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Gérer le comportement oppositionnel d’un enfant  TDAH

Gérer le comportement oppositionnel d’un enfant TDAH

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En tant que parent, il est possible que le comportement de votre enfant atteint de TDA/H soit problématique. Les groupes d’habiletés parentales de Barkley  forment les parents à adopter des stratégies pour gérer le comportement oppositionnel de leur enfant.

Les jeunes concernés par le TDA/H développent parfois des troubles oppositionnels. On trouve un certain nombre de causes à cela.

  • En premier lieu, ces enfants souffrent facilement de frustration. Ils ont souvent du mal à se concentrer, à suivre des instructions et à terminer les tâches. Cette frustration peut conduire à des comportements oppositionnels, des crises de colère ou de la désobéissance.
  • L’aversion à la frustration est un trait très souvent retrouvé chez les jeunes qui présentent des troubles oppositionnels.
  • Ils peuvent également connaître des difficultés de régulation émotionnelle. C’est également générateur de comportements opposants. Un enfant peut réagir agressivement lorsqu’il est confronté à une situation anxiogène.
  • Les enfants TDA/H sont par ailleurs fréquemment plus sensibles au stress environnemental. Des changements dans leur environnement, des modifications de routine, des conflits familiaux ou des pressions scolaires peuvent les amener à adopter un comportement opposant.
  • Ces jeunes rencontrent aussi parfois des difficultés à communiquer de manière efficace. Ce qui peut conduire à des malentendus ou à une mauvaise interprétation de leurs intentions. Cette incompréhension peut à son tour nourrir leur frustration et provoquer des comportements inadaptés. Comportement oppositionnel TDAH barkley

Heureusement, tous les enfants atteints de TDA/H ne développent pas des comportements opposants. Cependant, pour les parents de ceux qui le font, il est important de comprendre les facteurs qui contribuent à ces comportements afin de les gérer de manière appropriée. Comportement oppositionnel TDAH barkley

C’est là que les groupes d’habiletés parentales de Barkley peuvent aider. Ils apportent aux parents des compétences pratiques pour mieux comprendre le trouble et aider leur enfant à développer des compétences d’adaptation. L’objectif est de contrôler le comportement oppositionnel lié au TDAH.

Les sujets abordés dans ces groupes sont la communication efficace, la gestion des comportements difficiles, la promotion de l’autonomie et l’amélioration des compétences sociales.
Les parents apprennent également des stratégies pour améliorer l’environnement à la maison et à l’école pour leur enfant.Comportement oppositionnel TDAH barkley

Les méthodes éducatives de Barkley reposent sur plusieurs principes clés visant à améliorer le fonctionnement social, émotionnel et comportemental de leur enfant.

Les points essentiels de la méthode mise en œuvre dans ces groupes sont les suivants :

  • Comprendre les caractéristiques du TDA/H et accepter l’enfant tel qu’il est. Cela aide les parents à adopter une approche positive et proactive pour aider leur enfant à gérer ses symptômes.
  • Reconnaître et renforcer les comportements positifs au lieu de se concentrer uniquement sur les comportements négatifs. Cela aide l’enfant à se sentir valorisé et soutenu, ce qui renforce sa confiance en lui et son estime de soi.
  • Mettre en place des stratégies de renforcement pour encourager les comportements attendus et réduire les comportements opposants.
  • Utiliser des conséquences appropriées aux comportements inappropriés de leur enfant. Apprendre à utiliser des sanctions éducatives efficaces et respectueuses de l’enfant.
  • Communiquer efficacement avec son enfant et écouter attentivement ses besoins et ses préoccupations afin de renforcer la relation et améliorer la compréhension mutuelle.

En appliquant les principes éducatifs de Barkley, les parents développent des compétences pour aider leur enfant atteint de TDA/H. Ainsi, il apprend à gérer ses symptômes et à développer des comportements positifs.Ces groupes sont structurés en plusieurs étapes :

  1. Introduction. Cette première étape vous permet  de vous familiariser avec les autres participants. Les parents auront l’occasion de discuter de leur expérience avec le TDA/H de leur enfant. Un groupe Barkley est également un groupe de soutien mutuel.
  2. Éducation. À cette étape vous aurez une compréhension plus approfondie du TDA/H et de ses effets sur le comportement de votre enfant.
  3. Développement des compétences. Vous apprendrez comment aider votre enfant à gérer les symptômes du TDA/H. Vous apprendrez également à mettre en place des stratégies de communication efficace. L’objectif est savoir gérer les comportements difficiles. C’est également de promouvoir l’autonomie et le développement des compétences sociales de votre enfant.
  4. Mise en application. Ce sera le moment de mettre en pratique les compétences qu’ils ont apprises dans le groupe en utilisant des exemples de situations réelles qu’ils ont rencontrées à la maison ou à l’école. Les animateurs du groupe donneront des commentaires et des conseils pour vous aider à améliorer votre approche.
  5. Consolidation des compétences. Cette dernière étape vous permet d’intégrer les compétences acquises dans votre vie quotidienne. De cette manière, vous pourrez continuer à soutenir votre enfant.

L’objectif est de fournir aux parents un soutien continu et des compétences pratiques pour aider leur enfant à vivre avec le TDA/H.

Les parents qui assistent à ces groupes se sentent plus confiants dans leur capacité à gérer les comportements de leur enfant. Ils  les aident aussi à développer leurs compétences d’adaptation. En outre, le groupe offre aux parents un soutien émotionnel et l’occasion de rencontrer d’autres parents qui font face aux mêmes difficultés.

Si vous êtes un parent d’un enfant atteint de TDA/H, les groupes d’habiletés parentales de Barkley constituent une option précieuse. Ils vous aideront à mieux comprendre la situation de votre enfant et à améliorer la vie de votre famille.

Si vous êtes à la recherche d’astuces pour accompagner la scolarité de votre enfant, vous pouvez également vous référer à cet article : https://eklosia.com/comprendre-le-tdah

L’association TDA/H France est également une source d’informations très précieuse.

 

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Le mode diffus

Le mode diffus

Dans la scolarité, on valorise largement l’attention et la concentration. C’est pourtant une erreur.

Être attentif et concentré est pour la plupart des gens l’alpha et l’oméga des apprentissages. On sait pourtant maintenant que notre cerveau a tout autant besoin de temps libre que de concentration.

Deux modes d’activité cérébrale complémentaires s’opposent : « le mode de fonctionnement concentré » et « le mode diffus».

Ces deux modes s’associent à différentes fonctions cognitives et à des états mentaux distincts. Dans cet article, nous examinerons les différences entre le mode par défaut et le mode concentré, ainsi que les implications de ces deux modes pour la santé mentale et le bien-être.

Le mode de fonctionnement diffus.

La théorie du Réseau du mode par défaut (RMD) ou mode diffus est une théorie de neurosciences qui décrit l’activité cérébrale qui se produit lorsque l’esprit est au repos ou ne se concentre pas sur une tâche spécifique.

Selon cette théorie, le cerveau est constitué d’un réseau de régions cérébrales qui s’activent de manière cohérente lorsqu’un individu est au repos et qu’il n’a pas d’objectif spécifique en tête. Dans ce mode, le cerveau a une activité électrique et métabolique faible à modérée dans de nombreuses régions, plutôt qu’une activité intense dans une seule région.

Le mode diffus intervient dans un certain nombre de fonctions mentales supérieures. Il s’agit de la réflexion introspective, la planification de l’avenir, la mémoire autobiographique et la pensée créative. Il joue également un rôle dans la reconnaissance de soi, la théorie de l’esprit (la capacité de comprendre les pensées et les émotions des autres) et la gestion des émotions.
Le mode diffus est essentiel pour le traitement et l’intégration de l’information dans le cerveau. Mais il l’est aussi pour la coordination entre les différentes régions cérébrales. Les recherches révèlent que l’activité cérébrale dans ce réseau est altérée chez les personnes atteintes de troubles neurologiques. C’est le cas de la maladie d’Alzheimer et du trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH).

Le mode de fonctionnement diffus est plus actif lorsque nous sommes seuls ou que nous sommes engagés dans des activités qui n’exigent pas notre attention immédiate, comme la marche, la méditation ou la rêverie.

Il existe plusieurs façons de favoriser le passage en mode de fonctionnement diffus :

Prendre des pauses régulières. Cela peut être aussi simple que de prendre une pause de 10 à 15 minutes toutes les heures ou deux heures.

Pratiquez la méditation : elle permet de calmer votre esprit, de vous concentrer sur votre respiration et de vous aider à entrer dans un état de relaxation profonde.

Promenez-vous, de préférence dans la nature : les promenades dans la nature favorisent une augmentation de l’activité cérébrale dans le mode de fonctionnement diffus. Le simple fait de marcher dans un environnement naturel vous aide à vous concentrer sur vos pensées et à entrer dans un état de réflexion introspective.

Ayez des activités créatives comme la peinture, la musique ou l’écriture. Ces activités vous permettent d’entrer en mode de fonctionnement diffus. Elles stimulent votre cerveau de manière, favorisent la pensée divergente et encouragent la réflexion introspective.

En général, toutes les activités qui vous permettent de vous détendre et de vous concentrer sur vos pensées favorisent le passage en mode diffus.

Il est important de trouver ce qui fonctionne le mieux pour vous et de l’incorporer régulièrement dans votre routine quotidienne.

En revanche, lorsque nous sommes concentrés sur une tâche, le mode de fonctionnement diffus est inhibé. Le mode de fonctionnement focalisé, qui implique une activité cérébrale plus intense et plus localisée, prend le relais.

Le mode concentré.

Ce mode d’activité, quant à lui, correspond à une activité cérébrale ciblée et intentionnelle. Il se caractérise par une activation dans les régions du cortex préfrontal dorsolatéral et du cortex pariétal supérieur.

Le mode concentré intervient lorsque nous sommes engagés dans une tâche spécifique qui exige notre attention et notre concentration. En général, ce mode s’associe à une meilleure performance cognitive. Il nous permet de traiter efficacement l’information et d’atteindre nos objectifs.

Le mode par défaut et le mode concentré sont des états mentaux distincts. Ils ont des implications importantes pour la santé mentale et le bien-être.

Le mode par défaut est souvent associé à l’anxiété, à la rumination mentale et à la dépression. Les personnes qui ont tendance à passer beaucoup de temps dans le mode par défaut peuvent avoir du mal à se concentrer sur des tâches spécifiques et peuvent être plus sujettes à l’inquiétude et à l’appréhension.

À l’inverse, les personnes anxieuses ou déprimées peuvent également éviter les activités favorisant le mode diffus qui leur donne le sentiment d’accroître leur rumination.

Le mode concentré est souvent associé à une meilleure santé mentale et à un plus grand bien-être. Les personnes capables de se concentrer efficacement sur des tâches spécifiques ont tendance à être moins anxieuses et moins déprimées que celles qui passent beaucoup de temps dans le mode par défaut.

Passer plus facilement du mode par défaut au mode concentré améliore la santé mentale et le bien-être général.

Il existe donc plusieurs façons de favoriser le passage en mode de fonctionnement concentré :

Planifiez et établissez des objectifs clairs : déterminez clairement les tâches que vous devez accomplir et définissez des objectifs précis. Cela vous aidera à vous concentrer sur les tâches importantes et à éviter les distractions.

Éliminez les distractions : éteignez votre téléphone portable, fermez les réseaux sociaux et éloignez-vous des sources de distractions potentielles.

Créez un environnement calme et propice à la concentration.

Utilisez des techniques de gestion du temps, comme la technique Pomodoro, qui consiste à travailler en blocs de temps définis avec des pauses régulières. Cela vous aidera à rester concentré pendant de courtes périodes.

Pratiquez la méditation. Elle améliore votre capacité à vous concentrer. Pratiquez la respiration profonde et concentrez-vous sur un objet spécifique pour améliorer votre concentration.
Établissez une routine régulière pour vos tâches quotidiennes afin de vous entraîner à vous concentrer plus efficacement. Cela vous aidera également à éviter les distractions inutiles.

Évitez de vous surcharger d’informations en limitant votre exposition aux médias sociaux, aux e-mails et aux autres distractions. Cela vous aidera à vous concentrer sur les tâches importantes.

Faites de l’exercice régulièrement pour améliorer votre capacité de concentration. L’exercice aide à réduire le stress et à augmenter la production de neurotransmetteurs qui améliorent la concentration.

En général, pour favoriser le passage en mode concentré, il est important de créer un environnement calme et propice à la concentration, d’établir des objectifs clairs, de pratiquer la méditation et d’éviter les distractions inutiles.

Il est également important de se donner des pauses régulières pour éviter la fatigue mentale.

Trouvez les stratégies qui fonctionnent le mieux pour vous et incorporez-les dans votre routine quotidienne.

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L’anxiété de performance

L’anxiété de performance

L’anxiété de performance chez les adolescents : comment la reconnaître et les aider à la surmonter

Avertissement : l’évaluation et la prise en charge d’une anxiété sévère relèvent d’un professionnel de santé mentale. Cet article n’a pas vocation à remplacer l’avis d’un psychologue ou d’un psychiatre.

L’anxiété de performance touche aujourd’hui de nombreux adolescents, souvent des jeunes sérieux, investis, soucieux de bien faire. Pour eux, la moindre évaluation – un contrôle, un exposé, un match, une audition – peut devenir une source de tension intense. Dans les familles, cette anxiété est parfois difficile à comprendre : elle peut ressembler à de la procrastination, à de la démotivation ou à un comportement opposant. Pourtant, à l’intérieur, l’adolescent vit une pression très forte, nourrie par la peur d’échouer, la crainte du regard des autres et l’impression que sa valeur dépend du résultat.

L’école occupe un rôle central dans cette dynamique. Mais l’anxiété de performance ne se limite pas au scolaire : elle apparaît aussi dans les pratiques sportives, les disciplines artistiques ou toute situation où l’adolescent se sent exposé. Plus cette pression s’installe, plus elle modifie le rapport de l’adolescent à ses apprentissages et à lui-même. C’est ainsi que certains jeunes, pourtant compétents, perdent leurs moyens ou se retrouvent incapables d’exploiter leurs ressources au moment de l’évaluation.

Comprendre l’anxiété de performance chez les adolescents

L’anxiété de performance est une réaction anxieuse qui survient lorsqu’un adolescent anticipe une situation d’évaluation. Il redoute de décevoir, d’être jugé, de ne pas être à la hauteur. Cette anticipation active les circuits neurobiologiques du stress : le corps se prépare à affronter une menace, même lorsqu’il n’y en a pas objectivement.
Tension musculaire, accélération cardiaque, respiration rapide : ce sont des réactions normales, mais elles entravent la mémoire de travail, la capacité de concentration et l’accès aux connaissances. L’adolescent connaît ses leçons, mais n’arrive plus à les mobiliser. Cette perte de contrôle subjective nourrit à son tour l’anxiété de performance.

Cette anxiété n’est pas un manque de volonté. Elle découle d’un décalage entre l’enjeu perçu et les ressources que l’adolescent pense avoir pour y répondre. Certains jeunes à haut potentiel, très exigeants envers eux-mêmes, sont particulièrement concernés. D’autres, présentant un TDA/H ou des troubles d’apprentissage, vivent l’évaluation avec une charge cognitive supérieure à la moyenne, ce qui renforce la pression interne.

Comment reconnaître l’anxiété de performance : les signes qui doivent alerter

Des manifestations physiques et comportementales

Les premiers signes sont souvent somatiques : maux de ventre, nausées, tensions musculaires, tremblements, palpitations, sensation de boule dans la gorge. Certains adolescents deviennent irritable, d’autres se replient. Ces manifestations ne sont pas exagérées : elles traduisent un stress physiologique réel.

Apparition de troubles du sommeil

De nombreux adolescents anxieux de performance dorment mal : difficultés d’endormissement, réveils fréquents, cauchemars. Ce déficit de sommeil perturbe la régulation émotionnelle, la concentration et le maintien d’un rythme de travail soutenu.

Ruminations, doutes, anticipation du pire

L’adolescent se projette dans un scénario d’échec : il imagine perdre ses moyens, oublier tout ce qu’il a appris, ou être jugé. Ces pensées intrusives occupent son attention et l’empêchent de préparer sereinement l’échéance.

Chute de la concentration et de l’efficacité

Lorsque l’anxiété prend le dessus, l’adolescent apprend « dans le vide ». Il relit ses cours, mais ne retient pas. Il sait qu’il connaît la matière, sans pouvoir y accéder. Cette sensation d’incompétence temporaire renforce la peur d’échouer.

Procrastination et évitement

La procrastination est une stratégie d’apaisement à court terme : repousser la tâche permet de faire baisser l’anxiété… mais la renforce ensuite. Dans certains cas, l’évitement peut devenir massif : refus d’aller à l’école, désengagement total, crises au moment des évaluations.

Pourquoi votre adolescent développe-t-il une anxiété de performance ?

Il n’y a jamais une cause unique : l’anxiété de performance résulte généralement d’une interaction entre le tempérament de l’adolescent, son histoire scolaire, les attentes de son entourage et son rapport à l’erreur.

L’adolescent peut ressentir une pression explicite ou implicite

Lorsque la réussite scolaire est très valorisée, l’adolescent peut interpréter la moindre erreur comme un échec personnel. Ce phénomène est amplifié si les attentes sont perçues comme irréalistes, porteuses d’enjeux d’orientation, ou comme conditionnant la fierté parentale.

Ou faire l’objet de critiques, remarques répétées, comparaisons

Les comparaisons – entre frères et sœurs, cousins, camarades – alimentent une compétition permanente. Certains adolescents vivent alors chaque évaluation comme un verdict, non comme une étape.

A l’inverse, la surprotection peut entraîner une faible tolérance à l’échec

Les adolescents qui n’ont pas appris à traverser l’échec interprètent toute difficulté comme un danger. La surprotection – faire à la place, anticiper chaque difficulté, éviter la frustration – empêche la construction de compétences d’autonomie et de régulation.

L’adolescent peut également ressentir une pression sociale

À l’adolescence, le regard des pairs est central. Le moindre faux pas semble visible, amplifié, interprété. Cette exposition permanente augmente la vulnérabilité à l’anxiété de performance.

Facteurs personnels : troubles d’apprentissage, TDA/H, estime de soi fragile

Les adolescents présentant un TDA/H, des troubles DYS ou une faible estime de soi sont particulièrement concernés. Ils doivent souvent fournir un effort supérieur pour atteindre un résultat équivalent à leurs pairs. L’évaluation devient alors un révélateur de leurs limites perçues.

Événements de vie stressants

Harcèlement, séparation, déménagement, conflits familiaux : ces événements fragilisent l’équilibre psychique et augmentent la vulnérabilité à l’anxiété de performance.

Comment aider un adolescent qui souffre d’anxiété de performance ?

Travailler sur la mise en situation progressive

Pour certains adolescents, la répétition graduée d’une tâche dans un contexte sécurisé permet d’abaisser la menace perçue. Pour d’autres, un travail excessif est un marqueur d’anxiété : dans ce cas, il faut réduire la charge plutôt que la renforcer.

Introduire la visualisation positive

La visualisation n’est pas un exercice de pensée magique, mais une technique validée en préparation mentale. Imaginer une situation réussie améliore l’accès aux ressources cognitives et renforce le sentiment de contrôle.

Utiliser respiration lente et cohérence cardiaque

Pratiquées régulièrement, ces techniques réduisent la réponse physiologique au stress et améliorent la stabilité émotionnelle. Elles sont particulièrement utiles avant les contrôles ou les épreuves sportives.

Encourager une activité physique régulière, mais non compétitive

L’exercice modéré stabilise l’humeur et abaisse l’activation physiologique. À l’inverse, une pratique sportive centrée sur la performance peut entretenir l’anxiété.

Ajuster le discours familial

Il est essentiel de rappeler que l’erreur est une étape, non un jugement. L’adolescent doit entendre que la perfection n’est ni attendue ni souhaitable, et que sa valeur ne dépend jamais d’une note.

Surveiller les facteurs aggravants : caféine, boissons énergisantes, cannabis

La caféine augmente l’activation physiologique. Le cannabis altère la mémoire de travail, la vitesse de traitement et augmente la vulnérabilité à l’anxiété. Chez les adolescents anxieux de performance, ces substances aggravent les difficultés.

Valoriser les points forts et varier les sujets de conversation

Si les discussions familiales tournent uniquement autour des résultats, l’anxiété augmente. S’intéresser aux centres d’intérêt, aux réussites non scolaires et à la vie sociale permet de rééquilibrer le cadre.

Savoir quand consulter

Lorsque l’anxiété de performance entraîne une souffrance importante, un évitement scolaire ou des symptômes somatiques persistants, une consultation est nécessaire. Un psychologue peut aider l’adolescent à comprendre ses mécanismes internes et à développer des stratégies d’adaptation solides.

Conclusion

L’anxiété de performance n’est pas un caprice, ni une fragilité psychologique. C’est un phénomène fréquent, documenté, et qui reflète la façon dont l’adolescent se perçoit dans les situations d’évaluation. En comprenant ses mécanismes et en ajustant le cadre familial, vous pouvez aider votre enfant à retrouver un rapport plus apaisé aux apprentissages, à la réussite et à lui-même.

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Spécialités de première générale : ce qu’il faut savoir avant de les choisir

Spécialités de première générale : ce qu’il faut savoir avant de les choisir

Choisir ses spécialités de première générale ne doit pas se faire à la légère, mais on n’engage pas non plus sa vie toute entière !

Le choix des spécialités en première générale est une étape cruciale dans le parcours scolaire de votre enfant. C’est une décision qui peut influencer non seulement sa réussite au lycée, mais aussi son orientation post-bac. En tant que parent, il est naturel de vouloir accompagner et conseiller votre enfant dans ce processus. Cependant, avec les nombreuses options disponibles et les enjeux importants, il peut être difficile de savoir par où commencer au moment de choisir ses spécialités de première générale.

A quoi servent les spécialités de première générale ?

Elles permettent aux lycéens de :

  • choisir des enseignement qui correspondent à leurs goûts et les motivent.
  • préparer leur orientation postbac en suivant des enseignements qui les y préparent.

 

Pourquoi trois spécialités en 1ère et deux en terminale ?

  • Pour élargir sa culture.
  • Pour tester des spécialités de première générale et conforter son choix en terminale.

Combien faut-il choisir de spécialités ?

  • Il y a trois spécialités en 1ère et deux en terminale pour une durée totale de 12 heures sur chaque niveau (3×4 en 1ère et 2×6 en terminale)

Comment combiner les spécialités ?

Il ne faut pas chercher à reconstituer les anciennes séries de lycée en choisissant ses spécialités. Au contraire il faut suivre ses goûts et ses capacités.

Il est risqué de se forcer à suivre une spécialité en supposant qu’elle ouvrira plus de portes si on n’est pas sûr d’y réussir. C’est typiquement le cas des mathématiques que choisissent beaucoup de lycéens qui finissent par se retrouver en difficulté avec des notes qui au final ne leur ouvriront aucune porte.

La loi prévoit que chaque élève puisse combiner les spécialités de son choix. Cependant certains lycées proposent des menus, c’est illégal.
Tous les lycées ne proposent pas non plus toutes les spécialités. Ainsi, les spécialités artistiques par exemple, sont rares, les spécialités de langues anciennes (et encore plus le grec que le latin) aussi. C’est également le cas de la spécialité EPS.

Est-il indispensable de choisir ses spécialités de première générale en fonction de Parcoursup?

Plutôt non
En dehors des classes préparatoires scientifiques et des études de santé, peu de formations postbac ont une grande exigence sur les spécialités suivies en lycée. Donc, ce qui est important c’est la qualité de la candidature : notes, appréciations, motivation.

Il faut donc avoir conscience de ses softskills et les développer. Davantage que le choix de telle ou telle spécialité, il est par conséquent essentiel, pour toutes les formations de :

  • Disposer de bonnes compétences d’expression écrite et orale (bien parler et écrire sans fautes).
  • Savoir communiquer à l’écrit comme à l’oral (savoir se faire comprendre et savoir convaincre).
  • Se montrer autonome et organisé dans son travail.
  • Être capable de travailler en équipe.
  • rester curieux et désireux d’apprendre.
    De toutes façons, si on a fait le choix de la voie générale, c’est que l’on est un élève désireux d’approfondir ses connaissances et de poursuivre des études plutôt longues.

Pour aller plus loin, vous pouvez consulter les attendus qui sont les connaissances et les compétences tacitement requises par les formations d’enseignement supérieur. Ils sont explicités pour permettre aux lycéens de formuler des choix éclairés.

Eléments de cadrage national des attendus pour les mentions de Licence – PDF | 853.48 Ko

Eléments de cadrage national des attendus pour les C.P.G.E. – PDF | 399.27 Ko

Connaissances et compétences attendues pour la réussite dans les différentes spécialités des sections de techniciens supérieurs conduisant à un brevet de technicien supérieur

Vous pouvez également consulter les attendus de chacune des formations proposées par Parcoursup en vous connectant au site. Que vous soyez en terminale ou non. www.parcoursup.fr

Quelles sont les spécialités proposées ?

  • Éducation physique, pratiques et culture sportives.

    Programme

  • Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques :

    Étude de différents enjeux politiques, sociaux et économiques majeurs. Programme

  • Humanités, littérature et philosophie :

    Étude de la littérature et de la philosophie de toutes les époques par la lecture et la découverte de nombreux textes. De cette façon, l’élève affine sa pensée et de développer sa culture. Programme

  • Langues, littératures et cultures étrangères ou régionales :

    Cette spécialité a pour but de consolider la maîtrise d’une langue vivante étrangère (l’allemand, l’anglais, l’espagnol, italien ou langue régionale). Elle permet également d’acquérir une culture approfondie et diverse relative à la langue étudiée. Programme

  • Littérature, langues et cultures de l’Antiquité :
    Propose une étude approfondie de la langue, la littérature, l’histoire des civilisations grecque ou romaine. Cette option les met constamment en regard avec notre monde contemporain. Programme

  • Mathématiques :

    « Algèbre », « Analyse », « Géométrie », «Probabilités et statistique» et «Algorithmique et programmation» Programme

  • Numérique et science informatique :

    « histoire de l’informatique », « représentation et traitement de données », « interactions homme-machine », « algorithmes », « langage et programmation ». Programme

  • Physique-chimie :

    « Organisation et transformations de la matière », « Mouvement et interactions », « L’énergie : conversions et transferts » et « Ondes et signaux ». Programme

  • Science de l’ingénieur :

    « mécanique », « électricité », « informatique et numérique ». Programme

  • Sciences de la vie et de la Terre :

    « La Terre, la vie et l’organisation du vivant ». « Les enjeux planétaires contemporains » et « Le corps humain et la santé ». Programme

  • Sciences économiques et sociales :

    concepts, méthodes et problématiques essentiels de la science économique, de la sociologie et de la science politique. Programme

  • Arts

    Arts du cirque. Programme
    Arts plastiques. Programme
    Cinéma-audiovisuel. Programme
    Danse. Programme
    Histoire des arts. Programme
    Musique. Programme
    Théâtre. Programme

  • Biologie-écologie (uniquement dans l’enseignement agricole) :

    Cette spécialité a pour objectifs la construction d’une culture scientifique solide, la formation de l’esprit critique et la préparation aux études supérieures. Elle forme notamment dans les domaines de l’agronomie, de l’écologie, de la santé humaine et animale, du sport.

 

Découvrez les horaires du cycle terminal de la voie générale (classes de 1ère et terminale)

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Motiver un adolescent

Motiver un adolescent

Comment motiver un adolescent ?

Motiver un adolescent peut être un défi, mais en utilisant la théorie de l’autodétermination, vous pouvez aider votre enfant à développer une motivation interne et durable.

Selon cette théorie, la motivation est influencée par trois besoins fondamentaux : la compétence, l’autonomie et l’appartenance.

La compétence c’est la perception d’avoir les compétences nécessaires pour réussir dans une tâche. Lorsque les individus perçoivent qu’ils ont les compétences pour réussir, ils sont plus motivés à se lancer dans une activité.

L’autonomie correspond au besoin de contrôler sa propre vie et ses activités. Nous sommes plus motivés lorsqu’ils nous pouvons prendre nos propres décisions et être responsables de notre propre vie.

L’appartenance renvoie au besoin de se sentir en lien avec les autres. Les individus qui ont des relations positives avec les autres sont plus motivés lorsqu’ils se sentent appréciés et connectés.

Selon Deci et Ryan, lorsque ces besoins sont satisfaits, les individus sont plus motivés et engagés dans leurs activités. Lorsque ces besoins ne sont pas satisfaits, la motivation est réduite.

La théorie de l’autodétermination distingue deux types de motivation : la motivation intrinsèque et la motivation extrinsèque.

La première vient de l’intérieur de l’individu.
La seconde vient de facteurs externes, tels que les récompenses ou les sanctions.

La théorie de l’autodétermination suggère que la motivation intrinsèque est plus durable et plus efficace que la motivation extrinsèque.

Pour motiver votre adolescent, vous pouvez :

  • Lui offrir des occasions de développer sa compétence. C’est-à-dire la perception qu’il a de son propre pouvoir de contrôler son environnement.

    Les adolescents veulent savoir qu’ils sont capables de réussir. En leur offrant des défis appropriés à leur niveau, vous aidez à renforcer leur confiance en eux et leur estime de soi.

Voici quelques activités qui peuvent améliorer le sentiment de compétence chez les adolescents :

Les occasions d’apprendre ou de développer des compétences et de se développer en tant que personnes : les cours de cuisine, de programmation informatique et de bricolage…

Les activités de leadership, telles que les programmes de mentorat scolaire, les activités de bénévolat et les activités en groupe, qui donnent aux adolescents l’occasion de prendre des décisions et de diriger d’autres personnes.

Les situations de résolution de problèmes, notamment en groupe, qui donnent aux adolescents l’occasion de développer leur capacité à résoudre des problèmes et à prendre des décisions.

Les opportunité de se dépasser, notamment les activités de plein air, qui donnent aux adolescents l’occasion de repousser leurs limites et de développer leur confiance en soi.

Les activités de prise de parole en public, telles que les débats scolaires, les présentations et les activités de théâtre, qui donnent aux adolescents l’occasion de développer leur confiance en leur capacité à communiquer efficacement avec les autres.

Il est important d’encourager les adolescents à explorer différentes activités. Ainsi ils développent leur sentiment de compétence et gagnent de nouvelles capacités à se préparer à l’avenir.

Confier des responsabilités à un adolescent améliore son sentiment de compétence et renforce sa confiance en soi. C’est ainsi que l’on peut mieux motiver un adolescent.

Voici quelques types de responsabilités que vous pouvez confier à un adolescent :

    • Des responsabilités domestiques, telles que faire le ménage, la vaisselle ou la lessive.
    • Des responsabilités envers les animaux de compagnie, telles que nourrir et promener le chien.
    • Des responsabilités financières, telles que gérer un budget ou planifier des achats, qui permettent de comprendre les enjeux financiers et d’apprendre à prendre des décisions judicieuses sur l’utilisation de l’argent.
    • Des responsabilités en matière de soins pour les jeunes enfants, telles que s’occuper des frères et sœurs plus jeunes.
    • Des responsabilités en matière de planification et d’organisation : planifier une fête ou un voyage.

Il est important de trouver un équilibre entre les responsabilités confiées aux adolescents et leur capacité à les gérer afin d’éviter de les surcharger. Il est bien évident également que ce type de responsabilité ne peut pas être confiée subitement à une personne à son entrée dans l’adolescence, mais qu’elles doivent avoir été introduites progressivement depuis son enfance.

Les parents doivent guider et aider les adolescents tout au long du processus pour les aider à réussir et à se sentir compétents.

Donnez à votre adolescent un sentiment d’autonomie. Les adolescents veulent être responsables de leur propre vie. En les laissant prendre des décisions importantes et en respectant leurs choix, vous renforcez leur sentiment d’autonomie.

Les activités qui peuvent améliorer le sentiment d’autonomie chez les adolescents sont par exemple :

    • Les activités artistiques et créatives, telles que la peinture, la danse, la musique et le théâtre, qui permettent aux adolescents de s’exprimer et d’exprimer leur créativité.
    • Les activités sportives, qui encouragent les adolescents à travailler en équipe et à améliorer leur forme physique.
    • Les activités de bénévolat, telles que la participation à des programmes associatifs ou à des projets de service, qui offrent l’occasion de s’investir socialement et de développer le sens de l’empathie.
    • Les activités de voyage et les activités de plein air, qui aident les adolescents à explorer de nouveaux horizons et à découvrir le monde qui les entoure.

Entretenez le sentiment d’appartenance. Les adolescents ont besoin de se sentir en lien avec les autres. En encourageant des relations positives avec les amis et la famille, en les incluant dans des activités de groupe et en valorisant leur contribution, vous pouvez aider votre adolescent à se sentir connecté et apprécié.

Voici quelques activités qui peuvent améliorer le sentiment d’appartenance chez les adolescents :

    • Les activités en groupe, telles que les activités sportives d’équipe, les clubs scolaires et les associations, qui offrent aux adolescents l’occasion d’entrer en relation avec d’autres personnes ayant des intérêts similaires.
    • Les activités de loisirs, telles que les sorties au cinéma, les concerts et les jeux.
    • Les activités familiales, telles que les vacances en famille, les activités de cuisine et les jeux de société, qui permettent aux adolescents de se connecter avec leurs proches et de renforcer leurs liens familiaux.

La motivation ne peut pas être imposée de l’extérieur. Pour que la motivation soit véritablement durable, elle doit venir de l’intérieur de l’adolescent. Les parents peuvent aider en fournissant un environnement positif et en encourageant leur enfant à explorer leurs intérêts et à développer leur propre but et sens.

Est-ce une bonne idée d’utiliser des récompenses pour motiver un adolescent ?

Les récompenses peuvent temporairement augmenter la motivation d’un adolescent, mais elles risquent de réduire la motivation intrinsèque à long terme.

Les récompenses extrinsèques peuvent faire en sorte que l’adolescent soit moins motivé par l’intérêt ou la passion qu’il a pour une activité et plus par la récompense en elle-même. Il a été prouvé que les activités soutenues par des récompenses, même intéressantes, sont abandonnées rapidement dès lors que la source de motivation extrinsèque disparaît (récompense).

Cependant, cela dépend de la façon dont les récompenses sont utilisées. Des récompenses bien choisies qui sont perçues comme des signes de reconnaissance pour les efforts déployés peuvent renforcer la motivation. Par exemple, les félicitations pour un travail bien fait peuvent aider à augmenter la perception de compétence et donc la motivation.

Il est important de noter que les récompenses peuvent être efficaces pour encourager certains comportements, mais il est également important de mettre en place un environnement qui encourage l’autonomie, la compétence et l’appartenance, afin de renforcer la motivation intrinsèque.

En conclusion, il est possible d’utiliser des récompenses pour motiver un adolescent, mais cela doit être fait avec précaution pour ne pas réduire la motivation intrinsèque. Il est préférable de se concentrer sur la création d’un environnement qui encourage les besoins fondamentaux de compétence, d’autonomie et d’appartenance.

 

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