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HPI et orientation

HPI et orientation

Zèbre

Haut Potentiel Intellectuel (HPI) et orientation

Avoir un haut potentiel intellectuel — HPI, cela signifie avoir un quotient intellectuel supérieur à 130 sur l’échelle de Wechsler. Une intelligence moyenne se situe entre 90 et 109. Le maximum est de 160. Le QI moyen des Français serait de 98. Le HPI concerne 2 % de la population.

On pourrait penser qu’être HPI n’a pas d’impact sur l’orientation scolaire. Il n’en est rien, c’est au contraire un paramètre important à prendre en compte pour plusieurs raisons qui relèvent directement des particularités des personnes HPI.

HPI et difficulté scolaire

On pourrait penser qu’être HPI ou zèbre, pour reprendre la terminologie familière n’a pas d’impact sur l’orientation scolaire ou professionnelle. Il n’en est rien, c’est au contraire un paramètre important à prendre en compte pour plusieurs raisons qui relèvent directement des particularités des personnes HPI.

Lorsque l’on parle de personnes à haut potentiel, on pense immédiatement à ces adolescents brillants, premiers de la classe à qui tout réussit. Même si cela correspond à une partie de la réalité, c’est loin de correspondre à toutes les situations. Si les élèves à haut potentiel intellectuel se caractérisent par une grande curiosité intellectuelle et des centres d’intérêt parfois atypiques, beaucoup d’entre eux mènent une scolarité banale, voire rencontrent des difficultés scolaires, en raison de l’inadaptation de l’école à leurs caractéristiques psychologiques.

C’est là qu’il faut se souvenir de la définition du mot potentiel pour le Larousse : Qui existe virtuellement, en puissance.

Les élèves à haut potentiel ne laissent pas toujours s’exprimer leurs capacités. Ce qui peut avoir pour première conséquence de les conduire vers des orientations où leurs besoins de stimulation intellectuelle ne sont pas remplis, les condamnant à l’ennui et à un accroissement de leurs difficultés scolaires.

Le potentiel de ces élèves pourra se révéler lorsqu’ils réussiront à être dans une dynamique de stimulation, de soutien et de restauration de leur confiance en eux-mêmes.

Malheureusement, l’orientation se construit dans notre système sur ce qui a déjà été montré et non sur des résultats potentiels.

Réfléchir à l’orientation pour un élève surdoué peut donc se révéler difficile.

L’inadaptation du système scolaire à ses besoins peut le conduire à avoir un dossier scolaire ne lui permettant pas l’accès à des formations exigeantes ou sélectives alors qu’il a tout le potentiel pour y réussir. Ce sont pourtant souvent les formations de ce type qui peuvent apporter aux élèves à haut potentiel le carburant intellectuel, la motivation et l’émulation dont ils ont besoin.

HPI et syndrome de l’imposteur

Le syndrome de l’imposteur n’est pas un trouble au sens strict du terme, c’est un biais cognitif avec lequel doivent très souvent composer les personnes à haut potentiel intellectuel. Il peut avoir un impact sur l’orientation scolaire des HPI.

Être atteint de ce syndrome signifie tout simplement que l’on ne se croit pas à sa place, pire encore que l’on ne mérite pas ses réussites. On remet en cause la légitimité de ses résultats, on doute de la qualité réelle de ses productions, de son travail.

Certes, ce biais touche aussi une grande partie de la population non surdouée, mais les personnes à haut potentiel sont très largement concernées.

Leur mode de fonctionnement se caractérise par une pensée foisonnante, une hypersensibilité, une profonde aversion à l’injustice et un questionnement permanent. À cela s’ajoutent souvent du perfectionnisme et un grand sens du détail.
Ils ont également une capacité à travailler plus rapidement que la moyenne, une pensée puissante qui leur permet d’aborder des problèmes complexes avec aisance et un bon esprit de synthèse.

L’élève HPI peut dès lors avoir une perception de la difficulté des tâches intellectuelles différente de celles des autres personnes. C’est ce qui le conduit au syndrome de l’imposteur : il ne se sent pas légitime parce qu’il n’a pas eu de difficulté. En raison de l’absence d’effort qu’il ressent. Il suppose que si c’est facile pour lui, c’est facile pour tout le monde.

Il a alors le sentiment de n’avoir pas de mérite particulier à réussir, voire d’avoir seulement eu de la chance.

Ce n’est bien entendu pas vrai.

Toutes ces caractéristiques réunies conduisent très fréquemment les personnes à haut potentiel à douter de leur légitimité et de la valeur réelle de leurs productions : « c’est facile à faire, tout le monde peut y arriver ! ».
Il est fréquent qu’au syndrome de l’imposteur s’ajoute le perfectionnisme, qui fait refuser aux élèves surdoués toute production ne cadrant pas avec leurs standards élevés. Ils peuvent alors se retrouver confrontés à un véritable blocage conduisant à l’échec.

En quoi cela peut-il poser problème dans un processus d’orientation ? Parce que cela conduit fréquemment les jeunes HPI à se dévaloriser et à ne pas s’engager dans les formations qui leur permettraient d’exprimer tout leur potentiel, faute de se sentir légitimes. Pour cette raison, il est important que ces jeunes soient identifiés et accompagnés avec bienveillance de manière à leur permettre de donner toutes les chances à leur potentiel de s’épanouir.

HPI et multipotentialité

La multipotentialité est une caractéristique psychologique qui est apparue en 1972 dans les travaux des psychologues Ronald H. Frederickson et John Watson Murray Rothney. Ce terme est utilisé pour caractériser les personnes capables d’exceller dans deux champs différents ou davantage. C’est un facteur à prendre en considération pour l’orientation scolaire ou professionnelles des personnes HPI.

Les multipotentialistes s’opposent aux spécialistes qui n’excellent que dans un seul champ.

Les personnes HPI sont très largement associées à ce trait psychologique, elles ont une quantité de centres d’intérêt beaucoup plus importants que les autres personnes.
Elles sont capables d’atteindre un niveau de compétence élevé dans chacune des activités auxquelles elles s’intéressent.

Le problème est qu’elles se lassent rapidement d’un domaine dans lequel elles ont excellé. Elles se détournent des choses une fois qu’ils ont le sentiment d’en avoir saisi l’essentiel et que la stimulation liée à la nouveauté, qui nourrissait leur soif d’apprendre commence à s’amoindrir.

Quand il s’agit de l’orientation de jeunes HPI, il faut avoir le paramètre de la multipotentialité à l’esprit :

Les élèves et étudiants à HPI prennent rapidement conscience de ce trait de caractère, ce qui leur fait perdre rapidement confiance dans leur vocation. Ils se disent « Oui, je m’intéresse à ça en ce moment, mais combien de temps ça va durer ? ». 

Et effectivement, la question est légitime. Il est donc important, dans la phase d’investigation, notamment lors du travail sur les centres d’intérêt de chercher à bien cibler ce qui relève de la personnalité profonde de l’adolescent.

Il faut que ces jeunes s’orientent dans des voies qui leur garantiront un renouvellement régulier des défis intellectuels et des thèmes de travail. Les personnes à haut potentiel ne seront pas des spécialistes, mais, leur capacité à explorer une discipline et les disciplines connexes, voire des domaines différents, leur donnera le talent de sortir des sentiers battus et de trouver des solutions originales.
À l’inverse, la personne qui accompagne un adolescent à haut potentiel peut parfois avoir l’impression que cette multipotentialité ne s’exprime pas du tout.

Il n’est pas rare que les jeunes HPI, sous la pression sociale ou éducative, inhibent certains de leurs traits de caractère. Le jeune peut alors même donner l’impression de ne pas s’intéresser à grand-chose. Cela rend le travail sur l’orientation difficile, d’autant qu’une fois l’adolescence passée, le multipotentialiste a toutes les chances de se réveiller et l’adulte à haut potentiel de se trouver mal dans son travail.

HPI et autorité.

Parmi les caractéristiques psychologiques des jeunes à haut potentiel intellectuel, il en est une qu’il est très important de prendre en compte dans une réflexion sur l’orientation des HPI parce qu’elle peut avoir un impact réel sur le bien être au travail futur. Il s’agit de leur rapport à l’autorité ou à la hiérarchie.

Il n’est pas rare que les élèves ou étudiants à haut potentiel intellectuel connaissent des difficultés dans le cadre des relations hiérarchiques. Ce n’est pas un parti pris volontaire, ce n’est pas non plus une opposition idéologique aux relations de pouvoir. Cela s’explique par leur mode de fonctionnement.

Les personnes à HPI se caractérisent par un fort attachement à leurs valeurs et à la justice. Cette grande exigence peut les conduire à être perçus comme intransigeants, manquant de souplesse et les mettre en situation de conflit avec une autorité ne répondant pas à leurs critères moraux.

À cela s’ajoute un irrépressible besoin de comprendre. Les personnes à haut potentiel s’interrogeront à propos de la cause de telle ou telle décision. Si la raison pour laquelle un ordre ou une consigne a été donné ne lui paraît pas justifiée, le jeune à haut potentiel risque de la critiquer, de ne pas vouloir l’appliquer ou de se désengager. C’est ce qui donne souvent aux lycéens ou étudiants HPI l’image de personnes rebelles ou rétives à l’autorité.

Une autre caractéristique rend la vie des jeunes HPI parfois un peu compliquée, leur besoin de précision et de justesse dans la définition des choses, dans le choix des termes. Cela les rend parfois un peu difficiles à comprendre, ils peuvent être perçus comme excessivement focalisés sur des points de détail, ce qui peut rendre leur participation à un groupe compliquée, a fortiori si le groupe repose sur un fonctionnement hiérarchique.

Le problème n’est en réalité pas qu’ils refusent l’autorité. Mais plus encore que les autres, ils ont besoin de sentir que la personne qui est en position hiérarchique est compétente et légitime. La personne à HPI a besoin de reconnaître la légitimité de son supérieur pour travailler correctement avec lui.

Il est très important que l’étudiant HPI ait ces éléments en tête lors de ses études et plus encore lors de sa recherche d’emploi. Il devra se poser la question de savoir s’il sera prêt à travailler dans une organisation très structurée et hiérarchisée. Il pourra avoir intérêt à se tourner vers des entreprises mettant en avant un management horizontal, ou permettant une grande autonomie ou encore envisager de créer sa propre entreprise.

HPI et orientation

Ces 4 articles ont fait l’objet de 4 épisodes dans le cadre de notre collaboration avec Azimut podcast

Baccalauréat général : cinq raisons de le choisir

Baccalauréat général : cinq raisons de le choisir

Pourquoi préparer un baccalauréat général ne doit pas se faire sans réflexion?

Choisir de partir dans la voie générale semble souvent être la voie naturelle. Le baccalauréat technologique ou le baccalauréat professionnel n’étant pour beaucoup d’élèves et de familles que des solutions inférieures.

Lorsqu’il s’agit de l’avenir éducatif de votre enfant, choisir la bonne filière au lycée est une décision cruciale qui peut influencer significativement son parcours académique et professionnel. Le baccalauréat général, souvent perçu comme une voie traditionnelle et exigeante, offre une multitude d’opportunités et d’avantages pour les élèves désireux de poursuivre des études théoriques approfondies et de développer une culture générale riche.

En tant que parent, il est essentiel de comprendre pourquoi le baccalauréat général pourrait être le choix idéal pour votre enfant.

Cette filière n’est pas seulement une préparation aux études supérieures longues, mais elle offre également une flexibilité unique dans le choix des spécialités, permettant à votre enfant d’explorer divers domaines d’intérêt sans se limiter prématurément. De plus, le baccalauréat général encourage une approche holistique de l’apprentissage, où les compétences en réflexion critique, en analyse et en expression écrite sont fortement valorisées.

En choisissant le baccalauréat général, votre enfant s’engage dans un parcours qui favorise non seulement l’excellence académique, mais aussi le développement personnel et la maturité intellectuelle. C’est une voie qui prépare les jeunes esprits à relever les défis du monde moderne tout en leur donnant les outils nécessaires pour réussir dans leurs études futures et leur carrière professionnelle.

Nous vous invitons à explorer plus en détail les raisons pour lesquelles le baccalauréat général est une option privilégiée pour de nombreux élèves, et comment il peut aligner les aspirations de votre enfant avec les exigences d’un monde en constante évolution.

Je dois aller en série générale :

  1. Parce que j’ai une préférence pour les enseignements théoriques. Je suis à l’aise à l’écrit et j’aime approfondir les sujets et consacrer du temps à mes études.
    Le baccalauréat général est idéal pour les élèves qui excellent dans les matières théoriques et qui préfèrent une approche basée sur la réflexion et l’analyse.
    Cette filière encourage le développement de compétences en rédaction et en argumentation, essentielles non seulement pour les études supérieures mais aussi dans de nombreux domaines professionnels.
  2. Parce que je veux approfondir ma culture générale. Le lycée général est la voie qui offre le plus de possibilités dans le domaine de la culture générale, avec des enseignements optionnels dans différents champs artistiques (musique, théâtre, cinéma, cirque, audiovisuel).

    
Il faut néanmoins savoir que tous les lycées ne proposent pas ces enseignements. Ils sont souvent très sélectifs et donc parfois accessibles uniquement à ceux ont déjà une pratique confirmée.

    Cette diversité contribue à former des individus cultivés, capables de comprendre et d’apprécier différents aspects de la culture et de la société.

  3. Parce que je veux mettre à profit les trois années du lycée pour affiner mon orientation.
    Il faut néanmoins être conscient qu’il est difficile de se réorienter vers l’enseignement professionnel depuis la seconde générale et encore plus depuis la classe de 1ère.

    Le lycée général offre la flexibilité de tester différents domaines d’intérêt avant de s’engager dans une voie spécifique, ce qui est crucial pour faire un choix éclairé concernant les études supérieures ou la carrière professionnelle.
    Cette période d’exploration aide les élèves à mieux comprendre leurs propres passions et compétences, ce qui est essentiel pour une orientation réussie.

  4. Parce que je ne veux pas me spécialiser trop vite. Le lycée d’enseignement général me permet en première de suivre des spécialités qui correspondent à mes goûts, même si elles appartiennent à des domaines différents. Par exemple, je peux en même temps étudier les humanités, la littérature et la philosophie et faire des maths et des sciences économiques, ce qui n’était pas possible avant. Certains lycées proposent maintenant aussi une spécialité EPS.
    En terminale, je pourrai toujours continuer à faire en même temps deux de ces spécialités.
  5. Parce que je sais déjà que je veux faire des études longues (bac +3 mais surtout bac +5 et davantage). Les BTS sont destinées prioritairement aux bacheliers professionnels, les DUT/BUT sont à destination des bacheliers technologiques. Il y a des places pour les bacheliers généraux dans ces filières, mais elles vont être de moins en moins nombreuses.Le bac général est souvent envisagé comme la voie royale, il n’en n’est rien.

    C’est une filière exigeante, destinée aux coureurs de fond prêts à s’investir pendant de nombreuses années. Le plus souvent huit ans à partir de la classe de seconde, parfois plus. Il est important de s’y engager en connaissance de cause.

    La voie royale est celle qui vous convient. Chacun des types de baccalauréat permet d’accéder si on le souhaite à des études longues, voire très longues.

    Consultez la présentation du baccalauréat général sur le site du ministère de l’Éducation Nationale

 

Bac pro : 6 bonnes raisons d’y penser

Bac pro : 6 bonnes raisons d’y penser

 » bac pro : l’aventure éducative que vous n’aviez pas vue venir ! » 🌟

Ah, le bac pro ! beaucoup ont des idées préconçues à son sujet. Certains pensent que c’est une voie de garage, d’autres qu’elle est réservée à ceux qui ne s’en sortent pas en général, mais détrompez-vous ! Le bac pro est une pépite d’opportunités, une aventure éducative hors du commun.

Voici pourquoi vous devriez sérieusement y penser :

  1. Un nouveau départ : vous avez entamé votre parcours au lycée général et vous sentez que quelque chose cloche ? pas de souci ! le bac pro est là, prêt à vous accueillir. mais attention, mieux vaut prendre cette décision tôt pour en tirer le meilleur parti.
  2. l’apprentissage par la pratique : imaginez-vous en train de créer, de construire, de mettre en œuvre des projets concrets. avec le bac pro, chaque jour est une découverte. les équipements de pointe vous attendent pour vous offrir une expérience d’apprentissage inégalée.
  3. une pédagogie vivante : fini le temps des cours magistraux interminables. ici, chaque enseignant est un guide, prêt à vous montrer les ficelles du métier. la pédagogie est innovante, actuelle et surtout, centrée sur vous.
  4. des perspectives alléchantes : qui a dit que le bac pro était une impasse ? détrompez-vous ! après votre diplôme, un éventail de possibilités s’offre à vous. bts, licence pro, et même un doctorat. le bac pro est le tremplin idéal pour ceux qui ont soif d’apprendre.
  5. un futur prometteur : saviez-vous que les diplômés du bac pro démarrent souvent leur carrière avec des salaires plus attractifs que leurs homologues du général ? c’est un fait ! le bac pro prépare à des métiers d’avenir, et le marché de l’emploi le reconnaît.
  6. une communauté soudée : l’une des plus grandes forces du bac pro est sa communauté. les élèves, les enseignants, les professionnels : tous sont là pour vous soutenir, vous guider et vous aider à réussir.

alors, prêt à changer de perspective sur le bac pro ? c’est une voie d’excellence, riche en découvertes et en opportunités. pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter les ressources du ministère de l’éducation nationale et de l’onisep. l’avenir est à portée de main, il ne tient qu’à vous de le saisir !

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Baccalauréat technologique : 6 bonnes raisons de le choisir

Baccalauréat technologique : 6 bonnes raisons de le choisir

« Baccalauréat Technologique : Le tremplin vers votre avenir ! » 🌠

Vous avez peut-être entendu dire que le baccalauréat technologique est une simple alternative au bac général. Détrompez-vous ! C’est une voie d’excellence qui ouvre de nombreuses portes. Voici pourquoi vous devriez sérieusement y penser :

1. Un choix stratégique :

Le baccalauréat technologique n’est pas un plan B ou une voie de secours. C’est une décision réfléchie qui peut vous propulser vers des horizons passionnants.

2. Un équilibre parfait :

Alliant théorie et pratique, le bac techno vous offre une formation complète et polyvalente.

3. Boostez votre parcoursup :

Avec une approche pédagogique adaptée, obtenir de bonnes notes et enrichir votre dossier devient plus accessible.

4. Des horizons multiples :

Le baccalauréat technologique ne vous enferme pas. Au contraire, il vous prépare à une multitude de métiers et de formations.

5. Des débouchés variés :

Que ce soit dans le monde professionnel ou dans la poursuite d’études, le bac techno vous donne une longueur d’avance.

6. Des prépas dédiées :

Oui, les classes préparatoires ne sont pas réservées aux bacs généraux. Des prépas spécifiques vous attendent pour vous ouvrir les portes des grandes écoles.

🌟 Les Baccalauréats technologiques de l’Éducation Nationale :

  1. STI2D : L’avenir de l’industrie et du développement durable vous attend !
  2. STL : Plongez dans le monde fascinant des laboratoires et des expériences scientifiques.
  3. STMG : Le management et la gestion n’auront plus de secrets pour vous.
  4. ST2S : La santé et le social vous appellent.
  5. STD2A : Exprimez votre créativité à travers le design et les arts appliqués.
  6. S2TMD : La scène est à vous, que ce soit en théâtre, musique ou danse.
  7. STHR : L’hôtellerie et la restauration vous ouvrent leurs portes.

🍀 Les Bacs Technologiques Agricoles du Ministère de l’Agriculture :

  1. STAV : L’agronomie et le vivant sont au cœur de cette formation.
  2. SAPAT : Services et vie rurale se combinent pour une formation unique.

❓Après le baccalauréat technologique, quelles vvoies d’orientation ?

– Universités :

Toutes les licences sont accessibles aux bacheliers technologiques. Mais attention, les plus sélectives peuvent être difficile d’accès pour un bachelier technologique.

– BTS/BUT :

Des formations courtes (2 ou 3 ans) et spécialisées pour entrer rapidement dans la vie active ou poursuivre en licence pro.

– Écoles Spécialisées :

Que ce soit en design, en social, en hôtellerie… de nombreuses écoles vous ouvrent leurs portes.

💡 Et après le Bac Techno ? Il y a aussi les Prépas !

  1. CPGE Scientifiques :

    TSI, TPC et TBTBC & TB

  2. CPGE Commerce et gestion :

    ECT

  3. Classe préparatoire ATS :

    Une année pour booster vos compétences après une licence pro, un BTS ou un BUT et viser les écoles d’ingénieurs.

    Pour en savoir plus sur les CPGE

Alors, prêt à embarquer dans cette aventure ? Les bacs technologiques et les prépas dédiées offrent un monde d’opportunités. À vous de les saisir ! 🌌

 

 

Bilan d’orientation et motivation scolaire

Bilan d’orientation et motivation scolaire

Comment un bilan d’orientation scolaire peut-il aider à accroître la motivation et donc réduire le décrochage scolaire ?

Le décrochage scolaire est un enjeu majeur. Il concerne de nombreux jeunes chaque année. Comment y remédier ? Une piste est d’effectuer un bilan d’orientation scolaire. Réflécher à son avenir de manière concrète permet de soutenir la motivation scolaire intrinsèque.

L’orientation scolaire est un processus clé dans le parcours éducatif. Elle aide les élèves à définir leurs objectifs de carrière, les guide dans le choix de leurs études.

On néglige trop souvent le fait qu’elle  joue un rôle crucial dans la prévention du décrochage scolaire (Genoud, Ruiz & Gurtner, 2013).

Les bilans d’orientation sont des outils précieux. Ils permettent d’évaluer les intérêts, les compétences et les aspirations des élèves. Ils aident à identifier les filières d’études adaptées à chaque élève.

Des études montrent que l’adéquation entre les intérêts des élèves et leur filière d’études influence leur motivation (Péters, 2022). Or, une motivation élevée est associée à une persévérance scolaire plus forte.

Un bilan d’orientation bien conduit peut donc augmenter la motivation des élèves. Il les aide à voir la pertinence de leurs études. Il leur donne également une vision claire de leur avenir professionnel.

Cela réduit alors le risque de décrochage scolaire. En effet, le manque de clarté sur l’avenir professionnel est un facteur identifié de décrochage.

Plusieurs raisons peuvent faire du manque de clarté sur l’avenir professionnel un facteur de décrochage scolaire.

Perte de motivation : Les élèves qui ne voient pas comment leurs études mènent à un avenir professionnel clair et désirable sont directement menacés de perdre leur motivation à apprendre. La pertinence de ce qu’ils apprennent en classe pour leur vie future leur échappe, ce qui diminue par conséquent leur engagement scolaire.

Incertitude et stress : L’avenir incertain génère du stress et de l’anxiété, et cela affecte la performance académique et la motivation à rester à l’école. La pression de prendre des décisions importantes sur leur parcours éducatif et professionnel submerge les élèves incertains de leur avenir.

Choix de filière inadéquat : Les élèves qui n’ont pas une vision claire de leur avenir risquent de choisir une filière d’études qui ne correspond pas à leurs intérêts ou à leurs compétences. Cela entraîne généralement un manque d’engagement et augmente alors le risque de décrochage scolaire (Genoud, Ruiz & Gurtner, 2013).

Manque d’accompagnement et de soutien : D’une manière générale, le manque de clarté sur l’avenir et la difficulté à se projeter dans des études ou une profession sont le signe d’un manque de soutien en matière d’orientation scolaire.

Or, sans un soutien adéquat, les élèves rencontrent généralement des difficultés pour naviguer dans le système éducatif et prendre des décisions éclairées sur leur avenir, ce qui peut augmenter une fois de plus le risque de décrochage scolaire (Falardeau, Guay, Bradet & Boulet, 2022).

De plus, le bilan d’orientation peut aider à identifier les élèves en perte de motivation scolaire. Donc à risque de décrochage. Il peut permettre une intervention précoce.

Évaluation des intérêts : Un bilan d’orientation évalue généralement les intérêts de l’élève. Une faible motivation peut se manifester si l’élève montre peu d’intérêt pour les sujets de sa filière actuelle.

Évaluation des compétences : L’évaluation des compétences fait aussi partie du bilan d’orientation. Si l’élève excelle dans certains domaines mais a du mal dans sa filière actuelle, cela peut signaler une perte de motivation due à un décalage entre ses compétences et sa filière.

Discussion des objectifs de carrière : Le bilan d’orientation comprend une discussion sur les objectifs de carrière. Une perte de motivation peut se manifester si l’élève a du mal à exprimer ses objectifs de carrière ou semble indifférent à cette discussion.

Suivi des performances académiques : Le bilan d’orientation suit aussi les performances académiques de l’élève. Une baisse soudaine des notes ou une participation réduite en classe peut signaler une perte de motivation.

En repérant les élèves en perte de motivation grâce au bilan d’orientation, on peut intervenir rapidement pour réengager ces élèves et prévenir le décrochage scolaire.

En conclusion, les bilans d’orientation sont des outils précieux. Ils peuvent jouer un rôle clé dans la prévention du décrochage scolaire. Ils méritent d’être utilisés de manière systématique et rigoureuse.

Références :

  • Genoud, P. A., Ruiz, G., & Gurtner, J. (2013). Évolution de la motivation scolaire des adolescents. Différences selon la filière et le genre. Lire l’article.
  • Péters, S. (2022). Soutenir la motivation scolaire des adolescents : comprendre et agir sur base de principes neuroéducatifs. Lire l’article.
  • Nikitskaya, M. (2022). Learning Achievement Goals and Personality Orientation in the Structure of Learning Motivation of Adolescents. Lire l’article.
  • Falardeau, É., Guay, F., Bradet, R., & Boulet, J. (2022). La motivation scolaire d’élèves québécois du deuxième cycle du secondaire en temps de pandémie. Lire l’article.

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Spécialités de première générale : ce qu’il faut savoir avant de les choisir

Spécialités de première générale : ce qu’il faut savoir avant de les choisir

Choisir ses spécialités de première générale ne doit pas se faire à la légère, mais on n’engage pas non plus sa vie toute entière !

Le choix des spécialités en première générale est une étape cruciale dans le parcours scolaire de votre enfant. C’est une décision qui peut influencer non seulement sa réussite au lycée, mais aussi son orientation post-bac. En tant que parent, il est naturel de vouloir accompagner et conseiller votre enfant dans ce processus. Cependant, avec les nombreuses options disponibles et les enjeux importants, il peut être difficile de savoir par où commencer au moment de choisir ses spécialités de première générale.

A quoi servent les spécialités de première générale ?

Elles permettent aux lycéens de :

  • choisir des enseignement qui correspondent à leurs goûts et les motivent.
  • préparer leur orientation postbac en suivant des enseignements qui les y préparent.

 

Pourquoi trois spécialités en 1ère et deux en terminale ?

  • Pour élargir sa culture.
  • Pour tester des spécialités de première générale et conforter son choix en terminale.

Combien faut-il choisir de spécialités ?

  • Il y a trois spécialités en 1ère et deux en terminale pour une durée totale de 12 heures sur chaque niveau (3×4 en 1ère et 2×6 en terminale)

Comment combiner les spécialités ?

Il ne faut pas chercher à reconstituer les anciennes séries de lycée en choisissant ses spécialités. Au contraire il faut suivre ses goûts et ses capacités.

Il est risqué de se forcer à suivre une spécialité en supposant qu’elle ouvrira plus de portes si on n’est pas sûr d’y réussir. C’est typiquement le cas des mathématiques que choisissent beaucoup de lycéens qui finissent par se retrouver en difficulté avec des notes qui au final ne leur ouvriront aucune porte.

La loi prévoit que chaque élève puisse combiner les spécialités de son choix. Cependant certains lycées proposent des menus, c’est illégal.
Tous les lycées ne proposent pas non plus toutes les spécialités. Ainsi, les spécialités artistiques par exemple, sont rares, les spécialités de langues anciennes (et encore plus le grec que le latin) aussi. C’est également le cas de la spécialité EPS.

Est-il indispensable de choisir ses spécialités de première générale en fonction de Parcoursup?

Plutôt non
En dehors des classes préparatoires scientifiques et des études de santé, peu de formations postbac ont une grande exigence sur les spécialités suivies en lycée. Donc, ce qui est important c’est la qualité de la candidature : notes, appréciations, motivation.

Il faut donc avoir conscience de ses softskills et les développer. Davantage que le choix de telle ou telle spécialité, il est par conséquent essentiel, pour toutes les formations de :

  • Disposer de bonnes compétences d’expression écrite et orale (bien parler et écrire sans fautes).
  • Savoir communiquer à l’écrit comme à l’oral (savoir se faire comprendre et savoir convaincre).
  • Se montrer autonome et organisé dans son travail.
  • Être capable de travailler en équipe.
  • rester curieux et désireux d’apprendre.
    De toutes façons, si on a fait le choix de la voie générale, c’est que l’on est un élève désireux d’approfondir ses connaissances et de poursuivre des études plutôt longues.

Pour aller plus loin, vous pouvez consulter les attendus qui sont les connaissances et les compétences tacitement requises par les formations d’enseignement supérieur. Ils sont explicités pour permettre aux lycéens de formuler des choix éclairés.

Eléments de cadrage national des attendus pour les mentions de Licence – PDF | 853.48 Ko

Eléments de cadrage national des attendus pour les C.P.G.E. – PDF | 399.27 Ko

Connaissances et compétences attendues pour la réussite dans les différentes spécialités des sections de techniciens supérieurs conduisant à un brevet de technicien supérieur

Vous pouvez également consulter les attendus de chacune des formations proposées par Parcoursup en vous connectant au site. Que vous soyez en terminale ou non. www.parcoursup.fr

Quelles sont les spécialités proposées ?

  • Éducation physique, pratiques et culture sportives.

    Programme

  • Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques :

    Étude de différents enjeux politiques, sociaux et économiques majeurs. Programme

  • Humanités, littérature et philosophie :

    Étude de la littérature et de la philosophie de toutes les époques par la lecture et la découverte de nombreux textes. De cette façon, l’élève affine sa pensée et de développer sa culture. Programme

  • Langues, littératures et cultures étrangères ou régionales :

    Cette spécialité a pour but de consolider la maîtrise d’une langue vivante étrangère (l’allemand, l’anglais, l’espagnol, italien ou langue régionale). Elle permet également d’acquérir une culture approfondie et diverse relative à la langue étudiée. Programme

  • Littérature, langues et cultures de l’Antiquité :
    Propose une étude approfondie de la langue, la littérature, l’histoire des civilisations grecque ou romaine. Cette option les met constamment en regard avec notre monde contemporain. Programme

  • Mathématiques :

    « Algèbre », « Analyse », « Géométrie », «Probabilités et statistique» et «Algorithmique et programmation» Programme

  • Numérique et science informatique :

    « histoire de l’informatique », « représentation et traitement de données », « interactions homme-machine », « algorithmes », « langage et programmation ». Programme

  • Physique-chimie :

    « Organisation et transformations de la matière », « Mouvement et interactions », « L’énergie : conversions et transferts » et « Ondes et signaux ». Programme

  • Science de l’ingénieur :

    « mécanique », « électricité », « informatique et numérique ». Programme

  • Sciences de la vie et de la Terre :

    « La Terre, la vie et l’organisation du vivant ». « Les enjeux planétaires contemporains » et « Le corps humain et la santé ». Programme

  • Sciences économiques et sociales :

    concepts, méthodes et problématiques essentiels de la science économique, de la sociologie et de la science politique. Programme

  • Arts

    Arts du cirque. Programme
    Arts plastiques. Programme
    Cinéma-audiovisuel. Programme
    Danse. Programme
    Histoire des arts. Programme
    Musique. Programme
    Théâtre. Programme

  • Biologie-écologie (uniquement dans l’enseignement agricole) :

    Cette spécialité a pour objectifs la construction d’une culture scientifique solide, la formation de l’esprit critique et la préparation aux études supérieures. Elle forme notamment dans les domaines de l’agronomie, de l’écologie, de la santé humaine et animale, du sport.

 

Découvrez les horaires du cycle terminal de la voie générale (classes de 1ère et terminale)

Je veux être accompagné !

Pour bénéficier d’un accompagnement dans le choix des spécialités, n’hésitez pas à nous contacter ou découvrir nos bilans d’orientation scolaire.