les cas, il faut avoir compris de quoi il s’agit et maîtriser l’intégralité du vocabulaire. Il y a plusieurs siècles déjà, Nicolas Boileau l’avait formulé : « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. »
Le meilleur moyen de savoir si on connait un cours est simple. Tant que l’on n’est pas capable d’expliquer en détail à une autre personne de quoi parle la leçon, c’est qu’on ne l’a pas apprise correctement.
Lire et relire n’est pas efficace parce que l’on confond rapidement le fait de comprendre le texte et celui de le savoir. Il faut employer une méthode qui permet de réellement s’approprier les notions et force à les reformuler.
📄 Faire des fiches peut être utile, à condition de faire la fiche sans avoir le cours sous les yeux et de veiller à ce qu’elle ne contienne que des mots clés, des notions ou des schémas. Elle ne doit en aucun cas être un résumé du cours et il n’est pas utile de perdre du temps à faire du lettering.
📸 On peut se faire des flashcards, sur de simples fiches de bristol ou en utilisant une application sur son téléphone. On met une question d’un côté, la réponse de l’autre.
🧠 On peut également faire des cartes mentales (ou mind maps). Cet outil très puissant permet de s’approprier une leçon et de la structurer d’une façon personnelle. Le mind mapping fonctionne comme le cerveau, en associant des idées les unes aux autres.
6️⃣ Je veille à organiser chacune de mes journées de travail de manière à faciliter les apprentissages.
Il faut éviter de travailler par blocs d’une seule matière trop longs. Il est préférable d’alterner les disciplines et les types d’activités. Il faut également veiller à répartir les phases d’apprentissages et de révisions.
Pour être bien su, un cours doit avoir été appris une première fois puis révisé de manière espacée, l’espacement devant être de plus en plus long.
On peut utiliser la méthode Pomodoro pour travailler de manière efficace tout en se ménageant des phases de récupération.
Je prends soin de mon corps : sommeil, alimentation, sport.
8️⃣ Je veille à ne pas être débordé(e) par mes émotions.
La gestion des émotions et du stress est fondamental pour de bonnes révisions et pouvoir aborder l’examen ou le concours dans les meilleures conditions possibles.
Des techniques de respiration telles que la cohérence cardiaque ou des techniques telles que la sophrologie ou la méditation de pleine conscience permettent de faire face à l’afflux d’émotions, généralement négatives.