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Spécialités de première générale : ce qu’il faut savoir avant de les choisir

Spécialités de première générale : ce qu’il faut savoir avant de les choisir

Choisir ses spécialités de première générale ne doit pas se faire à la légère, mais on n’engage pas non plus sa vie toute entière !

Le choix des spécialités en première générale est une étape cruciale dans le parcours scolaire de votre enfant. C’est une décision qui peut influencer non seulement sa réussite au lycée, mais aussi son orientation post-bac. En tant que parent, il est naturel de vouloir accompagner et conseiller votre enfant dans ce processus. Cependant, avec les nombreuses options disponibles et les enjeux importants, il peut être difficile de savoir par où commencer au moment de choisir ses spécialités de première générale.

A quoi servent les spécialités de première générale ?

Elles permettent aux lycéens de :

  • choisir des enseignement qui correspondent à leurs goûts et les motivent.
  • préparer leur orientation postbac en suivant des enseignements qui les y préparent.

 

Pourquoi trois spécialités en 1ère et deux en terminale ?

  • Pour élargir sa culture.
  • Pour tester des spécialités de première générale et conforter son choix en terminale.

Combien faut-il choisir de spécialités ?

  • Il y a trois spécialités en 1ère et deux en terminale pour une durée totale de 12 heures sur chaque niveau (3×4 en 1ère et 2×6 en terminale)

Comment combiner les spécialités ?

Il ne faut pas chercher à reconstituer les anciennes séries de lycée en choisissant ses spécialités. Au contraire il faut suivre ses goûts et ses capacités.

Il est risqué de se forcer à suivre une spécialité en supposant qu’elle ouvrira plus de portes si on n’est pas sûr d’y réussir. C’est typiquement le cas des mathématiques que choisissent beaucoup de lycéens qui finissent par se retrouver en difficulté avec des notes qui au final ne leur ouvriront aucune porte.

La loi prévoit que chaque élève puisse combiner les spécialités de son choix. Cependant certains lycées proposent des menus, c’est illégal.
Tous les lycées ne proposent pas non plus toutes les spécialités. Ainsi, les spécialités artistiques par exemple, sont rares, les spécialités de langues anciennes (et encore plus le grec que le latin) aussi. C’est également le cas de la spécialité EPS.

Est-il indispensable de choisir ses spécialités de première générale en fonction de Parcoursup?

Plutôt non
En dehors des classes préparatoires scientifiques et des études de santé, peu de formations postbac ont une grande exigence sur les spécialités suivies en lycée. Donc, ce qui est important c’est la qualité de la candidature : notes, appréciations, motivation.

Il faut donc avoir conscience de ses softskills et les développer. Davantage que le choix de telle ou telle spécialité, il est par conséquent essentiel, pour toutes les formations de :

  • Disposer de bonnes compétences d’expression écrite et orale (bien parler et écrire sans fautes).
  • Savoir communiquer à l’écrit comme à l’oral (savoir se faire comprendre et savoir convaincre).
  • Se montrer autonome et organisé dans son travail.
  • Être capable de travailler en équipe.
  • rester curieux et désireux d’apprendre.
    De toutes façons, si on a fait le choix de la voie générale, c’est que l’on est un élève désireux d’approfondir ses connaissances et de poursuivre des études plutôt longues.

Pour aller plus loin, vous pouvez consulter les attendus qui sont les connaissances et les compétences tacitement requises par les formations d’enseignement supérieur. Ils sont explicités pour permettre aux lycéens de formuler des choix éclairés.

Eléments de cadrage national des attendus pour les mentions de Licence – PDF | 853.48 Ko

Eléments de cadrage national des attendus pour les C.P.G.E. – PDF | 399.27 Ko

Connaissances et compétences attendues pour la réussite dans les différentes spécialités des sections de techniciens supérieurs conduisant à un brevet de technicien supérieur

Vous pouvez également consulter les attendus de chacune des formations proposées par Parcoursup en vous connectant au site. Que vous soyez en terminale ou non. www.parcoursup.fr

Quelles sont les spécialités proposées ?

  • Éducation physique, pratiques et culture sportives.

    Programme

  • Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques :

    Étude de différents enjeux politiques, sociaux et économiques majeurs. Programme

  • Humanités, littérature et philosophie :

    Étude de la littérature et de la philosophie de toutes les époques par la lecture et la découverte de nombreux textes. De cette façon, l’élève affine sa pensée et de développer sa culture. Programme

  • Langues, littératures et cultures étrangères ou régionales :

    Cette spécialité a pour but de consolider la maîtrise d’une langue vivante étrangère (l’allemand, l’anglais, l’espagnol, italien ou langue régionale). Elle permet également d’acquérir une culture approfondie et diverse relative à la langue étudiée. Programme

  • Littérature, langues et cultures de l’Antiquité :
    Propose une étude approfondie de la langue, la littérature, l’histoire des civilisations grecque ou romaine. Cette option les met constamment en regard avec notre monde contemporain. Programme

  • Mathématiques :

    « Algèbre », « Analyse », « Géométrie », «Probabilités et statistique» et «Algorithmique et programmation» Programme

  • Numérique et science informatique :

    « histoire de l’informatique », « représentation et traitement de données », « interactions homme-machine », « algorithmes », « langage et programmation ». Programme

  • Physique-chimie :

    « Organisation et transformations de la matière », « Mouvement et interactions », « L’énergie : conversions et transferts » et « Ondes et signaux ». Programme

  • Science de l’ingénieur :

    « mécanique », « électricité », « informatique et numérique ». Programme

  • Sciences de la vie et de la Terre :

    « La Terre, la vie et l’organisation du vivant ». « Les enjeux planétaires contemporains » et « Le corps humain et la santé ». Programme

  • Sciences économiques et sociales :

    concepts, méthodes et problématiques essentiels de la science économique, de la sociologie et de la science politique. Programme

  • Arts

    Arts du cirque. Programme
    Arts plastiques. Programme
    Cinéma-audiovisuel. Programme
    Danse. Programme
    Histoire des arts. Programme
    Musique. Programme
    Théâtre. Programme

  • Biologie-écologie (uniquement dans l’enseignement agricole) :

    Cette spécialité a pour objectifs la construction d’une culture scientifique solide, la formation de l’esprit critique et la préparation aux études supérieures. Elle forme notamment dans les domaines de l’agronomie, de l’écologie, de la santé humaine et animale, du sport.

 

Découvrez les horaires du cycle terminal de la voie générale (classes de 1ère et terminale)

Je veux être accompagné !

Pour bénéficier d’un accompagnement dans le choix des spécialités, n’hésitez pas à nous contacter ou découvrir nos bilans d’orientation scolaire.

Comment surmonter un échec scolaire

Comment surmonter un échec scolaire

Comment surmonter un échec scolaire : comprendre pour rebondir

Aucun enfant ne se lève un jour en décidant : « aujourd’hui, je vais échouer ».

Mais ils sont nombreux à se réveiller avec la certitude silencieuse que, ce jour encore, ils ne réussiront pas.

L’échec scolaire n’est pas une posture volontaire. C’est une souffrance intime, insidieuse.

Au début, l’élève lutte : il essaie de comprendre, de se concentrer, de satisfaire. Puis vient l’usure. L’estime de soi s’effrite, la confiance vacille, la volonté de lutter s’éteint peu à peu.

Alors comment surmonter un échec scolaire quand tout semble s’être effondré ?

1. Comprendre le processus de l’échec scolaire

L’enfant en échec ne retrouve plus cette joie d’autrefois : les sourires de fierté de ses parents, les félicitations, les moments de réussite simples — les premiers pas, le premier dessin d’école maternelle, les premières bonnes notes.

Quand cette image de bon élève lui paraît inaccessible, il se protège en se réinventant :

  • Élève rebelle ou insolent, qui perturbe la classe

  • Clown de service, qui fait rire pour masquer son mal-être

  • Enfant sage, effacé, qu’on oublie au fond de la classe

À la maison, les tensions s’installent. L’enfant fuit les devoirs, les parents s’inquiètent, haussent le ton, exercent une pression qui se transforme en conflit. Chacun souffre de ce qu’il ne comprend plus.

2. Ne pas réduire l’échec scolaire à une question de volonté

Face à un élève en difficulté, la réponse institutionnelle se résume trop souvent à :

« Il faut qu’il se mette au travail ».

Mais si les choses étaient si simples, l’échec scolaire n’existerait pas. Le vrai problème est ailleurs : dans le décrochage intérieur, la perte de sens, la surcharge cognitive, l’absence d’outils adaptés.

Les enfants, eux, se réfugient dans ce qui leur donne encore un sentiment de compétence :

les copains, les jeux vidéos, les activités sportives ou artistiques… Là où ils brillent encore, loin des salles de classe.

3. Comment surmonter un échec scolaire ? Trois leviers essentiels

a) Reprendre confiance

Surmonter un échec scolaire commence par reconstruire l’estime de soi. Cela passe par :

  • Reconnaître les efforts plutôt que les résultats

  • Valoriser les compétences extrascolaires

  • Identifier les réussites passées, même minimes

b) Offrir un cadre d’accompagnement adapté

La prise en charge varie selon l’âge :

  • À l’école primaire, certains enseignants peuvent encore adapter leur pédagogie et s’appuyer sur les RASED (quand ils existent encore)

  • Au collège et au lycée, les moyens d’aide sont plus réduits, les classes souvent surchargées, et les enseignants rarement formés à la différenciation pédagogique ou aux troubles des apprentissages

C’est pourquoi un accompagnement extérieur, personnalisé et bienveillant, peut faire toute la différence. Il permet de redonner du sens aux apprentissages, de proposer des méthodes alternatives, de lever les freins cognitifs ou émotionnels.

c) Redonner du sens à l’avenir

Un adolescent qui ne sait pas pourquoi il apprend aura du mal à retrouver l’envie d’apprendre. C’est là que l’orientation scolaire joue un rôle fondamental.

En explorant ses forces, ses intérêts, ses valeurs, on peut l’aider à se projeter, à reconstruire une motivation intrinsèque, à comprendre que les apprentissages ne sont pas qu’un chemin vers la note, mais vers lui-même.

4. L’échec scolaire n’est pas une fatalité

Surmonter un échec scolaire, c’est d’abord poser un autre regard sur ce qui se joue.

Ce n’est pas une faiblesse, ni une paresse. C’est un signal, souvent mal entendu.

Avec le bon cadre, les bons outils et un accompagnement respectueux du fonctionnement de l’élève, il est possible de retrouver le chemin de la réussite — une réussite qui a du sens, qui reconnecte l’élève à lui-même et à son avenir.

Tu souhaites aller plus loin ?

Je propose plusieurs types d’accompagnements pensés pour les adolescents en difficulté scolaire :

📞 Contacte-moi pour un premier échange gratuit, et voyons ensemble comment remettre ton enfant en mouvement.

Le projet de formation motivé

Le projet de formation motivé

La lettre de motivation n’est pas lue en début de sélection. Il y a même beaucoup de formations pour lesquelles le projet motivé de formation ne sera pas lu.

Sa fonction est de permettre de classer des candidats dont les profils scolaires sont similaires.

Les dossiers excellents ne sont pas a priori ceux dont le projet de formation motivé sera lu attentivement. Eux, ils seront retenus sur dossier. Sauf s’ils postulent dans des formations d’excellence.

Pour les élèves à profil moyen et bon, les lettres de motivation seront lues pour déterminer si la candidature doit-être classée ou non.

Il est donc important pour les élèves moyens de soigner leur lettre s’ils se présentent à des formations sélectives.

Un certain nombre d’erreurs risquent d’être impardonnables et de conduire à l’élimination du dossier.

Voici les principales erreurs à ne pas commettre. Si vous lisez jusqu’au bout, vous verrez également quel utilisation faire de ChatGPT.

1- Utiliser un modèle trouvé sur internet ou la lettre d’une autre personne.

L’intérêt du projet de formation motivé est de faire comprendre à l’établissement en quoi ta candidature est meilleure que celle d’un autre lycéen à résultats scolaires équivalents. 

Les risques que tu cours si tu utilises un modèle sont assez évidents :

– Tu auras une lettre qui aura déjà été vue et revue plusieurs fois, et tu passeras pour un paresseux.
– Tu risques d’être hors sujet en utilisant un modèle non adapté à la formation. Là tu passeras pour un idiot en plus d’un paresseux.

2- Mettre des éléments d’identification dans ta lettre :

Nom et prénom, mais aussi établissement scolaire. La procédure est anonyme.

3- Ne pas savoir clairement pour quelle raison tu as choisi cette formation.

Si tu ne sais pas clairement pourquoi tu postules dans une formation, il n’y a aucune chance que tu puisses convaincre qui que ce soit que ta place est à cet endroit !
C’est aussi la quasi-certitude que tu ne seras pas satisfait ou satisfaite de ta formation. Tu risques de vouloir te réorienter très vite.

Le prestige d’un métier, d’une école ou d’un diplôme n’est pas une raison suffisante pour postuler dans une formation ! 

Ton choix doit-être motivé par des raisons personnelles profondes, des centres d’intérêt réels, mais aussi par des compétences solides dans les matières dispensées par cette formation.

4- Ne pas connaître la formation et ses débouchés.

Ce n’est pas du tout ton intérêt de postuler dans une formation que tu n’as pas soigneusement étudiée à l’avance. C’est le meilleur moyen d’être déçu.e ou de te retrouver en échec rapidement. J’espère qu’à ce stade, tu as soigneusement épluché la plaquette de ta future école jusqu’à la 5e année. Que tu comprends à quoi correspondent toutes les matières.



Ta lettre sera beaucoup plus convaincante si tu es capable d’expliquer quels sont ton objectif de formation et/ou ton objectif professionnel. 

Si ton objectif est de devenir ingénieur à l’Aérospatiale, assure-toi avant de postuler que l’école d’ingénieur que tu as choisie propose ce parcours (anecdote rencontrée cette année avec un client) !

5- Être impersonnel.

Le but d’une lettre de motivation de façon générale, c’est de faire apparaître une personne, un individu, une sensibilité à la place d’un dossier. Les gens qui lisent les lettres de motivation seront sensibles au fait de deviner une personnalité derrière un dossier fait de chiffres. Une anecdote bien choisie, un élément personnel vont te permettre de sortir du lot si tu les choisis bien.

Aide à la rédaction

1 heure, 100 €

Il ne faut pas ennuyer ton lecteur.

Les personnes qui vont lire ton projet de formation motivé vont en lire des dizaines, voire des centaines. Aie pitié d’eux et surtout de toi.

6- Évite d’écrire des banalités ou des choses inutiles.

Aucun intérêt de préciser, je présente ma candidature en 1re année de STAPS à l’Université de Bordeaux. Ils le savent déjà. C’est déjà cadré par Parcoursup, ne t’embête pas avec ça et garde de la place pour des choses essentielles.
Aucun intérêt non plus de dire, je postule en BTS de chimie parce que j’aime la chimie ou parce que je veux devenir technicien chimiste. C’est une évidence, tout le monde va dire ça ! Ce qui est important c’est de faire comprendre ce que la chimie représente pour toi. Pourquoi la chimie te motive.

7- Ne fais pas de phrases compliquées, ne cherche pas à faire professionnel ou littéraire.

Antoine de Saint-Exupéry a dit « Il semble que la perfection soit atteinte non quand il n’y a plus rien à ajouter, mais quand il n’y a plus rien à retrancher »

Ce conseil est d’ailleurs valable également pour les copies du bac. Va à l’essentiel en utilisant des mots précis, des phrases claires, courtes : sujet, verbe, complément. Il faut absolument bannir tous les mots qui prennent de la place et donnent un style ampoulé à ton texte. 
Tu as seulement 1500 caractères, espaces compris. Il vaut mieux consommer quelques caractères en allant à la ligne pour aérer ton texte que mettre des par conséquent ou des en effet qui n’ont aucun intérêt.

Évite également d’énerver la personne qui va te lire, donc ces dernières erreurs sont à éviter absolument :

8- Laisser des fautes d’orthographe ou d’expression.

Fais-toi relire par un adulte compétent, ton professeur principal est là, tes parents aussi. Il y a des logiciels efficaces. Au pire, fais-toi relire par chatGPT, mais ne lui demande en aucun cas de rédiger le projet de formation à ta place. Quelles que soient ses qualités, il est incapable de produire à ta place un document laissant transparaître ta personnalité.

9- Ne pas adapter sa lettre à chaque candidature.

Si tu reprends à l’identique ta lettre de motivation pour des formations différentes, ça va se voir et ton dossier risque d’être rejeté. Si ça ne se voit pas, c’est que ta lettre n’est pas assez bien travaillée et que tu n’as pas tenu compte des remarques citées plus haut.

Aide à la rédaction

1 heure, 100 €

Motiver un adolescent

Motiver un adolescent

Comment motiver un adolescent ?

Motiver un adolescent peut être un défi, mais en utilisant la théorie de l’autodétermination, vous pouvez aider votre enfant à développer une motivation interne et durable.

Selon cette théorie, la motivation est influencée par trois besoins fondamentaux : la compétence, l’autonomie et l’appartenance.

La compétence c’est la perception d’avoir les compétences nécessaires pour réussir dans une tâche. Lorsque les individus perçoivent qu’ils ont les compétences pour réussir, ils sont plus motivés à se lancer dans une activité.

L’autonomie correspond au besoin de contrôler sa propre vie et ses activités. Nous sommes plus motivés lorsqu’ils nous pouvons prendre nos propres décisions et être responsables de notre propre vie.

L’appartenance renvoie au besoin de se sentir en lien avec les autres. Les individus qui ont des relations positives avec les autres sont plus motivés lorsqu’ils se sentent appréciés et connectés.

Selon Deci et Ryan, lorsque ces besoins sont satisfaits, les individus sont plus motivés et engagés dans leurs activités. Lorsque ces besoins ne sont pas satisfaits, la motivation est réduite.

La théorie de l’autodétermination distingue deux types de motivation : la motivation intrinsèque et la motivation extrinsèque.

La première vient de l’intérieur de l’individu.
La seconde vient de facteurs externes, tels que les récompenses ou les sanctions.

La théorie de l’autodétermination suggère que la motivation intrinsèque est plus durable et plus efficace que la motivation extrinsèque.

Pour motiver votre adolescent, vous pouvez :

  • Lui offrir des occasions de développer sa compétence. C’est-à-dire la perception qu’il a de son propre pouvoir de contrôler son environnement.

    Les adolescents veulent savoir qu’ils sont capables de réussir. En leur offrant des défis appropriés à leur niveau, vous aidez à renforcer leur confiance en eux et leur estime de soi.

Voici quelques activités qui peuvent améliorer le sentiment de compétence chez les adolescents :

Les occasions d’apprendre ou de développer des compétences et de se développer en tant que personnes : les cours de cuisine, de programmation informatique et de bricolage…

Les activités de leadership, telles que les programmes de mentorat scolaire, les activités de bénévolat et les activités en groupe, qui donnent aux adolescents l’occasion de prendre des décisions et de diriger d’autres personnes.

Les situations de résolution de problèmes, notamment en groupe, qui donnent aux adolescents l’occasion de développer leur capacité à résoudre des problèmes et à prendre des décisions.

Les opportunité de se dépasser, notamment les activités de plein air, qui donnent aux adolescents l’occasion de repousser leurs limites et de développer leur confiance en soi.

Les activités de prise de parole en public, telles que les débats scolaires, les présentations et les activités de théâtre, qui donnent aux adolescents l’occasion de développer leur confiance en leur capacité à communiquer efficacement avec les autres.

Il est important d’encourager les adolescents à explorer différentes activités. Ainsi ils développent leur sentiment de compétence et gagnent de nouvelles capacités à se préparer à l’avenir.

Confier des responsabilités à un adolescent améliore son sentiment de compétence et renforce sa confiance en soi. C’est ainsi que l’on peut mieux motiver un adolescent.

Voici quelques types de responsabilités que vous pouvez confier à un adolescent :

    • Des responsabilités domestiques, telles que faire le ménage, la vaisselle ou la lessive.
    • Des responsabilités envers les animaux de compagnie, telles que nourrir et promener le chien.
    • Des responsabilités financières, telles que gérer un budget ou planifier des achats, qui permettent de comprendre les enjeux financiers et d’apprendre à prendre des décisions judicieuses sur l’utilisation de l’argent.
    • Des responsabilités en matière de soins pour les jeunes enfants, telles que s’occuper des frères et sœurs plus jeunes.
    • Des responsabilités en matière de planification et d’organisation : planifier une fête ou un voyage.

Il est important de trouver un équilibre entre les responsabilités confiées aux adolescents et leur capacité à les gérer afin d’éviter de les surcharger. Il est bien évident également que ce type de responsabilité ne peut pas être confiée subitement à une personne à son entrée dans l’adolescence, mais qu’elles doivent avoir été introduites progressivement depuis son enfance.

Les parents doivent guider et aider les adolescents tout au long du processus pour les aider à réussir et à se sentir compétents.

Donnez à votre adolescent un sentiment d’autonomie. Les adolescents veulent être responsables de leur propre vie. En les laissant prendre des décisions importantes et en respectant leurs choix, vous renforcez leur sentiment d’autonomie.

Les activités qui peuvent améliorer le sentiment d’autonomie chez les adolescents sont par exemple :

    • Les activités artistiques et créatives, telles que la peinture, la danse, la musique et le théâtre, qui permettent aux adolescents de s’exprimer et d’exprimer leur créativité.
    • Les activités sportives, qui encouragent les adolescents à travailler en équipe et à améliorer leur forme physique.
    • Les activités de bénévolat, telles que la participation à des programmes associatifs ou à des projets de service, qui offrent l’occasion de s’investir socialement et de développer le sens de l’empathie.
    • Les activités de voyage et les activités de plein air, qui aident les adolescents à explorer de nouveaux horizons et à découvrir le monde qui les entoure.

Entretenez le sentiment d’appartenance. Les adolescents ont besoin de se sentir en lien avec les autres. En encourageant des relations positives avec les amis et la famille, en les incluant dans des activités de groupe et en valorisant leur contribution, vous pouvez aider votre adolescent à se sentir connecté et apprécié.

Voici quelques activités qui peuvent améliorer le sentiment d’appartenance chez les adolescents :

    • Les activités en groupe, telles que les activités sportives d’équipe, les clubs scolaires et les associations, qui offrent aux adolescents l’occasion d’entrer en relation avec d’autres personnes ayant des intérêts similaires.
    • Les activités de loisirs, telles que les sorties au cinéma, les concerts et les jeux.
    • Les activités familiales, telles que les vacances en famille, les activités de cuisine et les jeux de société, qui permettent aux adolescents de se connecter avec leurs proches et de renforcer leurs liens familiaux.

La motivation ne peut pas être imposée de l’extérieur. Pour que la motivation soit véritablement durable, elle doit venir de l’intérieur de l’adolescent. Les parents peuvent aider en fournissant un environnement positif et en encourageant leur enfant à explorer leurs intérêts et à développer leur propre but et sens.

Est-ce une bonne idée d’utiliser des récompenses pour motiver un adolescent ?

Les récompenses peuvent temporairement augmenter la motivation d’un adolescent, mais elles risquent de réduire la motivation intrinsèque à long terme.

Les récompenses extrinsèques peuvent faire en sorte que l’adolescent soit moins motivé par l’intérêt ou la passion qu’il a pour une activité et plus par la récompense en elle-même. Il a été prouvé que les activités soutenues par des récompenses, même intéressantes, sont abandonnées rapidement dès lors que la source de motivation extrinsèque disparaît (récompense).

Cependant, cela dépend de la façon dont les récompenses sont utilisées. Des récompenses bien choisies qui sont perçues comme des signes de reconnaissance pour les efforts déployés peuvent renforcer la motivation. Par exemple, les félicitations pour un travail bien fait peuvent aider à augmenter la perception de compétence et donc la motivation.

Il est important de noter que les récompenses peuvent être efficaces pour encourager certains comportements, mais il est également important de mettre en place un environnement qui encourage l’autonomie, la compétence et l’appartenance, afin de renforcer la motivation intrinsèque.

En conclusion, il est possible d’utiliser des récompenses pour motiver un adolescent, mais cela doit être fait avec précaution pour ne pas réduire la motivation intrinsèque. Il est préférable de se concentrer sur la création d’un environnement qui encourage les besoins fondamentaux de compétence, d’autonomie et d’appartenance.

 

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Comment vaincre la procrastination

Comment vaincre la procrastination

Procrastiner est un problème que nous rencontrons tous à un moment ou à un autre. Comment vaincre la procrastination ?

Vous connaissez forcément. Vous avez une tâche à accomplir et mystérieusement, au moment de vous y mettre, vous vous rendez compte qu’un message est arrivé dans votre boîte mail et qu’il faut absolument y répondre ou alors le stylo que vous deviez utiliser n’a plus d’encre et il faut absolument le remplir. Pas question d’en utiliser un autre. Ou encore, au moment de vous installer à votre bureau pour travailler, vous vous souvenez qu’il faut appeler untel pour lui dire que… Une fois votre stylo rechargé, il faut aller mettre la cartouche vide à la poubelle et là vous vous rendez compte d’une autre chose à faire. En bref, tout est bon pour ne pas commencer cette tâche et il est difficile de vaincre la procastination.

Ce phénomène est à distinguer de la banale distraction ou plus gênant, d’un trouble de l’attention, qui se traduit par une tendance à oublier les actions que vous avez engagées lorsque votre attention est attirée ailleurs.

Le TDA/H est une pathologie et vous retrouverez ce phénomène d’éparpillement dans chacune de vos activités. Alors que la procrastination n’est pas permanente, vous ne devez l’affronter qu’à certains moments. Le lycéen, au moment de faire les maths ou le français, mais pas pour la SES par exemple. Vous allez procrastiner au moment de passer un coup de téléphone à votre banquier, mais jamais celui d’envoyer un mail.
La procrastination se différencie de la distraction par cette petite sensation de malaise, par cette réticence que vous ressentez presque physiquement au moment de l’action. Un peu comme si vous mettiez face à face deux aimants par le mauvais côté, ça s’approche, mais ça refuse de coller.
Si vous avez un trouble de l’attention, vous pouvez oublier votre tâche, purement et simplement, sans ressentir d’aversion particulière. Mais, la procrastination ne vous est pas non plus inconnue, vous pouvez ressentir une réelle répulsion à la perspective d’effectuer certaines tâches, notamment celles qui demandent une forte concentration. Dans ce cas-là, on ne peut pas réellement parler de procrastination parce que le malaise est directement lié à votre difficulté. Néanmoins, comme nous allons le voir plus loin, la façon de réagir face à cette situation pourra être la même que pour les procrastinateurs ordinaires.
La difficulté à vaincre la procrastination est connue et étudiée en neurosciences. Lorsque vous procrastinez, c’est parce que la perspective de la tâche active la zone de la douleur dans votre cerveau. C’est ce qui vous vaut cet inconfort.

Que faire pour vaincre la procrastination et vous mettre au travail ?

 

🔎 Identifiez la cause.

Il faut essayer de trouver le déclencheur de ce comportement. Vous procrastinez à certains moments, mais pas à d’autres. Il est très probable que ce soit systématiquement le même type d’action qui provoque la procrastination. Dans mon cas, c’est la perspective de devoir écrire un texte long. Exactement comme celui-ci ! Je ne suis pas réellement capable de dire pourquoi je ressens cette aversion, parce que je suis parfaitement capable de le faire et une fois que j’ai commencé, je trouve ça plutôt agréable.
L’important n’est pas forcément de comprendre la raison de ce freinage avant l’obstacle, mais de mettre en place la stratégie permettant d’y faire face. Il faut donc identifier les situations propices à la procrastination : l’écriture, devoir téléphoner, faire le ménage, se mettre à ses devoirs. Cette phase est importante parce qu’elle va permettre de mettre en place les étapes suivantes.

📖 Faites des listes.

Il faut se faire des listes d’activités à réaliser, que l’on soit dans le cadre privé ou professionnel ne change rien. Mon conseil est de faire le point régulièrement sur les choses que vous aurez à réaliser. Si vous êtes à la recherche d’un système complet d’organisation, vous pourrez vous pencher avec intérêt sur la méthode GTD inventée par David Allen. Vous pouvez faire une liste par mois, que vous déclinerez par semaine, puis par jour. Une fois ces listes d’actions à mener créées, il faut y souligner, surligner, peu importe la méthode tant qu’elles sont visibles, les tâches qui vont provoquer de la procrastination. À ce stade, rien qu’en les écrivant sur votre liste, vous avez dû ressentir lesquelles allaient vous poser problème !

🗺 Planifiez.

Pourquoi rédiger des listes d’actions ? Pour vous permettre d’établir des priorités, de planifier votre journée et de vous empêcher d’être de mauvaise foi au moment de vous mettre au travail.
L’autre avantage, c’est que cela vous permet aussi de découper une action qui requiert beaucoup de temps ou beaucoup de tâches intermédiaires en tâches courtes et simples qui seront plus faciles à effectuer petit à petit.

🐸 Mangez au moins une grenouille par jour.

Eat the frog first : pour vaincre la procrastination, il faut commencer sa journée par les actions qui génèrent de la résistance. Si vous avez planifié votre journée, vous avez prévu un temps pour chaque tâche et vous ne pourrez pas prétendre qu’il soit plus urgent de faire autre chose au moment de vous y mettre. Vous l’avez peut-être remarqué, l’inconfort ressenti lorsqu’on procrastine passe rapidement une fois que l’on est dans l’action.

🥾 Faites un pas après l’autre.

Vous devez vous focaliser sur l’action à effectuer et non sur le résultat attendu. Si vous commencez votre randonnée en vous focalisant sur le dénivelé qui vous attend ou le kilométrage à effectuer, ce sera beaucoup plus difficile que si vous vous contentez de mettre un pied devant l’autre en regardant le paysage. De la même manière, si vous avez un long rapport à rédiger ou une longue série de coup de fil à passer, vous pouvez vous sentir découragé(e) d’avance.

🍅 Utilisez une tomate pour vaincre la procrastination.

Mon conseil est d’utiliser la méthode connue sous le nom de Pomodoro (en raison du minuteur en forme de tomate utilisé par l’inventeur de la méthode, Francesco Cirillo à la fin des années 1980), qui consiste à utiliser un minuteur réglé sur une durée de 25 minutes, de s’accorder 5 minutes de pause une fois le temps écoulé, puis de recommencer. L’avantage de cette organisation est qu’elle permet d’accroitre votre concentration parce que vous savez que c’est pour une courte période.
Les pauses régulières permettent également d’offrir à votre cerveau le temps de récupération dont il a besoin.
Enfin, en utilisant cette méthode, vous pouvez fractionner facilement les taches qui vous rebutent en vous disant, je m’y colle 2 fois 25 minutes aujourd’hui, je continuerai demain (à condition bien sûr que ce soit planifié et que vous ayez commencé suffisamment tôt par rapport à votre échéance !)

🎁 Faites-vous des cadeaux.

Prévoyez votre récompense avant de commencer votre tâche, grâce à la méthode Pomodoro, vous savez que vous aurez une pause pendant laquelle vous allez pouvoir manger un carreau de chocolat, vérifier votre compte Instagram, envoyer un texto etc.. La récompense est importante.

✍🏼 Prenez des notes

Gardez un post-it ou votre todo list sous la main pendant la phase de travail pour pouvoir noter rapidement les idées qui vous viennent en cours de route. Si pendant que vous travaillez, il vous vient à l’esprit qu’il faut absolument faire ceci ou aller lire cela sur internet, notez-le rapidement et attendez la pause ou d’avoir fini pour le faire. Cette astuce est particulièrement utile pour les personnes dont le cerveau continue à vagabonder, même lorsqu’ils travaillent.

🛣 Mettez en place des routines.

Notamment celle de finir sa journée en préparant les taches du lendemain et de les planifier. Commencer sa journée en ayant clairement en tête les choses à faire est également un bon moyen de faire baisser sa charge mentale.
Pour aider votre adolescent à vaincre la procrastination, vous pouvez lui conseiller la lecture de cet autre article https://eklosia.com/apprendre-a-sorganiser/

Si vous mettez en place tout cela, vaincre la procrastination sera beaucoup plus facile pour vous. N’oubliez cependant pas que changer une habitude prend du temps et que plusieurs semaines vous seront nécessaires pour atteindre votre objectif.

Apprendre

Apprendre

Si on délègue au cloud la mémorisation des données, l’étape suivante sera de lui déléguer la pensée et ça a déjà commencé.

Nous vivons dans une société qui ne valorise pas la mémoire humaine. Apprendre par cœur est maintenant souvent perçu comme étant l’exemple absolu de l’apprentissage bêtement scolaire, image parfois même transmise par les enseignants eux-mêmes.

C’est à peine s’ils s’autorisent à demander aux enfants d’apprendre par cœur une ou deux poésies. Et encore, à l’école primaire uniquement.

Le savoir est au même titre que l’attention un des enjeux essentiels de notre époque.

On vit dans l’illusion que seule compte la compréhension et qu’apprendre par cœur serait contradictoire avec ce besoin de comprendre. Toutes les données sont maintenant dans le nuage et grâce au téléphone que nous avons dans la poche, nul besoin de mémoriser les choses.
Déléguer à des appareils le stockage des informations c’est pourtant aussi faire l’impasse sur les mécanismes qui permettent de traiter ces données.
Pourquoi cette illusion de savoir ? Ce n’est pas parce qu’on peut trouver une information que l’on est capable d’en faire usage.
Beaucoup de théories du complot reposent sur une interprétation erronée de données exactes. Lorsque les élèves jugent qu’il n’est pas utile de mémoriser des données au prétexte qu’elles sont disponibles en ligne, ils ne se rendent pas compte qu’en ne les apprenant pas (par cœur), ils n’apprennent pas à les traiter, les analyser. Pouvoir trouver sur le web les dates d’accession au pouvoir de Mussolini, Staline et Hitler ne permet pas de comprendre l’arrivée de la Seconde guerre mondiale. Il n’est pas non plus possible de réfléchir aux causes du second conflit mondial sans avoir en tête les dates clés.
Grossière erreur de penser qu’il n’est plus nécessaire de mémoriser, comme s’il était possible de dissocier l’information de son traitement.

Si je télécharge du nuage une série de vidéos de Rafael Nadal en train de servir au tennis, je dispose de toutes les informations requises pour bien servir également. Je peux même trouver sur internet, les données statistiques concernant l’angle d’inclinaison de sa raquette, la force à développer et la vitesse initiale de la balle.
Pourtant, il ne viendrait à l’idée de personne de croire que c’est suffisant pour devenir champion de tennis. Tant que je n’aurai pas saisi la raquette moi-même et répété 10 000 fois le geste de servir, je ne pourrai pas prétendre me mettre en face de Nadal.

Alors qu’il est clair pour tout le monde que les apprentissages sportifs passent nécessairement par la répétition et par l’apprentissage (par cœur) d’enchainement de gestes, pourquoi n’en serait-il pas de même pour les apprentissages supposés intellectuels ? En réalité, notre cerveau traite de la même manière les apprentissages, quels qu’ils soient. Il s’agit toujours de créer des chemins neuronaux. Or créer ces chemins ne passe que par la répétition.
De la même façon qu’il est impossible d’apprendre à servir au tennis en regardant une vidéo de Nadal, il est impossible de s’approprier une notion de mathématiques, de physique ou d’histoire géographie sans passer par la répétition d’exercices qui nécessitent simultanément la maîtrise de gestes intellectuels et la manipulation de données en mémoire. Il ne faut pas confondre la mémorisation d’informations qui peuvent aisément être trouvées sur internet et la mémorisation des gestes intellectuels qui en permettent la maîtrise.

L’école attend des élèves qu’ils acquièrent des quantités de notions nouvelles, des milliers de mots de vocabulaire, tout en leur répétant que l’apprentissage par cœur est stupide. L’apprentissage par cœur n’est pas stupide en lui-même, en revanche il est stupide d’apprendre une leçon sans avoir cherché à la comprendre.

Il est fondamental que les élèves s’entraînent à apprendre le plus tôt possible, mais également le plus régulièrement possible. C’est un apprentissage, qui comme tous les autres devient de plus en plus facile au fil de la pratique.
On ne peut apprendre de nouvelles choses que grâce à ce que l’on sait déjà, donc plus on sait de choses, plus on est capable d’en apprendre de nouvelles.
Laisser à la technologie le soin de mémoriser à notre place nous condamne à court terme à ne plus savoir penser. 

Voir également cet article : https://eklosia.com/reviser-pour-un-examen-ou-un-concours/

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