06 69 21 91 87 contact@eklosia.com
HPI et orientation

HPI et orientation

Zèbre

Haut Potentiel Intellectuel (HPI) et orientation

Avoir un haut potentiel intellectuel — HPI, cela signifie avoir un quotient intellectuel supérieur à 130 sur l’échelle de Wechsler. Une intelligence moyenne se situe entre 90 et 109. Le maximum est de 160. Le QI moyen des Français serait de 98. Le HPI concerne 2 % de la population.

On pourrait penser qu’être HPI n’a pas d’impact sur l’orientation scolaire. Il n’en est rien, c’est au contraire un paramètre important à prendre en compte pour plusieurs raisons qui relèvent directement des particularités des personnes HPI.

HPI et difficulté scolaire

On pourrait penser qu’être HPI ou zèbre, pour reprendre la terminologie familière n’a pas d’impact sur l’orientation scolaire ou professionnelle. Il n’en est rien, c’est au contraire un paramètre important à prendre en compte pour plusieurs raisons qui relèvent directement des particularités des personnes HPI.

Lorsque l’on parle de personnes à haut potentiel, on pense immédiatement à ces adolescents brillants, premiers de la classe à qui tout réussit. Même si cela correspond à une partie de la réalité, c’est loin de correspondre à toutes les situations. Si les élèves à haut potentiel intellectuel se caractérisent par une grande curiosité intellectuelle et des centres d’intérêt parfois atypiques, beaucoup d’entre eux mènent une scolarité banale, voire rencontrent des difficultés scolaires, en raison de l’inadaptation de l’école à leurs caractéristiques psychologiques.

C’est là qu’il faut se souvenir de la définition du mot potentiel pour le Larousse : Qui existe virtuellement, en puissance.

Les élèves à haut potentiel ne laissent pas toujours s’exprimer leurs capacités. Ce qui peut avoir pour première conséquence de les conduire vers des orientations où leurs besoins de stimulation intellectuelle ne sont pas remplis, les condamnant à l’ennui et à un accroissement de leurs difficultés scolaires.

Le potentiel de ces élèves pourra se révéler lorsqu’ils réussiront à être dans une dynamique de stimulation, de soutien et de restauration de leur confiance en eux-mêmes.

Malheureusement, l’orientation se construit dans notre système sur ce qui a déjà été montré et non sur des résultats potentiels.

Réfléchir à l’orientation pour un élève surdoué peut donc se révéler difficile.

L’inadaptation du système scolaire à ses besoins peut le conduire à avoir un dossier scolaire ne lui permettant pas l’accès à des formations exigeantes ou sélectives alors qu’il a tout le potentiel pour y réussir. Ce sont pourtant souvent les formations de ce type qui peuvent apporter aux élèves à haut potentiel le carburant intellectuel, la motivation et l’émulation dont ils ont besoin.

HPI et syndrome de l’imposteur

Le syndrome de l’imposteur n’est pas un trouble au sens strict du terme, c’est un biais cognitif avec lequel doivent très souvent composer les personnes à haut potentiel intellectuel. Il peut avoir un impact sur l’orientation scolaire des HPI.

Être atteint de ce syndrome signifie tout simplement que l’on ne se croit pas à sa place, pire encore que l’on ne mérite pas ses réussites. On remet en cause la légitimité de ses résultats, on doute de la qualité réelle de ses productions, de son travail.

Certes, ce biais touche aussi une grande partie de la population non surdouée, mais les personnes à haut potentiel sont très largement concernées.

Leur mode de fonctionnement se caractérise par une pensée foisonnante, une hypersensibilité, une profonde aversion à l’injustice et un questionnement permanent. À cela s’ajoutent souvent du perfectionnisme et un grand sens du détail.
Ils ont également une capacité à travailler plus rapidement que la moyenne, une pensée puissante qui leur permet d’aborder des problèmes complexes avec aisance et un bon esprit de synthèse.

L’élève HPI peut dès lors avoir une perception de la difficulté des tâches intellectuelles différente de celles des autres personnes. C’est ce qui le conduit au syndrome de l’imposteur : il ne se sent pas légitime parce qu’il n’a pas eu de difficulté. En raison de l’absence d’effort qu’il ressent. Il suppose que si c’est facile pour lui, c’est facile pour tout le monde.

Il a alors le sentiment de n’avoir pas de mérite particulier à réussir, voire d’avoir seulement eu de la chance.

Ce n’est bien entendu pas vrai.

Toutes ces caractéristiques réunies conduisent très fréquemment les personnes à haut potentiel à douter de leur légitimité et de la valeur réelle de leurs productions : « c’est facile à faire, tout le monde peut y arriver ! ».
Il est fréquent qu’au syndrome de l’imposteur s’ajoute le perfectionnisme, qui fait refuser aux élèves surdoués toute production ne cadrant pas avec leurs standards élevés. Ils peuvent alors se retrouver confrontés à un véritable blocage conduisant à l’échec.

En quoi cela peut-il poser problème dans un processus d’orientation ? Parce que cela conduit fréquemment les jeunes HPI à se dévaloriser et à ne pas s’engager dans les formations qui leur permettraient d’exprimer tout leur potentiel, faute de se sentir légitimes. Pour cette raison, il est important que ces jeunes soient identifiés et accompagnés avec bienveillance de manière à leur permettre de donner toutes les chances à leur potentiel de s’épanouir.

HPI et multipotentialité

La multipotentialité est une caractéristique psychologique qui est apparue en 1972 dans les travaux des psychologues Ronald H. Frederickson et John Watson Murray Rothney. Ce terme est utilisé pour caractériser les personnes capables d’exceller dans deux champs différents ou davantage. C’est un facteur à prendre en considération pour l’orientation scolaire ou professionnelles des personnes HPI.

Les multipotentialistes s’opposent aux spécialistes qui n’excellent que dans un seul champ.

Les personnes HPI sont très largement associées à ce trait psychologique, elles ont une quantité de centres d’intérêt beaucoup plus importants que les autres personnes.
Elles sont capables d’atteindre un niveau de compétence élevé dans chacune des activités auxquelles elles s’intéressent.

Le problème est qu’elles se lassent rapidement d’un domaine dans lequel elles ont excellé. Elles se détournent des choses une fois qu’ils ont le sentiment d’en avoir saisi l’essentiel et que la stimulation liée à la nouveauté, qui nourrissait leur soif d’apprendre commence à s’amoindrir.

Quand il s’agit de l’orientation de jeunes HPI, il faut avoir le paramètre de la multipotentialité à l’esprit :

Les élèves et étudiants à HPI prennent rapidement conscience de ce trait de caractère, ce qui leur fait perdre rapidement confiance dans leur vocation. Ils se disent « Oui, je m’intéresse à ça en ce moment, mais combien de temps ça va durer ? ». 

Et effectivement, la question est légitime. Il est donc important, dans la phase d’investigation, notamment lors du travail sur les centres d’intérêt de chercher à bien cibler ce qui relève de la personnalité profonde de l’adolescent.

Il faut que ces jeunes s’orientent dans des voies qui leur garantiront un renouvellement régulier des défis intellectuels et des thèmes de travail. Les personnes à haut potentiel ne seront pas des spécialistes, mais, leur capacité à explorer une discipline et les disciplines connexes, voire des domaines différents, leur donnera le talent de sortir des sentiers battus et de trouver des solutions originales.
À l’inverse, la personne qui accompagne un adolescent à haut potentiel peut parfois avoir l’impression que cette multipotentialité ne s’exprime pas du tout.

Il n’est pas rare que les jeunes HPI, sous la pression sociale ou éducative, inhibent certains de leurs traits de caractère. Le jeune peut alors même donner l’impression de ne pas s’intéresser à grand-chose. Cela rend le travail sur l’orientation difficile, d’autant qu’une fois l’adolescence passée, le multipotentialiste a toutes les chances de se réveiller et l’adulte à haut potentiel de se trouver mal dans son travail.

HPI et autorité.

Parmi les caractéristiques psychologiques des jeunes à haut potentiel intellectuel, il en est une qu’il est très important de prendre en compte dans une réflexion sur l’orientation des HPI parce qu’elle peut avoir un impact réel sur le bien être au travail futur. Il s’agit de leur rapport à l’autorité ou à la hiérarchie.

Il n’est pas rare que les élèves ou étudiants à haut potentiel intellectuel connaissent des difficultés dans le cadre des relations hiérarchiques. Ce n’est pas un parti pris volontaire, ce n’est pas non plus une opposition idéologique aux relations de pouvoir. Cela s’explique par leur mode de fonctionnement.

Les personnes à HPI se caractérisent par un fort attachement à leurs valeurs et à la justice. Cette grande exigence peut les conduire à être perçus comme intransigeants, manquant de souplesse et les mettre en situation de conflit avec une autorité ne répondant pas à leurs critères moraux.

À cela s’ajoute un irrépressible besoin de comprendre. Les personnes à haut potentiel s’interrogeront à propos de la cause de telle ou telle décision. Si la raison pour laquelle un ordre ou une consigne a été donné ne lui paraît pas justifiée, le jeune à haut potentiel risque de la critiquer, de ne pas vouloir l’appliquer ou de se désengager. C’est ce qui donne souvent aux lycéens ou étudiants HPI l’image de personnes rebelles ou rétives à l’autorité.

Une autre caractéristique rend la vie des jeunes HPI parfois un peu compliquée, leur besoin de précision et de justesse dans la définition des choses, dans le choix des termes. Cela les rend parfois un peu difficiles à comprendre, ils peuvent être perçus comme excessivement focalisés sur des points de détail, ce qui peut rendre leur participation à un groupe compliquée, a fortiori si le groupe repose sur un fonctionnement hiérarchique.

Le problème n’est en réalité pas qu’ils refusent l’autorité. Mais plus encore que les autres, ils ont besoin de sentir que la personne qui est en position hiérarchique est compétente et légitime. La personne à HPI a besoin de reconnaître la légitimité de son supérieur pour travailler correctement avec lui.

Il est très important que l’étudiant HPI ait ces éléments en tête lors de ses études et plus encore lors de sa recherche d’emploi. Il devra se poser la question de savoir s’il sera prêt à travailler dans une organisation très structurée et hiérarchisée. Il pourra avoir intérêt à se tourner vers des entreprises mettant en avant un management horizontal, ou permettant une grande autonomie ou encore envisager de créer sa propre entreprise.

HPI et orientation

Ces 4 articles ont fait l’objet de 4 épisodes dans le cadre de notre collaboration avec Azimut podcast

Pourquoi est-il si difficile de motiver un enfant atteint de TDA H ?

Pourquoi est-il si difficile de motiver un enfant atteint de TDA H ?

Pourquoi est-il si difficle de motiver un enfant atteint de TDA H ?

Les méthodes de motivation traditionnelles, comme les récompenses ou les punitions, semblent inefficaces, ce qui peut être frustrant pour les parents et les enseignants. Mais pourquoi est-ce ainsi ?

Explorons les raisons pour lesquelles motiver un enfant atteint de TDA H est difficile, et comment adapter notre approche pour les aider à surmonter ces obstacles.

Un cerveau qui fonctionne différemment :

Les enfants atteints de TDA/H ne sont pas paresseux ni peu intéressés ; leur cerveau fonctionne simplement différemment.

Plusieurs facteurs neurologiques expliquent pourquoi les stratégies de motivation classiques échouent souvent avec eux :

Les zones du cerveau responsables des fonctions exécutives et des émotions ne réagissent pas de la même manière que chez les enfants neurotypiques. Cela affecte leur capacité à filtrer les distractions et à se concentrer sur une tâche.

Le TDA/H est associé à une faible activité de la dopamine, une substance chimique qui joue un rôle crucial dans la motivation, la récompense et la gestion du succès ou de l’échec.

Les enfants atteints de TDA/H doivent travailler plus dur pour rester concentrés et intégrer de nouvelles informations, ce qui peut entraîner une accumulation de frustrations et d’échecs, impactant négativement leur perception d’eux-mêmes.

Les perceptions négatives qui bloquent la motivation :

Ces différences neurobiologiques peuvent amener les enfants à développer des perceptions négatives face aux tâches, comme :

Manque de désir : « Je n’ai pas envie de faire ça. »

Sentiment de manque de sens : « Cela n’a aucune valeur à mes yeux. »

Évitement de la honte : « Si je fais cette tâche, je vais encore avoir l’air idiot. »

Évitement du succès : « Si je fais bien cette tâche ennuyeuse, on va m’en donner encore plus. »

Contrôle personnel : « Tu ne peux pas me forcer à le faire. »

Ces pensées négatives paralysent souvent l’enfant, rendant la tâche encore plus difficile à accomplir.

Comment surmonter ces obstacles ?

Il est essentiel d’adopter une approche différente pour motiver les enfants atteints de TDAH. Voici quelques étapes clés à suivre :

Nommez la réalité du trouble que constitue le TDA/H : aidez votre enfant à comprendre qu’il a un trouble neurologique réel, mais que cela ne scelle pas son destin. Expliquez que le TDAH peut rendre certaines tâches plus difficiles, mais que cela ne remet pas en cause son intelligence.

Expliquez les enjeux : faites comprendre à l’enfant que ses difficultés à s’organiser, à commencer ou à terminer une tâche sont liées à son trouble, et non à un manque d’effort ou de compétences.

Encadrez les difficultés : Rassurez l’enfant en expliquant que le TDA/H n’est pas une incapacité, mais un déficit de compétences qu’il peut surmonter. Dites-lui : « Cela ne signifie pas que tu n’es pas intelligent. Cela veut dire que ton cerveau fonctionne différemment. »

Développez la conscience de soi et l’autonomie :

L’un des objectifs est d’aider l’enfant à développer la conscience de ses difficultés et à plaider pour lui-même. Pour cela, il doit être capable de reconnaître et d’expliquer son TDA/H, ainsi que ses impacts sur sa motivation.

En encourageant un enfant à dire : « J’ai ce trouble, et il rend certaines choses plus difficiles pour moi », vous l’aidez à mieux comprendre et accepter son fonctionnement. L’enfant peut alors apprendre à développer des stratégies pour gérer ses défis et renforcer sa motivation.

Stratégies pratiques pour renforcer la motivation :

Voici quelques stratégies pratiques pour aider un enfant avec TDAH à surmonter ses difficultés de motivation :

Aidez-le à développer de nouvelles compétences : enseignez-lui des stratégies métacognitives pour surmonter la désorganisation et la distraction, ce qui lui permettra d’améliorer ses fonctions exécutives.

Trouvez un mentor : comme dans le sport, un mentor ou un coach peut aider l’enfant à progresser. Ce guide peut être un parent, un enseignant ou un coach scolaire formé.

Enseignez-lui à pratiquer l’auto-évaluation : encouragez l’enfant à évaluer ses capacités avant de commencer une tâche, puis après l’avoir terminée. Cela lui permet de mieux comprendre ses progrès.

Entourez l’enfant d’une communauté de soutien, composée de personnes travaillant sur des objectifs similaires.

Célébrez les petites victoires : les enfants atteints de TDA/H rencontrent souvent plus d’échecs que de succès. Il est donc important de célébrer chaque petite réussite pour encourager leur cerveau à rechercher davantage de succès.

Aidez-le à adoptez une mentalité de croissance : encouragez l’enfant à adopter une approche positive, en se disant « Je peux et je vais le faire » plutôt que « Je ne peux pas. » Cela aidera à contrer les messages négatifs que son cerveau pourrait lui envoyer au début d’une tâche.

Ayez vous-même une approche optimiste et une mentalité de croissance. Rien n’est pire que de douter des compétences de son enfant.

Conclusion

Aider un enfant atteint de TDA/H à développer sa motivation nécessite patience, compréhension et des stratégies adaptées. En comprenant les spécificités neurobiologiques de ce trouble et en adoptant une approche différente, il est possible de les guider vers le succès. Ces efforts contribueront à renforcer leur estime de soi et leur volonté de surmonter les obstacles liés à leur TDA/H.

Référence : Schultz, Jerome, Ph.D. « How Parents and Teachers Can Use Brain Science to Increase Motivation in Children with ADHD. » ADDitude. Consulté en septembre 2024.

Vous avez une question ? Vous voulez en savoir + ?

Appelez-moi ou réservez votre rdv gratuit et sans engagement.

Comprendre n’est pas apprendre

Comprendre n’est pas apprendre

Comprendre n’est pas apprendre : Comment une recette de gâteau au chocolat peut-elle vous aider à progresser ?

Il y a une erreur très fréquente chez les élèves, particulièrement les lycéens, notamment les plus brillants. Ils confondent avoir compris et avoir appris. Cela se traduit par le fait qu’ils ne révisent pas leurs leçons parce qu’ils ont tout compris en classe. Je vais vous démontrer pourquoi cette approche est incorrecte de manière simple.

🥮 La recette du gâteau au chocolat 🍫

Prenons l’exemple d’une recette de gâteau au chocolat. Vous avez besoin d’un moule de 30 cm de diamètre et de 5 cm de hauteur, d’un four préchauffé à 180 degrés, de 80 grammes de farine, de 250 grammes de chocolat noir, de quatre œufs (dont vous séparerez les blancs et les jaunes), de beurre, de sucre et de vanille.

Pour la préparation : faites fondre le chocolat avec le beurre, ajoutez les jaunes d’œufs, puis incorporez la farine. Versez le mélange dans le moule et faites cuire pendant 20 minutes.

🧠 Comprendre n’est pas apprendre

Bien que vous compreniez cette recette, réussir parfaitement ce gâteau sans pratique régulière est peu probable. Comprendre les étapes ne suffit pas; il faut s’entraîner pour maîtriser la recette.

C’est ce qui manque souvent aux élèves. Ils pensent que comprendre en classe suffit. Or, la compréhension n’est que la première étape. Pour maîtriser une leçon, il faut la réviser et s’entraîner régulièrement.

L’importance de l’entraînement 🏋🏻‍♂️

Les élèves qui ne s’entraînent pas après avoir compris en classe se retrouvent souvent en difficulté. Comprendre en classe est essentiel, mais cela ne garantit pas la capacité à reproduire ce qui a été appris lors des contrôles ou des examens. La clé de la réussite réside dans la répétition et la pratique régulière.

Conclusion

Pour reprendre l’exemple du gâteau, votre première tentative sera peut-être correcte, mais c’est après plusieurs essais que vous obtiendrez un gâteau parfait. De même, en matière scolaire, il faut répéter et s’entraîner pour maîtriser pleinement une compétence. Encourageons nos adolescents à réviser et à pratiquer régulièrement pour transformer leur compréhension en compétence durable.

J’espère que cette analogie culinaire vous aidera à comprendre pourquoi comprendre en classe n’est pas suffisant pour réussir. Merci d’avoir lu cet article.

Vous avez une question ? Vous voulez en savoir + ?

Appelez-moi ou réservez votre rdv gratuit et sans engagement.

Pourquoi votre enfant ne mémorise pas ?

Pourquoi votre enfant ne mémorise pas ?

Mon enfant ne mémorise pas. C’est ce que vous vous dites après l’avoir aidé à apprendre son cours ? Ne vous en faites pas, c’est normal.

Pendant les plus de 25 ans que j’ai passé dans l’éducation nationale, à chaque rentrée, j’ai entendu les professeurs se plaindre du fait que leurs élèves n’avaient rien mémorisé de l’année précédente. C’était d’autant plus gênant que souvent ils avaient eu la classe l’année d’avant.

Vous-même avez certainement remarqué que vos enfants peuvent parfois passer des heures à réviser, pour oublier une grande partie de ce qu’ils ont appris quelques jours plus tard.

Pourquoi est-ce que les enfants oublient alors qu’ils ont appris ? Pourquoi mon enfant ne mémorise pas ? C’est dû à ce qu’on appelle la courbe de l’oubli. Un psychologue allemand du 19e siècle qui s’appelait Hermann Ebbinghaus a formalisé cette théorie.

L’idée de ce psychologue est la suivante : si on a réussi à mémoriser à 100 % une information à un instant T, au fil du temps, le taux de rétention de cette information dans la mémoire baisse progressivement pour tendre vers 0.

Notre cerveau est l’organe qui, par rapport à sa masse, consomme le plus d’énergie. Par conséquent lorsqu’on apprend, il faut lui faire comprendre que les informations que l’on veut mémoriser méritent que de l’énergie soit dépensée pour qu’elle soit stockée.

C’est exactement la même idée qui est à l’œuvre dans l’entraînement musculaire. Pour que l’organisme produise des fibres musculaires, il doit d’abord avoir perçu la nécessité de le faire.

La meilleure façon de faire comprendre à notre cerveau qu’il est important qu’une information soit stockée, c’est de la lui présenter souvent. C’est ce qu’on appelle réviser, tout le monde le sait en théorie, mais ne l’applique pas forcément et surtout, ne le fait pas de la façon la plus efficace.

Qu’est-ce que la méthode d’apprentissage espacé ?

La méthode d’apprentissage espacé repose sur un principe simple, mais puissant : notre cerveau retient mieux l’information lorsqu’elle est révisée à intervalles réguliers et croissants.

En révisant les informations avant de les oublier complètement, on renforce la mémoire à long terme.

Pourquoi cette méthode est-elle si efficace ?

La méthode d’apprentissage espacé combat l’oubli en programmant des révisions à des moments stratégiques.

Elle optimise aussi le temps de révision. Au lieu de passer des heures à réviser en une seule séance (souvent peu productive), cette méthode répartit les révisions sur plusieurs jours ou semaines, ce qui est beaucoup plus efficace.

Les révisions sont mieux gérées. Vos enfants seront moins stressés et plus confiants en leur capacité à retenir l’information, car ils auront des moments de révision courts, mais réguliers.

Comment mettre en pratique la méthode d’apprentissage espacée avec vos enfants ?

Utilisez des fiches de révision ou encore mieux des flashcards. Ces fiches peuvent ensuite être révisées selon un calendrier de répétition préétabli.

  • La première fois, le lendemain.
  • Puis 3 jours plus tard,
  • Puis une semaine après
  • Puis un mois après et ensuite tous les 3 mois.

Pour ma part, je conseille souvent de garder ensemble toutes les cartes et de les réviser tous les 3 jours. Si une carte est sue on la passe et on la reverra dans 3 jours, si elle n’est pas sue on la remet dans la pile pour la faire repasser le jour même.

Adoptez des applications de répétition espacée : il existe plusieurs applications comme anki ou quizlet qui utilisent des algorithmes pour programmer automatiquement les révisions. Ces outils sont très pratiques et faciles à utiliser.

Les avantages à long terme

En adoptant cette méthode, vos enfants ne se contenteront pas de réussir leurs examens ; ils développeront également des compétences de mémorisation durable qui leur seront utiles tout au long de leur vie scolaire, universitaire et professionnelle. La répétition espacée encourage une compréhension plus profonde et une rétention à long terme, transformant ainsi le processus d’apprentissage en une expérience plus gratifiante et moins stressante.

Vous ne pourrez plus dire mon enfant ne mémorise pas ce qu’il apprend !

 

Vous avez une question ? Vous voulez en savoir + ?

Appelez-moi ou réservez votre rdv gratuit et sans engagement.

Baccalauréat général : cinq raisons de le choisir

Baccalauréat général : cinq raisons de le choisir

Pourquoi préparer un baccalauréat général ne doit pas se faire sans réflexion?

Choisir de partir dans la voie générale semble souvent être la voie naturelle. Le baccalauréat technologique ou le baccalauréat professionnel n’étant pour beaucoup d’élèves et de familles que des solutions inférieures.

Lorsqu’il s’agit de l’avenir éducatif de votre enfant, choisir la bonne filière au lycée est une décision cruciale qui peut influencer significativement son parcours académique et professionnel. Le baccalauréat général, souvent perçu comme une voie traditionnelle et exigeante, offre une multitude d’opportunités et d’avantages pour les élèves désireux de poursuivre des études théoriques approfondies et de développer une culture générale riche.

En tant que parent, il est essentiel de comprendre pourquoi le baccalauréat général pourrait être le choix idéal pour votre enfant.

Cette filière n’est pas seulement une préparation aux études supérieures longues, mais elle offre également une flexibilité unique dans le choix des spécialités, permettant à votre enfant d’explorer divers domaines d’intérêt sans se limiter prématurément. De plus, le baccalauréat général encourage une approche holistique de l’apprentissage, où les compétences en réflexion critique, en analyse et en expression écrite sont fortement valorisées.

En choisissant le baccalauréat général, votre enfant s’engage dans un parcours qui favorise non seulement l’excellence académique, mais aussi le développement personnel et la maturité intellectuelle. C’est une voie qui prépare les jeunes esprits à relever les défis du monde moderne tout en leur donnant les outils nécessaires pour réussir dans leurs études futures et leur carrière professionnelle.

Nous vous invitons à explorer plus en détail les raisons pour lesquelles le baccalauréat général est une option privilégiée pour de nombreux élèves, et comment il peut aligner les aspirations de votre enfant avec les exigences d’un monde en constante évolution.

Je dois aller en série générale :

  1. Parce que j’ai une préférence pour les enseignements théoriques. Je suis à l’aise à l’écrit et j’aime approfondir les sujets et consacrer du temps à mes études.
    Le baccalauréat général est idéal pour les élèves qui excellent dans les matières théoriques et qui préfèrent une approche basée sur la réflexion et l’analyse.
    Cette filière encourage le développement de compétences en rédaction et en argumentation, essentielles non seulement pour les études supérieures mais aussi dans de nombreux domaines professionnels.
  2. Parce que je veux approfondir ma culture générale. Le lycée général est la voie qui offre le plus de possibilités dans le domaine de la culture générale, avec des enseignements optionnels dans différents champs artistiques (musique, théâtre, cinéma, cirque, audiovisuel).

    
Il faut néanmoins savoir que tous les lycées ne proposent pas ces enseignements. Ils sont souvent très sélectifs et donc parfois accessibles uniquement à ceux ont déjà une pratique confirmée.

    Cette diversité contribue à former des individus cultivés, capables de comprendre et d’apprécier différents aspects de la culture et de la société.

  3. Parce que je veux mettre à profit les trois années du lycée pour affiner mon orientation.
    Il faut néanmoins être conscient qu’il est difficile de se réorienter vers l’enseignement professionnel depuis la seconde générale et encore plus depuis la classe de 1ère.

    Le lycée général offre la flexibilité de tester différents domaines d’intérêt avant de s’engager dans une voie spécifique, ce qui est crucial pour faire un choix éclairé concernant les études supérieures ou la carrière professionnelle.
    Cette période d’exploration aide les élèves à mieux comprendre leurs propres passions et compétences, ce qui est essentiel pour une orientation réussie.

  4. Parce que je ne veux pas me spécialiser trop vite. Le lycée d’enseignement général me permet en première de suivre des spécialités qui correspondent à mes goûts, même si elles appartiennent à des domaines différents. Par exemple, je peux en même temps étudier les humanités, la littérature et la philosophie et faire des maths et des sciences économiques, ce qui n’était pas possible avant. Certains lycées proposent maintenant aussi une spécialité EPS.
    En terminale, je pourrai toujours continuer à faire en même temps deux de ces spécialités.
  5. Parce que je sais déjà que je veux faire des études longues (bac +3 mais surtout bac +5 et davantage). Les BTS sont destinées prioritairement aux bacheliers professionnels, les DUT/BUT sont à destination des bacheliers technologiques. Il y a des places pour les bacheliers généraux dans ces filières, mais elles vont être de moins en moins nombreuses.Le bac général est souvent envisagé comme la voie royale, il n’en n’est rien.

    C’est une filière exigeante, destinée aux coureurs de fond prêts à s’investir pendant de nombreuses années. Le plus souvent huit ans à partir de la classe de seconde, parfois plus. Il est important de s’y engager en connaissance de cause.

    La voie royale est celle qui vous convient. Chacun des types de baccalauréat permet d’accéder si on le souhaite à des études longues, voire très longues.

    Consultez la présentation du baccalauréat général sur le site du ministère de l’Éducation Nationale