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L’anxiété de performance

L’anxiété de performance

L’anxiété de performance chez les adolescents : la reconnaître et la gérer

Avertissement : le diagnostic et la prise en charge de l’anxiété de performance sont du ressort d’un professionnel de santé mentale. Cet article n’a pas vocation à se substituer à l’avis d’un psychologue ou d’un psychiatre.

L’anxiété de performance est un type d’anxiété qui peut survenir avant ou pendant une situation qui implique une performance : un examen, une compétition ou une présentation. Bien que cela puisse affecter n’importe qui, les adolescents sont particulièrement vulnérables à ce type d’anxiété.

Même si cet article a été envisagé sous l’anxiété de performance scolaire, il est important d’avoir présent à l’esprit que ce type d’anxiété peut concerner d’autres sphères de la vie vis psychique de nos enfants, notamment le sport et la pratique artistique, particulièrement la danse et la musique.

Quels sont les symptômes courants de l’anxiété ?

Les signes et les symptômes de l’anxiété de performance peuvent varier d’une personne à l’autre, mais certains signes courants chez les adolescents peuvent attirer votre attention :

De la nervosité et de la tension musculaire :

Les adolescents anxieux de performance peuvent se sentir tendus et anxieux avant et pendant la performance. Ils peuvent également avoir des tremblements, des sueurs froides, des frissons ou des palpitations cardiaques. Un comportement anormalement agressif peut également être un signal d’alerte.

Des troubles du sommeil :

L’anxiété de performance peut entraîner des troubles du sommeil, tels que l’insomnie, des cauchemars ou des réveils fréquents. 
Il est important d’être attentif au sommeil des adolescents. Un manque de sommeil ne peut qu’accroitre leurs difficultés psychologiques. (En savoir plus : Institut national du sommeil et de la vigilance). Les adolescents sont déjà très souvent en déficit de sommeil de façon chronique en raison de leur tendance naturelle à décaler leur heure d’endormissement.

Ruminations et préoccupation excessive :

Les adolescents anxieux de performance peuvent passer beaucoup de temps à penser à leur performance à venir, à s’inquiéter des conséquences d’un échec ou à se préoccuper de leur capacité à réussir.

Difficulté à se concentrer :

L’anxiété de performance peut rendre difficiles la concentration et la mémorisation de l’information. Cet aspect est particulièrement gênant puisque l’angoisse d’une performance à venir réduit la capacité à se préparer à cette échéance.

Procrastination et évitement :

Les adolescents anxieux de performance peuvent éviter de commencer une tâche ou de se préparer pour la performance en question, en raison de la peur de l’échec. Certains peuvent même éviter complètement les situations de performance pour éviter l’anxiété qu’elles suscitent. Cette anxiété peut conduire à un évitement total de l’école et donc à la déscolarisation.

Pourquoi développe-t-on ce type d’anxiété ?

En période d’examens, nombreux sont les adolescents susceptibles d’être concernés par l’anxiété de performance. Mais il ne faut pas oublier que cette anxiété peut-être présente toute l’année et même à des niveaux sans enjeu important en matière d’orientation. Des enfants de moins de 12 ans souffrent également d’anxiété de performance.

Les parents et les enseignants peuvent jouer un rôle important dans le développement de l’anxiété de performance en confondant motivation et pression pour réussir.

Mettre trop de pression sur un enfant pour qu’il réussisse crée un environnement de stress et d’anxiété. Notamment si les attentes en termes de notes, de performances, mais aussi d’activités extrascolaires sont irréalistes ou non respectueuses des besoins physiologiques de l’enfant.

Un comportement que l’on rencontre malheureusement souvent en association avec le précédent est la critique constante.

Les adultes qui critiquent régulièrement l’enfant pour ses erreurs ou ses échecs contribuent également à l’anxiété de performance. Des commentaires sur les résultats scolaires ou les performances sportives, qui font sentir à l’enfant qu’il n’est jamais assez bon, ont un effet extrêmement négatif.
Comparaisons avec les autres enfants : Les adultes qui comparent l’enfant à d’autres enfants, que ce soit au niveau scolaire ou dans d’autres domaines, contribuent à créer un sentiment d’anxiété lui faisant sentir qu’il doit constamment se mesurer aux autres et qu’il est en compétition permanente.
Cette comparaison est notamment très nocive quand elle est faite vis-à-vis d’un autre membre de la fratrie ou de la même famille (un parent comparant son enfant à son aîné ou à lui-même au même âge, ou un enseignant comparant deux frères ou sœurs).

Surprotection :

Les parents qui surprotègent leur enfant peuvent également contribuer à l’anxiété de performance. En voulant protéger leur enfant contre l’échec ou la déception, ils peuvent empêcher leur enfant de développer les compétences nécessaires pour faire face aux situations difficiles.

Il y a naturellement d’autres sources possibles à cette anxiété :

La pression sociale :

Les enfants peuvent ressentir une pression pour réussir de la part de leurs pairs. Cela peut se manifester par exemple dans la compétition pour obtenir de bonnes notes, des places dans des équipes sportives ou des rôles dans des pièces de théâtre scolaires.

Des événements stressants :

Les événements stressants de la vie peuvent également contribuer à l’anxiété de performance. Cela peut inclure des changements de vie importants, tels que le divorce des parents, un déménagement ou la perte d’un être cher.

Les troubles d’apprentissage :

Les enfants qui ont des difficultés d’apprentissage ou des troubles de l’attention peuvent être plus enclins à l’anxiété de performance en raison des défis supplémentaires qu’ils doivent relever pour réussir.

Une faible estime de soi :

Les enfants qui ont une faible estime de soi peuvent être plus enclins à l’anxiété de performance, car ils peuvent avoir l’impression qu’ils ne sont pas capables de réussir.

Antécédents d’anxiété :

Les enfants qui ont des antécédents d’anxiété ou de troubles anxieux peuvent être plus enclins à l’anxiété de performance en raison de leur tendance à être plus sensibles aux situations stressantes.

Voici quelques stratégies qui peuvent aider à lutter contre l’anxiété de performance chez un adolescent :

Encourager l’entraînement :

L’adolescent peut pratiquer la tâche ou la compétence qui génère de l’anxiété plusieurs fois avant l’événement afin de se familiariser avec celle-ci. Naturellement si l’anxiété de votre enfant se manifeste par un travail intensif, ce conseil est à éviter.

Pratiquer la visualisation positive :

Il peut aider l’adolescent à visualiser une expérience positive de la tâche ou de la compétence. Par exemple, imaginer qu’il fait une présentation réussie ou gagne une compétition.

Respirer profondément :

Il est important d’encourager l’adolescent à pratiquer des exercices de respiration profonde pour réduire l’anxiété. La respiration profonde peut aider à calmer le corps et l’esprit. Il est possible de proposer des activités de cohérence cardiaque régulièrement. Il est plus efficace de ne pas pratiquer uniquement en période de crise d’angoisse.

Une pratique sportive modérée est aussi un moyen de faire baisser l’anxiété. La modération est importante, il ne faudrait pas substituer une anxiété de performance sportive à l’anxiété scolaire !

Encourager une attitude réaliste :

Encouragez l’adolescent à avoir des attentes réalistes pour la situation. Il doit se rappeler que personne n’est parfait et qu’il n’est pas nécessaire de viser la perfection.

Éviter les stimulants et le cannabis :

Il est important d’éviter les stimulants comme la caféine, qui peuvent augmenter l’anxiété. Certains adolescents peuvent être tentés de recourir au cannabis pour contrôler leur anxiété. C’est à éviter absolument.
Il existe des preuves scientifiques que le cannabis peut jouer un rôle dans l’anxiété de performance chez certaines personnes, bien que les mécanismes exacts ne soient pas encore complètement compris. 
Certaines études ont montré que l’utilisation régulière de cannabis affecte la mémoire à court terme, l’attention et la capacité à traiter les informations complexes, ce qui peut entraîner des difficultés dans les activités scolaires et professionnelles.
De plus, certaines personnes peuvent éprouver des sentiments d’anxiété, de nervosité ou de panique lorsqu’elles consomment du cannabis. Cette anxiété peut être particulièrement préoccupante pour les personnes qui ont déjà une tendance à l’anxiété de performance, car elle peut amplifier ces sentiments et rendre plus difficile pour l’individu de se concentrer sur la tâche à accomplir.

Se concentrer sur les points forts :

Il est important d’encourager l’adolescent à se concentrer sur ses points forts plutôt que sur ses faiblesses. Les adolescents doivent être encouragés à apprendre de leurs erreurs plutôt que de les considérer comme des échecs. Pour les parents, il est très important de ne pas se focaliser sur les résultats scoalres. Malheureusement, dans de nombreux cas, les résultats scolaires sont un des seuls sujets de conversation entre parents et ado. Les notes ne sont qu’une toute petite partie de ce qui constitue l’univers de votre enfant, il faut vous intéresser à tous les autres aspects également. Dans le respect de son intimité, naturellement.

Consulter un professionnel de la santé mentale.

Si l’anxiété de performance est sévère ou persistante, il est nécessaire de consulter un professionnel de la santé mentale. Il peut aider à fournir des stratégies plus personnalisées pour aider l’adolescent à surmonter son anxiété de performance.

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Spécialités de première générale : ce qu’il faut savoir avant de les choisir

Spécialités de première générale : ce qu’il faut savoir avant de les choisir

Choisir ses spécialités de première générale ne doit pas se faire à la légère, mais on n’engage pas non plus sa vie toute entière !

Le choix des spécialités en première générale est une étape cruciale dans le parcours scolaire de votre enfant. C’est une décision qui peut influencer non seulement sa réussite au lycée, mais aussi son orientation post-bac. En tant que parent, il est naturel de vouloir accompagner et conseiller votre enfant dans ce processus. Cependant, avec les nombreuses options disponibles et les enjeux importants, il peut être difficile de savoir par où commencer au moment de choisir ses spécialités de première générale.

A quoi servent les spécialités de première générale ?

Elles permettent aux lycéens de :

  • choisir des enseignement qui correspondent à leurs goûts et les motivent.
  • préparer leur orientation postbac en suivant des enseignements qui les y préparent.

 

Pourquoi trois spécialités en 1ère et deux en terminale ?

  • Pour élargir sa culture.
  • Pour tester des spécialités de première générale et conforter son choix en terminale.

Combien faut-il choisir de spécialités ?

  • Il y a trois spécialités en 1ère et deux en terminale pour une durée totale de 12 heures sur chaque niveau (3×4 en 1ère et 2×6 en terminale)

Comment combiner les spécialités ?

Il ne faut pas chercher à reconstituer les anciennes séries de lycée en choisissant ses spécialités. Au contraire il faut suivre ses goûts et ses capacités.

Il est risqué de se forcer à suivre une spécialité en supposant qu’elle ouvrira plus de portes si on n’est pas sûr d’y réussir. C’est typiquement le cas des mathématiques que choisissent beaucoup de lycéens qui finissent par se retrouver en difficulté avec des notes qui au final ne leur ouvriront aucune porte.

La loi prévoit que chaque élève puisse combiner les spécialités de son choix. Cependant certains lycées proposent des menus, c’est illégal.
Tous les lycées ne proposent pas non plus toutes les spécialités. Ainsi, les spécialités artistiques par exemple, sont rares, les spécialités de langues anciennes (et encore plus le grec que le latin) aussi. C’est également le cas de la spécialité EPS.

Est-il indispensable de choisir ses spécialités de première générale en fonction de Parcoursup?

Plutôt non
En dehors des classes préparatoires scientifiques et des études de santé, peu de formations postbac ont une grande exigence sur les spécialités suivies en lycée. Donc, ce qui est important c’est la qualité de la candidature : notes, appréciations, motivation.

Il faut donc avoir conscience de ses softskills et les développer. Davantage que le choix de telle ou telle spécialité, il est par conséquent essentiel, pour toutes les formations de :

  • Disposer de bonnes compétences d’expression écrite et orale (bien parler et écrire sans fautes).
  • Savoir communiquer à l’écrit comme à l’oral (savoir se faire comprendre et savoir convaincre).
  • Se montrer autonome et organisé dans son travail.
  • Être capable de travailler en équipe.
  • rester curieux et désireux d’apprendre.
    De toutes façons, si on a fait le choix de la voie générale, c’est que l’on est un élève désireux d’approfondir ses connaissances et de poursuivre des études plutôt longues.

Pour aller plus loin, vous pouvez consulter les attendus qui sont les connaissances et les compétences tacitement requises par les formations d’enseignement supérieur. Ils sont explicités pour permettre aux lycéens de formuler des choix éclairés.

Eléments de cadrage national des attendus pour les mentions de Licence – PDF | 853.48 Ko

Eléments de cadrage national des attendus pour les C.P.G.E. – PDF | 399.27 Ko

Connaissances et compétences attendues pour la réussite dans les différentes spécialités des sections de techniciens supérieurs conduisant à un brevet de technicien supérieur

Vous pouvez également consulter les attendus de chacune des formations proposées par Parcoursup en vous connectant au site. Que vous soyez en terminale ou non. www.parcoursup.fr

Quelles sont les spécialités proposées ?

  • Éducation physique, pratiques et culture sportives.

    Programme

  • Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques :

    Étude de différents enjeux politiques, sociaux et économiques majeurs. Programme

  • Humanités, littérature et philosophie :

    Étude de la littérature et de la philosophie de toutes les époques par la lecture et la découverte de nombreux textes. De cette façon, l’élève affine sa pensée et de développer sa culture. Programme

  • Langues, littératures et cultures étrangères ou régionales :

    Cette spécialité a pour but de consolider la maîtrise d’une langue vivante étrangère (l’allemand, l’anglais, l’espagnol, italien ou langue régionale). Elle permet également d’acquérir une culture approfondie et diverse relative à la langue étudiée. Programme

  • Littérature, langues et cultures de l’Antiquité :
    Propose une étude approfondie de la langue, la littérature, l’histoire des civilisations grecque ou romaine. Cette option les met constamment en regard avec notre monde contemporain. Programme

  • Mathématiques :

    « Algèbre », « Analyse », « Géométrie », «Probabilités et statistique» et «Algorithmique et programmation» Programme

  • Numérique et science informatique :

    « histoire de l’informatique », « représentation et traitement de données », « interactions homme-machine », « algorithmes », « langage et programmation ». Programme

  • Physique-chimie :

    « Organisation et transformations de la matière », « Mouvement et interactions », « L’énergie : conversions et transferts » et « Ondes et signaux ». Programme

  • Science de l’ingénieur :

    « mécanique », « électricité », « informatique et numérique ». Programme

  • Sciences de la vie et de la Terre :

    « La Terre, la vie et l’organisation du vivant ». « Les enjeux planétaires contemporains » et « Le corps humain et la santé ». Programme

  • Sciences économiques et sociales :

    concepts, méthodes et problématiques essentiels de la science économique, de la sociologie et de la science politique. Programme

  • Arts

    Arts du cirque. Programme
    Arts plastiques. Programme
    Cinéma-audiovisuel. Programme
    Danse. Programme
    Histoire des arts. Programme
    Musique. Programme
    Théâtre. Programme

  • Biologie-écologie (uniquement dans l’enseignement agricole) :

    Cette spécialité a pour objectifs la construction d’une culture scientifique solide, la formation de l’esprit critique et la préparation aux études supérieures. Elle forme notamment dans les domaines de l’agronomie, de l’écologie, de la santé humaine et animale, du sport.

 

Découvrez les horaires du cycle terminal de la voie générale (classes de 1ère et terminale)

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Pour bénéficier d’un accompagnement dans le choix des spécialités, n’hésitez pas à nous contacter ou découvrir nos bilans d’orientation scolaire.

Motiver un adolescent

Motiver un adolescent

Comment motiver un adolescent ?

Motiver un adolescent peut être un défi, mais en utilisant la théorie de l’autodétermination, vous pouvez aider votre enfant à développer une motivation interne et durable.

Selon cette théorie, la motivation est influencée par trois besoins fondamentaux : la compétence, l’autonomie et l’appartenance.

La compétence c’est la perception d’avoir les compétences nécessaires pour réussir dans une tâche. Lorsque les individus perçoivent qu’ils ont les compétences pour réussir, ils sont plus motivés à se lancer dans une activité.

L’autonomie correspond au besoin de contrôler sa propre vie et ses activités. Nous sommes plus motivés lorsqu’ils nous pouvons prendre nos propres décisions et être responsables de notre propre vie.

L’appartenance renvoie au besoin de se sentir en lien avec les autres. Les individus qui ont des relations positives avec les autres sont plus motivés lorsqu’ils se sentent appréciés et connectés.

Selon Deci et Ryan, lorsque ces besoins sont satisfaits, les individus sont plus motivés et engagés dans leurs activités. Lorsque ces besoins ne sont pas satisfaits, la motivation est réduite.

La théorie de l’autodétermination distingue deux types de motivation : la motivation intrinsèque et la motivation extrinsèque.

La première vient de l’intérieur de l’individu.
La seconde vient de facteurs externes, tels que les récompenses ou les sanctions.

La théorie de l’autodétermination suggère que la motivation intrinsèque est plus durable et plus efficace que la motivation extrinsèque.

Pour motiver votre adolescent, vous pouvez :

  • Lui offrir des occasions de développer sa compétence. C’est-à-dire la perception qu’il a de son propre pouvoir de contrôler son environnement.

    Les adolescents veulent savoir qu’ils sont capables de réussir. En leur offrant des défis appropriés à leur niveau, vous aidez à renforcer leur confiance en eux et leur estime de soi.

Voici quelques activités qui peuvent améliorer le sentiment de compétence chez les adolescents :

Les occasions d’apprendre ou de développer des compétences et de se développer en tant que personnes : les cours de cuisine, de programmation informatique et de bricolage…

Les activités de leadership, telles que les programmes de mentorat scolaire, les activités de bénévolat et les activités en groupe, qui donnent aux adolescents l’occasion de prendre des décisions et de diriger d’autres personnes.

Les situations de résolution de problèmes, notamment en groupe, qui donnent aux adolescents l’occasion de développer leur capacité à résoudre des problèmes et à prendre des décisions.

Les opportunité de se dépasser, notamment les activités de plein air, qui donnent aux adolescents l’occasion de repousser leurs limites et de développer leur confiance en soi.

Les activités de prise de parole en public, telles que les débats scolaires, les présentations et les activités de théâtre, qui donnent aux adolescents l’occasion de développer leur confiance en leur capacité à communiquer efficacement avec les autres.

Il est important d’encourager les adolescents à explorer différentes activités. Ainsi ils développent leur sentiment de compétence et gagnent de nouvelles capacités à se préparer à l’avenir.

Confier des responsabilités à un adolescent améliore son sentiment de compétence et renforce sa confiance en soi. C’est ainsi que l’on peut mieux motiver un adolescent.

Voici quelques types de responsabilités que vous pouvez confier à un adolescent :

    • Des responsabilités domestiques, telles que faire le ménage, la vaisselle ou la lessive.
    • Des responsabilités envers les animaux de compagnie, telles que nourrir et promener le chien.
    • Des responsabilités financières, telles que gérer un budget ou planifier des achats, qui permettent de comprendre les enjeux financiers et d’apprendre à prendre des décisions judicieuses sur l’utilisation de l’argent.
    • Des responsabilités en matière de soins pour les jeunes enfants, telles que s’occuper des frères et sœurs plus jeunes.
    • Des responsabilités en matière de planification et d’organisation : planifier une fête ou un voyage.

Il est important de trouver un équilibre entre les responsabilités confiées aux adolescents et leur capacité à les gérer afin d’éviter de les surcharger. Il est bien évident également que ce type de responsabilité ne peut pas être confiée subitement à une personne à son entrée dans l’adolescence, mais qu’elles doivent avoir été introduites progressivement depuis son enfance.

Les parents doivent guider et aider les adolescents tout au long du processus pour les aider à réussir et à se sentir compétents.

Donnez à votre adolescent un sentiment d’autonomie. Les adolescents veulent être responsables de leur propre vie. En les laissant prendre des décisions importantes et en respectant leurs choix, vous renforcez leur sentiment d’autonomie.

Les activités qui peuvent améliorer le sentiment d’autonomie chez les adolescents sont par exemple :

    • Les activités artistiques et créatives, telles que la peinture, la danse, la musique et le théâtre, qui permettent aux adolescents de s’exprimer et d’exprimer leur créativité.
    • Les activités sportives, qui encouragent les adolescents à travailler en équipe et à améliorer leur forme physique.
    • Les activités de bénévolat, telles que la participation à des programmes associatifs ou à des projets de service, qui offrent l’occasion de s’investir socialement et de développer le sens de l’empathie.
    • Les activités de voyage et les activités de plein air, qui aident les adolescents à explorer de nouveaux horizons et à découvrir le monde qui les entoure.

Entretenez le sentiment d’appartenance. Les adolescents ont besoin de se sentir en lien avec les autres. En encourageant des relations positives avec les amis et la famille, en les incluant dans des activités de groupe et en valorisant leur contribution, vous pouvez aider votre adolescent à se sentir connecté et apprécié.

Voici quelques activités qui peuvent améliorer le sentiment d’appartenance chez les adolescents :

    • Les activités en groupe, telles que les activités sportives d’équipe, les clubs scolaires et les associations, qui offrent aux adolescents l’occasion d’entrer en relation avec d’autres personnes ayant des intérêts similaires.
    • Les activités de loisirs, telles que les sorties au cinéma, les concerts et les jeux.
    • Les activités familiales, telles que les vacances en famille, les activités de cuisine et les jeux de société, qui permettent aux adolescents de se connecter avec leurs proches et de renforcer leurs liens familiaux.

La motivation ne peut pas être imposée de l’extérieur. Pour que la motivation soit véritablement durable, elle doit venir de l’intérieur de l’adolescent. Les parents peuvent aider en fournissant un environnement positif et en encourageant leur enfant à explorer leurs intérêts et à développer leur propre but et sens.

Est-ce une bonne idée d’utiliser des récompenses pour motiver un adolescent ?

Les récompenses peuvent temporairement augmenter la motivation d’un adolescent, mais elles risquent de réduire la motivation intrinsèque à long terme.

Les récompenses extrinsèques peuvent faire en sorte que l’adolescent soit moins motivé par l’intérêt ou la passion qu’il a pour une activité et plus par la récompense en elle-même. Il a été prouvé que les activités soutenues par des récompenses, même intéressantes, sont abandonnées rapidement dès lors que la source de motivation extrinsèque disparaît (récompense).

Cependant, cela dépend de la façon dont les récompenses sont utilisées. Des récompenses bien choisies qui sont perçues comme des signes de reconnaissance pour les efforts déployés peuvent renforcer la motivation. Par exemple, les félicitations pour un travail bien fait peuvent aider à augmenter la perception de compétence et donc la motivation.

Il est important de noter que les récompenses peuvent être efficaces pour encourager certains comportements, mais il est également important de mettre en place un environnement qui encourage l’autonomie, la compétence et l’appartenance, afin de renforcer la motivation intrinsèque.

En conclusion, il est possible d’utiliser des récompenses pour motiver un adolescent, mais cela doit être fait avec précaution pour ne pas réduire la motivation intrinsèque. Il est préférable de se concentrer sur la création d’un environnement qui encourage les besoins fondamentaux de compétence, d’autonomie et d’appartenance.

 

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Comment vaincre la procrastination

Comment vaincre la procrastination

Procrastiner est un problème que nous rencontrons tous à un moment ou à un autre. Comment vaincre la procrastination ?

Vous connaissez forcément. Vous avez une tâche à accomplir et mystérieusement, au moment de vous y mettre, vous vous rendez compte qu’un message est arrivé dans votre boîte mail et qu’il faut absolument y répondre ou alors le stylo que vous deviez utiliser n’a plus d’encre et il faut absolument le remplir. Pas question d’en utiliser un autre. Ou encore, au moment de vous installer à votre bureau pour travailler, vous vous souvenez qu’il faut appeler untel pour lui dire que… Une fois votre stylo rechargé, il faut aller mettre la cartouche vide à la poubelle et là vous vous rendez compte d’une autre chose à faire. En bref, tout est bon pour ne pas commencer cette tâche et il est difficile de vaincre la procastination.

Ce phénomène est à distinguer de la banale distraction ou plus gênant, d’un trouble de l’attention, qui se traduit par une tendance à oublier les actions que vous avez engagées lorsque votre attention est attirée ailleurs.

Le TDA/H est une pathologie et vous retrouverez ce phénomène d’éparpillement dans chacune de vos activités. Alors que la procrastination n’est pas permanente, vous ne devez l’affronter qu’à certains moments. Le lycéen, au moment de faire les maths ou le français, mais pas pour la SES par exemple. Vous allez procrastiner au moment de passer un coup de téléphone à votre banquier, mais jamais celui d’envoyer un mail.
La procrastination se différencie de la distraction par cette petite sensation de malaise, par cette réticence que vous ressentez presque physiquement au moment de l’action. Un peu comme si vous mettiez face à face deux aimants par le mauvais côté, ça s’approche, mais ça refuse de coller.
Si vous avez un trouble de l’attention, vous pouvez oublier votre tâche, purement et simplement, sans ressentir d’aversion particulière. Mais, la procrastination ne vous est pas non plus inconnue, vous pouvez ressentir une réelle répulsion à la perspective d’effectuer certaines tâches, notamment celles qui demandent une forte concentration. Dans ce cas-là, on ne peut pas réellement parler de procrastination parce que le malaise est directement lié à votre difficulté. Néanmoins, comme nous allons le voir plus loin, la façon de réagir face à cette situation pourra être la même que pour les procrastinateurs ordinaires.
La difficulté à vaincre la procrastination est connue et étudiée en neurosciences. Lorsque vous procrastinez, c’est parce que la perspective de la tâche active la zone de la douleur dans votre cerveau. C’est ce qui vous vaut cet inconfort.

Que faire pour vaincre la procrastination et vous mettre au travail ?

 

🔎 Identifiez la cause.

Il faut essayer de trouver le déclencheur de ce comportement. Vous procrastinez à certains moments, mais pas à d’autres. Il est très probable que ce soit systématiquement le même type d’action qui provoque la procrastination. Dans mon cas, c’est la perspective de devoir écrire un texte long. Exactement comme celui-ci ! Je ne suis pas réellement capable de dire pourquoi je ressens cette aversion, parce que je suis parfaitement capable de le faire et une fois que j’ai commencé, je trouve ça plutôt agréable.
L’important n’est pas forcément de comprendre la raison de ce freinage avant l’obstacle, mais de mettre en place la stratégie permettant d’y faire face. Il faut donc identifier les situations propices à la procrastination : l’écriture, devoir téléphoner, faire le ménage, se mettre à ses devoirs. Cette phase est importante parce qu’elle va permettre de mettre en place les étapes suivantes.

📖 Faites des listes.

Il faut se faire des listes d’activités à réaliser, que l’on soit dans le cadre privé ou professionnel ne change rien. Mon conseil est de faire le point régulièrement sur les choses que vous aurez à réaliser. Si vous êtes à la recherche d’un système complet d’organisation, vous pourrez vous pencher avec intérêt sur la méthode GTD inventée par David Allen. Vous pouvez faire une liste par mois, que vous déclinerez par semaine, puis par jour. Une fois ces listes d’actions à mener créées, il faut y souligner, surligner, peu importe la méthode tant qu’elles sont visibles, les tâches qui vont provoquer de la procrastination. À ce stade, rien qu’en les écrivant sur votre liste, vous avez dû ressentir lesquelles allaient vous poser problème !

🗺 Planifiez.

Pourquoi rédiger des listes d’actions ? Pour vous permettre d’établir des priorités, de planifier votre journée et de vous empêcher d’être de mauvaise foi au moment de vous mettre au travail.
L’autre avantage, c’est que cela vous permet aussi de découper une action qui requiert beaucoup de temps ou beaucoup de tâches intermédiaires en tâches courtes et simples qui seront plus faciles à effectuer petit à petit.

🐸 Mangez au moins une grenouille par jour.

Eat the frog first : pour vaincre la procrastination, il faut commencer sa journée par les actions qui génèrent de la résistance. Si vous avez planifié votre journée, vous avez prévu un temps pour chaque tâche et vous ne pourrez pas prétendre qu’il soit plus urgent de faire autre chose au moment de vous y mettre. Vous l’avez peut-être remarqué, l’inconfort ressenti lorsqu’on procrastine passe rapidement une fois que l’on est dans l’action.

🥾 Faites un pas après l’autre.

Vous devez vous focaliser sur l’action à effectuer et non sur le résultat attendu. Si vous commencez votre randonnée en vous focalisant sur le dénivelé qui vous attend ou le kilométrage à effectuer, ce sera beaucoup plus difficile que si vous vous contentez de mettre un pied devant l’autre en regardant le paysage. De la même manière, si vous avez un long rapport à rédiger ou une longue série de coup de fil à passer, vous pouvez vous sentir découragé(e) d’avance.

🍅 Utilisez une tomate pour vaincre la procrastination.

Mon conseil est d’utiliser la méthode connue sous le nom de Pomodoro (en raison du minuteur en forme de tomate utilisé par l’inventeur de la méthode, Francesco Cirillo à la fin des années 1980), qui consiste à utiliser un minuteur réglé sur une durée de 25 minutes, de s’accorder 5 minutes de pause une fois le temps écoulé, puis de recommencer. L’avantage de cette organisation est qu’elle permet d’accroitre votre concentration parce que vous savez que c’est pour une courte période.
Les pauses régulières permettent également d’offrir à votre cerveau le temps de récupération dont il a besoin.
Enfin, en utilisant cette méthode, vous pouvez fractionner facilement les taches qui vous rebutent en vous disant, je m’y colle 2 fois 25 minutes aujourd’hui, je continuerai demain (à condition bien sûr que ce soit planifié et que vous ayez commencé suffisamment tôt par rapport à votre échéance !)

🎁 Faites-vous des cadeaux.

Prévoyez votre récompense avant de commencer votre tâche, grâce à la méthode Pomodoro, vous savez que vous aurez une pause pendant laquelle vous allez pouvoir manger un carreau de chocolat, vérifier votre compte Instagram, envoyer un texto etc.. La récompense est importante.

✍🏼 Prenez des notes

Gardez un post-it ou votre todo list sous la main pendant la phase de travail pour pouvoir noter rapidement les idées qui vous viennent en cours de route. Si pendant que vous travaillez, il vous vient à l’esprit qu’il faut absolument faire ceci ou aller lire cela sur internet, notez-le rapidement et attendez la pause ou d’avoir fini pour le faire. Cette astuce est particulièrement utile pour les personnes dont le cerveau continue à vagabonder, même lorsqu’ils travaillent.

🛣 Mettez en place des routines.

Notamment celle de finir sa journée en préparant les taches du lendemain et de les planifier. Commencer sa journée en ayant clairement en tête les choses à faire est également un bon moyen de faire baisser sa charge mentale.
Pour aider votre adolescent à vaincre la procrastination, vous pouvez lui conseiller la lecture de cet autre article https://eklosia.com/apprendre-a-sorganiser/

Si vous mettez en place tout cela, vaincre la procrastination sera beaucoup plus facile pour vous. N’oubliez cependant pas que changer une habitude prend du temps et que plusieurs semaines vous seront nécessaires pour atteindre votre objectif.

Les devoirs à l’école primaire

La question des devoirs à l’école primaire est souvent problématique dans la vie quotidienne des familles. Moment de cristallisation de nombreuses tensions, dues à la fatigue de la fin de journée, mais aussi à l’inquiétude que ressentent de nombreux parents face à la nécessité de voir réussir leur enfant à l’école.

Cet article fait suite à celui que j’avais consacré aux devoirs pour les plus grands.

 

À propos des devoirs à l’école primaire, les choses devraient être simples puisque la règle est la suivante : À la sortie de l’école, le travail donné par les maîtres aux élèves se limite à un travail oral ou des leçons à apprendre. (source : Ministère de l’éducation nationale).

En réalité, on sait bien qu’il en va souvent autrement. Notamment en CM2, où les enseignants désireux de familiariser les élèves avec les exigences du collège, parfois  sous la pression des parents, donnent des devoirs écrits. Dès le CE1, il peut arriver aussi que le professeur donne par exemple des dictées de mots à préparer.

Que les devoirs incluent de l’écrit ou non, la manière de les gérer ne change pas.

Pour limiter les conflits, ça peut paraître paradoxal, il faut fixer des règles.

Fixer des règles et s’y tenir est la première étape vers la mise en place d’une routine. Vous avez déjà mis en place de nombreuses règles dans votre famille :

– on se brosse les dents

–  il faut mettre un pyjama pour dormir

– on mange à table

– il ne faut pasmarcher pieds nus dans la rue

– le dessert vient à la fin du repas

– l’école est obligatoire

Tout ce que j’énumère et tant d’autres choses encore sont des règles que vous avez-mises en place parfois sans en avoir conscience. Votre enfant les respecte sans se poser de questions parce que ce sont des routines que personne ne remet en cause.

Le but est d’arriver à la même chose concernant le travail scolaire. D’ailleurs, nous savons tous qu’une des principales causes de conflit entre enfants et parents vient du fait que nos chers petits sont souvent tentés de négocier 😤.

Transformer une règle en rituel est le meilleur moyen de fermer la porte à la négociation.

La mise en place de ces règles au sein d’une famille peut être difficile dans les premiers temps, mais c’est un investissement pour l’avenir. Notamment pour la pré-adolescence et l’adolescence.

Règles à mettre en place pour faciliter les devoirs à l’école primaire :

Elles doivent être intangibles (dans la mesure du raisonnable évidemment) et demandent des efforts aux parents aussi.

Règle numéro 1 : Le temps des devoirs est non négociable. Il doit y avoir un créneau devoir cinq fois par semaine, s’il y a cinq jours d’école. Ce créneau doit se tenir en toutes circonstances, même si le professeur n’a pas donné de devoirs. Ces jours-là, à vous de donner une activité de remplacement. Toujours de nature scolaire et en rapport avec le programme (réviser des notions un peu anciennes, reprendre les tables de multiplication déjà étudiées, etc..)

Règle numéro 2 : Ce créneau doit se tenir à heure fixe une fois que vous l’avez déterminé avec votre enfant. C’est une contrainte pour vous aussi parent. Mais une fois que votre enfant aura intégré que les devoirs sont intangibles et qu’on ne peut pas négocier sur le moment, de nombreux conflits disparaitront.

Règle numéro 3 : La durée des devoirs doit-être connue d’avance par l’enfant. Les enfants ont souvent des difficultés à se projeter dans le temps. L’utilisation d’un timer ⏰ peut leur permettre de mieux percevoir le temps qui leur reste. Il faut également que la durée prévue soit respectée. Prenez contact avec l’enseignant de votre enfant pour connaître la durée normale des devoirs quotidiens. Le temps qu’il met effectivement à les faire peut être révélateur de difficultés.

Règle numéro 4 : L’enfant doit toujours avoir le sentiment d’être associé à la décision. Cela ne signifie pas que c’est lui qui décide, mais vous lui donnez le choix entre deux possibilités que vous jugez raisonnables. Par exemple, vous savez que vous pouvez être disponible pour aider votre enfant sur un créneau de 60 minutes pendant lequel il devra faire ses devoirs et faire sa toilette. Demandez-lui en début d’année scolaire s’il préfère commencer par les devoirs ou par la douche. Vous accepterez sa décision, qui restera valable pour le trimestre par exemple. Vous pourrez lui reposer la question en décembre.

Mettre en place des règles est la première étape et la plus difficile. La suite est plus simple :

Préparer le temps du travail par une phase de détente :

Prendre un goûter, bien sûr c’est généralement ce que font les enfants en sortant de l’école. Mais il est très important aussi de faire baisser la pression, si la journée a été difficile (pour vous aussi éventuellement, faire ces activités de détente avec votre enfant serait une assurance supplémentaire de mener à bien la mission devoirs).

Les moyens disponibles sont :

Faire un peu d’exercice physique, en plein air si possible, faire une petite promenade, jouer au ballon, promener le chien…

Pratiquer des exercices de respiration, de sophrologie ou une séance de cohérence cardiaque.

Méditer, il existe des méthodes de méditation de pleine conscience adaptées aux enfants.

Aménager l’espace de travail

L’espace de travail doit être propre (pas de Nutella sur la récitation !😫), plan et rigide (on n’écrit pas correctement à plat ventre sur le canapé ou sur le lit).

L’endroit où on travaille n’est pas le plus important, ça peut être la table de la cuisine, de la salle à manger, un bureau dans la chambre. Ce qui compte c’est d’éviter les sources de distraction et que le parent soit à proximité pour aider et (sur)veiller :

pas de télévision, d’ordinateur allumé, de petit chat qui joue, de bébé qui pleure, de fenêtre donnant sur la rue ou de jouets à portée de main.

On prépare son matériel avant le début de la séance, il peut être malin de prévoir une boîte contenant toute la papeterie nécessaire (crayons, gomme, souris correctrice, règle etc…) pour ne pas donner à l’enfant le loisir de filer dans sa chambre chercher quelque chose à tout bout de champ !

 

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Comment optimiser le temps des devoirs?

Comment optimiser le temps des devoirs?

Bonne nouvelle pour les collégiens et lycéens ! Si travailler est généralement nécessaire pour réussir à l’école. Plus que la quantité de travail fournie, c’est la qualité qui fait toute la différence…

Comment organiser son travail personnel ? Comment optimiser le temps des devoirs ? Cet article a pour objectif de rappeler les points essentiels à réunir pour une bonne efficacité du travail à la maison. Beaucoup de choses évidentes, mais également, j’espère des choses plus inédites. Cet article est destiné à être lu avec votre ado.

🖥 Une chose importante à savoir : ton cerveau est comme un ordinateur, il a une mémoire de travail (mémoire vive ou RAM qui stocke les informations peu de temps) et une mémoire à long terme (disque dur qui peut stocker ce que tu apprends pour toute ta vie).

Apprendre tes leçons, c’est faire passer les choses que tu apprends de la mémoire de travail vers la mémoire à long terme.📝 ➡️ 💿

Organisation type d’une soirée de travail scolaire (à partir de la 4e) :

Retour à la maison, goûter et pause (20 à 30 minutes).

⚠️ Il faut une table et une chaise pour le travail écrit. On ne peut pas travailler correctement et produire un travail satisfaisant dans le bus, installé sur son lit ou couché sur le canapé. La table doit être dégagée et propre (pas de taches de confiture ou de Nutella sur le DM de maths !). Cette table peut être dans la chambre, mais aussi dans la cuisine ou la salle à manger…

Pour la plupart des élèves (il y a des exceptions, notamment pour les élèves HPI), la pièce doit être calme, sans télé ni radio allumée, ni aucune autre source de distraction. Le portable DOIT être sur le mode avion ✈️ ou les notifications désactivées 🤐.

Pour se réciter les leçons à l’oral, beaucoup de liberté d’organisation. À chacun de trouver sa méthode : allongé, en marchant 🚶🏻‍♂️, assis en tailleur🧘🏽, sur un vélo d’appartement 🚲, dans le jardin 🏡 ou à la plage 🏖Beaucoup de jeunes mémorisent mieux en bougeant ou en se déplaçant.

☝🏽Qu’est-ce que j’ai appris aujourd’hui ?

Avant même d’ouvrir ton cours, essaie de te souvenir de ce que tu as appris le jour même dans chaque matière. Personne ne le fait jamais. C’est pourtant super important. Ça permet de commencer à stocker sur ton disque dur interne les apprentissages du jour. Ça te permet aussi de reprendre directement ton cahier pour vérifier si tu ne te souviens pas bien ou si tu n’as pas compris quelque chose.

⚠️ Plutôt que de demander à votre enfant quelles notes il a eues, demandez-lui ce qu’il a appris. Ça va lui montrer que l’école est un lieu où on apprend et pas uniquement le lieu des notes. Ça va également lui faire entamer le processus de remémoration qui est au centre du travail de la mémoire.

✌🏼J’apprends ma leçon du jour. Même si le professeur n’a pas demandé de le faire ou s’il n’y a pas d’exercice à faire.

Apprendre : qu’est-ce que ça veut dire ? Je relis 📖 mon cours et je vérifie que je comprends tout, que je connais le sens de tous les mots. Tant que je ne comprends pas tout, je ne peux pas passer à l’étape suivante.

Après avoir lu et compris, j’essaie de me remémorer le cours en l’écrivant sur une feuille ou mieux encore en faisant une fiche, une carte mentale ou en préparant des flashcards. Je dois écrire tout ce dont je me souviens et s’il y a des trous, ou des doutes, je jette un coup d’œil à mon cours et je le referme avant de continuer à noter.

⚠️ Lire ne suffit pas, il faut faire l’effort de se souvenir pour que ça reste ensuite en mémoire.

Il est très important d’apprendre sa leçon le jour même parce que tu vas l’oublier plusieurs fois avant de t’en souvenir pour de bon.

🏹 Astuce : Tu peux considérer que tu sais ta leçon, si tu es capable de la raconter avec ton propre vocabulaire à quelqu’un d’autre. Attention, si la leçon contient des mots de vocabulaire précis, il faut les savoir par cœur, c’est-à-dire comme quand tu apprenais une poésie à l’école primaire.

Une fois que je sais ma leçon du jour, je m’interroge moi-même sur les leçons des jours précédents. Il faut faire l’effort de se souvenir avant de les relire. Tu auras sûrement oublié des parties des leçons, une fois que tu t’es bien creusé la tête, tu peux ouvrir ton cahier pour chercher ce que tu avais oublié.

Tout comme un bébé tombe de nombreuses fois avant que la technique de la marche soit enregistrée dans sa mémoire, un élève oublie plusieurs fois sa leçon avant qu’elle soit mémorisée pour de bon.

⚠️ Important : en apprenant ta leçon, essaie d’imaginer les questions❓que le prof pourrait te poser. Demande-toi où sont les pièges ou quels sont les points importants. Ça te permettra de mieux mémoriser.

🏹 Astuce : avec tes potes avant un contrôle, essayez de deviner les questions à l’avance.

 

Pour aller plus loin

Découvrez le programme « 6heures pour réussir »

Les supports de mémorisation :

La fiche, elle ne doit pas être un résumé du cours. Elle contient uniquement les éléments de structure (le plan) et des mots-clés qui permettent de déclencher la remémoration.

La carte mentale (également appelée carte heuristique ou mindmap), elle peut se faire sur papier ou sur informatique. Elle permet de schématiser les liens logiques entre les différentes parties de la leçon. C’est un outil très puissant qui demande un peu d’entraînement.

Les flashcards se font sous forme de petites fiches papier ou carton ou avec des applications sur téléphone. Vous pouvez utiliser Anki, Quizlet ou Kudo par exemple. Les flashcards sont particulièrement adaptées pour mémoriser du vocabulaire en langue étrangère ou des définitions.

✍🏼 Je fais mes exercices, une fois que la leçon est sue et pas avant.

Les exercices doivent-être faits avec le cours fermé. Le travail de mémorisation se fait quand on réfléchit, qu’on essaie de se souvenir.

🏹 Astuce : Pour être encore meilleur, tu peux refaire les exercices que tu as ratés en classe.

⚠️ Souviens-toi : réviser, ce n’est pas relire. C’est faire l’effort de se souvenir. La relecture vient ensuite, une fois que l’on a fait l’effort de se souvenir.

Les profils d’apprentissage : ⚠️ les neurosciences n’ont pas prouvé la réalité des profils auditifs, visuels ou kinesthésiques. Néanmoins, il est fortement recommandé de multiplier les méthodes de mémorisation.

 

Pour aller plus loin et comprendre les mécanismes à l’œuvre dans la mémorisation : Peter C. Brown, Henry L. Roediger & Mark A. McDaniel, Mets-toi ça dans la tête ! Les stratégies d’apprentissage à la lumière des sciences cognitives