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HPI orientation scolaire

HPI orientation scolaire

HPI et orientation : comment aider votre enfant à trouver sa voie ?

Comment accompagner un enfant HPI dans son orientation scolaire et professionnelle ?

Avoir un enfant à haut potentiel intellectuel (HPI) est une richesse, mais aussi un défi, notamment lorsqu’il s’agit de son orientation scolaire et professionnelle. Contrairement aux idées reçues, un QI élevé ne garantit ni un parcours linéaire ni une réussite académique automatique. Les travaux en neurosciences cognitives montrent que ces enfants présentent une connectivité neuronale accrue (Jung & Haier, 2007), ce qui se traduit par une pensée foisonnante et une grande sensibilité émotionnelle (Dabrowski, 1964). Ces particularités peuvent entraîner des difficultés d’adaptation aux cadres scolaires classiques.

Comment les accompagner pour qu’ils trouvent une orientation qui leur convienne ? Voici trois profils récurrents et des solutions adaptées pour les aider à s’épanouir.

1. L’enfant HPI qui est bon partout… et perdu

Certains jeunes HPI possèdent une pensée divergente très développée, rendant la prise de décision complexe. Leur cerveau fonctionne par associations multiples, et chaque choix leur semble renoncer à une infinité d’autres possibilités (Ruf, 2005). Ils s’intéressent à tout, excellent aussi bien en sciences qu’en lettres et hésitent à choisir une orientation. Ce trop-plein de possibilités peut devenir paralysant, conduisant parfois à l’inaction par peur de faire le mauvais choix (Siaud-Facchin, 2008).

Comment aider un enfant HPI qui hésite sur son orientation ?

  • L’orienter vers une réflexion sur son mode de pensée plutôt que sur une discipline spécifique. Se sent-il plus à l’aise dans l’analyse et la recherche ou dans l’action et la mise en pratique ?
  • Explorer des environnements de travail variés : préfère-t-il travailler seul ou en équipe ? Dans un cadre structuré ou en autonomie ?
  • Lui proposer des expériences concrètes : stages, rencontres avec des professionnels, immersions dans différents domaines pour l’aider à affiner ses préférences.
  • Encourager des outils d’aide à la décision tels que l’Ikigai, un modèle japonais permettant d’aligner passions, talents et perspectives professionnelles.

2. L’enfant HPI qui rêve grand mais dont les notes ne suivent pas

Certains jeunes HPI souffrent d’un manque de motivation scolaire en raison d’une inadéquation entre leurs besoins cognitifs et les exigences pédagogiques classiques (Gagné, 2004). Ils ont pu réussir sans effort dans les premières années et se retrouvent bloqués lorsqu’un véritable travail méthodologique devient nécessaire. L’ennui en classe, combiné à un perfectionnisme parfois paralysant, peut générer un désinvestissement scolaire.

Comment aider un enfant HPI dont les résultats scolaires ne reflètent pas ses capacités ?

  • Le rassurer : un parcours académique ne se joue pas sur un seul trimestre ni sur une orientation imposée en fin de seconde. Il existe toujours des solutions pour rebondir.
  • Lui montrer les passerelles possibles : classes préparatoires alternatives, formations à l’étranger, doubles cursus, années de mise à niveau.
  • Travailler sur la confiance en ses capacités et son engagement dans l’effort. Le développement d’une « mentalité de croissance » (Dweck, 2006) peut être un levier puissant pour l’aider à persévérer.
  • Introduire des techniques d’apprentissage fondées sur les sciences cognitives : la méthode Pomodoro pour mieux gérer son temps, l’apprentissage espacé pour optimiser la mémorisation, ou encore les cartes mentales pour structurer sa pensée.

3. L’enfant HPI qui rejette le système scolaire et veut apprendre seul

Certains jeunes HPI ne trouvent aucun sens dans l’école telle qu’elle est organisée. Ils se sentent enfermés dans un cadre rigide, qui ne correspond ni à leur rythme ni à leurs centres d’intérêt. Les études montrent que l’ennui scolaire et la rigidité institutionnelle sont des facteurs majeurs de démotivation chez ces élèves (Lubinski & Benbow, 2000). Beaucoup développent alors des passions en autodidacte, via des projets personnels, des formations en ligne ou des apprentissages libres.

Quelles alternatives pour un enfant HPI qui rejette le cadre scolaire ?

  • Reconnaître son besoin d’un cadre différent, sans le brusquer dans un format qui ne lui convient pas.
  • Explorer des alternatives éducatives : écoles flexibles, formations en ligne, apprentissage en autonomie encadré par des mentors.
  • L’orienter vers des solutions permettant d’allier passion et structure : alternance, entrepreneuriat, écoles innovantes qui favorisent les parcours individualisés.
  • Introduire des modèles d’apprentissage basés sur la motivation intrinsèque (Deci & Ryan, 1985), en lui permettant de travailler sur des projets qui ont du sens pour lui.

Ressources pour aller plus loin sur l’orientation des enfants HPI

  • Livre : Siaud-Facchin, J. (2008). L’enfant surdoué : L’aider à grandir, l’aider à réussir. Éditions Odile Jacob.
  • Article scientifique : Jung, R.E., & Haier, R.J. (2007). The Parieto-Frontal Integration Theory (P-FIT) of Intelligence: Converging Neuroimaging Evidence. Behavioral and Brain Sciences.
  • Podcast : Les intelligences atypiques – épisode sur les enfants HPI (disponible sur Spotify et Apple Podcasts).
  • Test en ligne : Identification des forces et motivations personnelles sur le site de VIA Character Strengths (https://www.viacharacter.org/).

Un accompagnement sur mesure pour l’orientation des enfants HPI

Chaque enfant HPI est unique. Son parcours ne sera pas forcément celui attendu par le système éducatif classique, mais il existe des moyens pour qu’il s’épanouisse et trouve sa propre voie. En tant que parent, votre rôle est d’être à l’écoute, d’ouvrir le champ des possibles et de l’encourager à explorer… sans pression excessive.

Vous reconnaissez votre enfant dans l’un de ces profils ? Quelles solutions avez-vous mises en place pour l’accompagner ?

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Pourquoi est-il si difficile de motiver un enfant atteint de TDA H ?

Pourquoi est-il si difficile de motiver un enfant atteint de TDA H ?

Pourquoi est-il si difficle de motiver un enfant atteint de TDA H ?

Les méthodes de motivation traditionnelles, comme les récompenses ou les punitions, semblent inefficaces, ce qui peut être frustrant pour les parents et les enseignants. Mais pourquoi est-ce ainsi ?

Explorons les raisons pour lesquelles motiver un enfant atteint de TDA H est difficile, et comment adapter notre approche pour les aider à surmonter ces obstacles.

Un cerveau qui fonctionne différemment :

Les enfants atteints de TDA/H ne sont pas paresseux ni peu intéressés ; leur cerveau fonctionne simplement différemment.

Plusieurs facteurs neurologiques expliquent pourquoi les stratégies de motivation classiques échouent souvent avec eux :

Les zones du cerveau responsables des fonctions exécutives et des émotions ne réagissent pas de la même manière que chez les enfants neurotypiques. Cela affecte leur capacité à filtrer les distractions et à se concentrer sur une tâche.

Le TDA/H est associé à une faible activité de la dopamine, une substance chimique qui joue un rôle crucial dans la motivation, la récompense et la gestion du succès ou de l’échec.

Les enfants atteints de TDA/H doivent travailler plus dur pour rester concentrés et intégrer de nouvelles informations, ce qui peut entraîner une accumulation de frustrations et d’échecs, impactant négativement leur perception d’eux-mêmes.

Les perceptions négatives qui bloquent la motivation :

Ces différences neurobiologiques peuvent amener les enfants à développer des perceptions négatives face aux tâches, comme :

Manque de désir : « Je n’ai pas envie de faire ça. »

Sentiment de manque de sens : « Cela n’a aucune valeur à mes yeux. »

Évitement de la honte : « Si je fais cette tâche, je vais encore avoir l’air idiot. »

Évitement du succès : « Si je fais bien cette tâche ennuyeuse, on va m’en donner encore plus. »

Contrôle personnel : « Tu ne peux pas me forcer à le faire. »

Ces pensées négatives paralysent souvent l’enfant, rendant la tâche encore plus difficile à accomplir.

Comment surmonter ces obstacles ?

Il est essentiel d’adopter une approche différente pour motiver les enfants atteints de TDAH. Voici quelques étapes clés à suivre :

Nommez la réalité du trouble que constitue le TDA/H : aidez votre enfant à comprendre qu’il a un trouble neurologique réel, mais que cela ne scelle pas son destin. Expliquez que le TDAH peut rendre certaines tâches plus difficiles, mais que cela ne remet pas en cause son intelligence.

Expliquez les enjeux : faites comprendre à l’enfant que ses difficultés à s’organiser, à commencer ou à terminer une tâche sont liées à son trouble, et non à un manque d’effort ou de compétences.

Encadrez les difficultés : Rassurez l’enfant en expliquant que le TDA/H n’est pas une incapacité, mais un déficit de compétences qu’il peut surmonter. Dites-lui : « Cela ne signifie pas que tu n’es pas intelligent. Cela veut dire que ton cerveau fonctionne différemment. »

Développez la conscience de soi et l’autonomie :

L’un des objectifs est d’aider l’enfant à développer la conscience de ses difficultés et à plaider pour lui-même. Pour cela, il doit être capable de reconnaître et d’expliquer son TDA/H, ainsi que ses impacts sur sa motivation.

En encourageant un enfant à dire : « J’ai ce trouble, et il rend certaines choses plus difficiles pour moi », vous l’aidez à mieux comprendre et accepter son fonctionnement. L’enfant peut alors apprendre à développer des stratégies pour gérer ses défis et renforcer sa motivation.

Stratégies pratiques pour renforcer la motivation :

Voici quelques stratégies pratiques pour aider un enfant avec TDAH à surmonter ses difficultés de motivation :

Aidez-le à développer de nouvelles compétences : enseignez-lui des stratégies métacognitives pour surmonter la désorganisation et la distraction, ce qui lui permettra d’améliorer ses fonctions exécutives.

Trouvez un mentor : comme dans le sport, un mentor ou un coach peut aider l’enfant à progresser. Ce guide peut être un parent, un enseignant ou un coach scolaire formé.

Enseignez-lui à pratiquer l’auto-évaluation : encouragez l’enfant à évaluer ses capacités avant de commencer une tâche, puis après l’avoir terminée. Cela lui permet de mieux comprendre ses progrès.

Entourez l’enfant d’une communauté de soutien, composée de personnes travaillant sur des objectifs similaires.

Célébrez les petites victoires : les enfants atteints de TDA/H rencontrent souvent plus d’échecs que de succès. Il est donc important de célébrer chaque petite réussite pour encourager leur cerveau à rechercher davantage de succès.

Aidez-le à adoptez une mentalité de croissance : encouragez l’enfant à adopter une approche positive, en se disant « Je peux et je vais le faire » plutôt que « Je ne peux pas. » Cela aidera à contrer les messages négatifs que son cerveau pourrait lui envoyer au début d’une tâche.

Ayez vous-même une approche optimiste et une mentalité de croissance. Rien n’est pire que de douter des compétences de son enfant.

Conclusion

Aider un enfant atteint de TDA/H à développer sa motivation nécessite patience, compréhension et des stratégies adaptées. En comprenant les spécificités neurobiologiques de ce trouble et en adoptant une approche différente, il est possible de les guider vers le succès. Ces efforts contribueront à renforcer leur estime de soi et leur volonté de surmonter les obstacles liés à leur TDA/H.

Référence : Schultz, Jerome, Ph.D. « How Parents and Teachers Can Use Brain Science to Increase Motivation in Children with ADHD. » ADDitude. Consulté en septembre 2024.

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Baccalauréat général : cinq raisons de le choisir

Baccalauréat général : cinq raisons de le choisir

Pourquoi préparer un baccalauréat général ne doit pas se faire sans réflexion?

Choisir de partir dans la voie générale semble souvent être la voie naturelle. Le baccalauréat technologique ou le baccalauréat professionnel n’étant pour beaucoup d’élèves et de familles que des solutions inférieures.

Lorsqu’il s’agit de l’avenir éducatif de votre enfant, choisir la bonne filière au lycée est une décision cruciale qui peut influencer significativement son parcours académique et professionnel. Le baccalauréat général, souvent perçu comme une voie traditionnelle et exigeante, offre une multitude d’opportunités et d’avantages pour les élèves désireux de poursuivre des études théoriques approfondies et de développer une culture générale riche.

En tant que parent, il est essentiel de comprendre pourquoi le baccalauréat général pourrait être le choix idéal pour votre enfant.

Cette filière n’est pas seulement une préparation aux études supérieures longues, mais elle offre également une flexibilité unique dans le choix des spécialités, permettant à votre enfant d’explorer divers domaines d’intérêt sans se limiter prématurément. De plus, le baccalauréat général encourage une approche holistique de l’apprentissage, où les compétences en réflexion critique, en analyse et en expression écrite sont fortement valorisées.

En choisissant le baccalauréat général, votre enfant s’engage dans un parcours qui favorise non seulement l’excellence académique, mais aussi le développement personnel et la maturité intellectuelle. C’est une voie qui prépare les jeunes esprits à relever les défis du monde moderne tout en leur donnant les outils nécessaires pour réussir dans leurs études futures et leur carrière professionnelle.

Nous vous invitons à explorer plus en détail les raisons pour lesquelles le baccalauréat général est une option privilégiée pour de nombreux élèves, et comment il peut aligner les aspirations de votre enfant avec les exigences d’un monde en constante évolution.

Je dois aller en série générale :

  1. Parce que j’ai une préférence pour les enseignements théoriques. Je suis à l’aise à l’écrit et j’aime approfondir les sujets et consacrer du temps à mes études.
    Le baccalauréat général est idéal pour les élèves qui excellent dans les matières théoriques et qui préfèrent une approche basée sur la réflexion et l’analyse.
    Cette filière encourage le développement de compétences en rédaction et en argumentation, essentielles non seulement pour les études supérieures mais aussi dans de nombreux domaines professionnels.
  2. Parce que je veux approfondir ma culture générale. Le lycée général est la voie qui offre le plus de possibilités dans le domaine de la culture générale, avec des enseignements optionnels dans différents champs artistiques (musique, théâtre, cinéma, cirque, audiovisuel).

    
Il faut néanmoins savoir que tous les lycées ne proposent pas ces enseignements. Ils sont souvent très sélectifs et donc parfois accessibles uniquement à ceux ont déjà une pratique confirmée.

    Cette diversité contribue à former des individus cultivés, capables de comprendre et d’apprécier différents aspects de la culture et de la société.

  3. Parce que je veux mettre à profit les trois années du lycée pour affiner mon orientation.
    Il faut néanmoins être conscient qu’il est difficile de se réorienter vers l’enseignement professionnel depuis la seconde générale et encore plus depuis la classe de 1ère.

    Le lycée général offre la flexibilité de tester différents domaines d’intérêt avant de s’engager dans une voie spécifique, ce qui est crucial pour faire un choix éclairé concernant les études supérieures ou la carrière professionnelle.
    Cette période d’exploration aide les élèves à mieux comprendre leurs propres passions et compétences, ce qui est essentiel pour une orientation réussie.

  4. Parce que je ne veux pas me spécialiser trop vite. Le lycée d’enseignement général me permet en première de suivre des spécialités qui correspondent à mes goûts, même si elles appartiennent à des domaines différents. Par exemple, je peux en même temps étudier les humanités, la littérature et la philosophie et faire des maths et des sciences économiques, ce qui n’était pas possible avant. Certains lycées proposent maintenant aussi une spécialité EPS.
    En terminale, je pourrai toujours continuer à faire en même temps deux de ces spécialités.
  5. Parce que je sais déjà que je veux faire des études longues (bac +3 mais surtout bac +5 et davantage). Les BTS sont destinées prioritairement aux bacheliers professionnels, les DUT/BUT sont à destination des bacheliers technologiques. Il y a des places pour les bacheliers généraux dans ces filières, mais elles vont être de moins en moins nombreuses.Le bac général est souvent envisagé comme la voie royale, il n’en n’est rien.

    C’est une filière exigeante, destinée aux coureurs de fond prêts à s’investir pendant de nombreuses années. Le plus souvent huit ans à partir de la classe de seconde, parfois plus. Il est important de s’y engager en connaissance de cause.

    La voie royale est celle qui vous convient. Chacun des types de baccalauréat permet d’accéder si on le souhaite à des études longues, voire très longues.

    Consultez la présentation du baccalauréat général sur le site du ministère de l’Éducation Nationale

 

La méthode Feynman

La méthode Feynman

La méthode Feynman: l’outil idéal pour un apprentissage solide 📚

Ètudiant 🎓, parent d’étudiant 👨‍👩‍👧 ou simplement quelqu’un qui cherche à mieux comprendre le monde 🌍, apprendre vous concerne. L’apprentissage est un processus qui nous accompagne tout au long de notre vie. La méthode Feynman, inspirée du physicien Richard Feynman, offre une approche efficace pour assimiler des informations de manière efficace et durable. Cette méthode est au centre de notre pratique d’accompagnement des lycéens et étudiants.

Comprendre plutôt que mémoriser 🤔

La première étape de cette méthode consiste à s’immerger dans le sujet. Au lieu de se contenter de mémoriser des informations, il faut chercher à les comprendre. Cela peut passer par la lecture 📖, le visionnage de vidéos 🎥 ou l’écoute de conférences 🎧.

L’idée est de construire une véritable compréhension du sujet, en reliant les nouvelles informations à ce que l’on sait déjà.

Pour le lycéen ou l’étudiant, cela signifie explorer l’ensemble des informations disponibles. Il s’agit du cours, mais aussi du manuel ou de vidéos, d’articles, etc..

L’importance d’expliquer 💬

Une fois que vous avez une base solide sur le sujet, essayez d’expliquer ce que vous avez appris à quelqu’un d’autre, ou même à vous-même. Cet exercice d’enseignement est un excellent moyen de tester votre compréhension. Si vous trouvez difficile d’expliquer un concept, c’est probablement parce que vous ne l’avez pas encore totalement assimilé. Retournez alors à vos sources et approfondissez ces zones floues.

Dans le programme « 6 heures pour réussir », notre approche est un peu simplifiée. Chaque séance de travail sur un cours commence par une phase d’auto-évaluation. Il s’agit de prendre une feuille et de noter tout ce que l’on sait sur le sujet, comme ça vient. Puis d’essayer progressivement de le structurer. Une fois cette phase de recherche terminée, on retourne vers le cours et les ressources dont on dispose pour rechercher ce qui manque.

Ensuite, on reprend sa feuille pour compléter de mémoire. Cet aller-retour entre le cours et la feuille blanche doit durer jusqu’à avoir réussi à tout restituer.

Pourquoi ça marche? Un regard sur le cerveau 🧠

D’un point de vue neuroscientifique, cette méthode d’enseignement active des parties spécifiques du cerveau qui renforcent la mémorisation. En expliquant un concept, nous créons et renforçons des connexions neuronales, ce qui facilite la rétention de l’information. De plus, en identifiant les zones d’incertitude et en y revenant, nous engageons notre cerveau dans un apprentissage actif, bien plus efficace que la simple relecture.

Simplifier pour mieux comprendre ✍️

La dernière étape de la méthode Feynman est la simplification. Après avoir enseigné le sujet, prenez un moment pour le résumer dans vos propres mots, de la manière la plus simple possible. Cela vous aidera non seulement à consolider votre compréhension, mais aussi à rendre l’information plus accessible pour une future révision ou discussion.

En conclusion 🌟

L’apprentissage ne se limite pas aux années d’études. C’est un voyage qui dure toute la vie. Que vous cherchiez à acquérir de nouvelles compétences, à aider votre enfant dans ses études ou simplement à satisfaire votre curiosité, la méthode Feynman est un outil précieux pour rendre cet apprentissage plus efficace et plus agréable. En comprenant profondément et en partageant nos connaissances, nous enrichissons non seulement notre propre vie, mais aussi celle de ceux qui nous entourent.

Cette méthode est intégrée au programme « 6 heures pour réussir » proposé par Eklosia à destination des lycéens et des étudiants. Ce programme vise à fournir des outils et des techniques éprouvés pour maximiser le potentiel d’apprentissage et réussir dans le monde académique.

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Faire des flashcards

Faire des flashcards

Voici un guide étape par étape pour vous aider, vous et votre adolescent, à faire des flashcards efficaces pour une étude optimale.

Étape 1 : Revoir la leçon

Remémoration active :

Demandez à votre adolescent de lire attentivement sa leçon.
Ensuite, sans regarder le livre, demandez-lui d’écrire ce dont il se souvient. Cela active la mémoire et commence à ancrer les informations.
Comparez avec le texte original et discutez des points manqués ou mal compris.

Étape 2 : Identification des points clés

Soulignez ou notez :
Encouragez votre adolescent à identifier et à souligner les points clés et les informations cruciales de la leçon.
Créez une liste de ces points pour référence future. Ils serviront de base pour constituer les flashcards.

Étape 3 : Création des flashcards

Matériel nécessaire :
Cartes vierges ou papier cartonné
Stylos ou marqueurs de couleur
Éventuellement, une application de flashcards
Processus :
En haut du recto, notez :
La matière de façon codée : par ex. HG pour histoire géographie.
Le numéro de la fiche
Utilisez un code couleur pour identifier plus rapidement les matières.
Recto de la carte : Écrivez ensuite une question, un mot à traduire ou un mot-clé.
Verso de la carte : Notez la réponse, la traduction ou l’explication.
Utilisez des couleurs pour catégoriser les informations (par exemple, rouge pour les dates, bleu pour les faits, etc.)

Étape 4 : apprendre avec les flashcards

Technique de révision :
Il faut commencer par se poser les questions posées sur chaque flashcard (recto).
En fonction de la réponse, séparez-les en deux piles pendant la révision : « Je sais » et « Je ne sais pas »
Concentration sur les erreurs :
Faites une pile avec les fiches dont vous connaissez la réponse. Pile « Je sais »
Remettez à l’arrière de celles que vous avez à la main celles dont vous ne connaissez pas la réponse. Pile « Je ne sais pas ».
Répétition ciblée :
Continuez à réviser la pile « Je ne sais pas » jusqu’à ce que chaque carte soit correctement répondue et déplacée dans la pile « Je sais ».
Objectif :
La session de révision est considérée comme complète lorsque toutes les cartes ont été déplacées dans la pile « Je sais ».
Révision régulière :
Même si une carte est dans la pile « Je sais », assurez-vous de la réviser de temps en temps pour maintenir la mémoire fraîche.
Cette méthode, souvent appelée « Leitner System », assure que l’attention est portée sur les informations qui ne sont pas encore solidement ancrées dans la mémoire, tout en ne négligeant pas la révision des connaissances déjà acquises. Cela crée un processus d’apprentissage efficace et ciblé, assurant que chaque session de révision est optimisée pour renforcer les zones faibles.

Variantes :

Commencez en prenant les cartes Verso au-dessus et cherchez la question posée.
Mélangez les matières de manière à améliorer votre flexibilité et votre plasticité cérébrale.

Étape 5 : Révision et ajustement

Évaluation des méthodes :


Après un certain temps, évaluez l’efficacité des flashcards.


Ajustez les informations si nécessaire, en ajoutant ou en supprimant des détails pour optimiser l’apprentissage.

Conseils supplémentaires à l’attention des parents :

Soyez impliqué.e dans le processus d’apprentissage.

Testez votre adolescent avec les flashcards et discutez des réponses.


Pour favoriser un état d’esprit de croissance : ne félicitez pas votre enfant pour ses capacités, mais félicitez les efforts et les progrès, et surtout encouragez une attitude positive envers l’apprentissage.


Assurez-vous que la révision est régulière et non bâclée au dernier moment.

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Développer un état d’esprit de croissance

Développer un état d’esprit de croissance

L’adolescence est une période de grands changements et de découvertes, tant pour nos enfants que pour nous. En tant que parent, l’un des défis majeurs est développer l’état d’esprit de croissance de nos adolescents.

Avez-vous déjà entendu parler des états d’esprit « fixe » et « de croissance »?

1️⃣ État d’esprit FIXE :

  • « Je ne suis tout simplement pas doué pour les maths. »
  • Évite les défis par crainte de l’échec.
  • Se décourage rapidement face aux obstacles.
  • Voit l’effort comme futile.
  • Fuit les critiques et a du mal à accepter les retours.
  • Peut ressentir de la jalousie ou de l’envie face au succès des autres.

2️⃣ État d’esprit de CROISSANCE :

  • « Je ne comprends pas encore les maths, mais je vais y travailler. »
  • S’attaque aux défis avec enthousiasme.
  • Persévère malgré les difficultés.
  • Voit l’effort comme un chemin vers l’amélioration.
  • Utilise les critiques comme des opportunités d’apprentissage.
  • Se sent inspiré par le succès des autres.

⚠️ Ce qu’il faut absolument éviter pour ne pas alimenter un état d’esprit fixe chez nos adolescents ⚠️

L’étiquetage : Qualifier votre adolescent de « paresseux », « maladroit », « intelligent » ou tout autre étiquette réductrice peut enfermer l’enfant dans une identité figée.L’action: Plutôt que de le définir par une caractéristique, reconnaissez et valorisez leurs efforts, leurs progrès et leurs compétences spécifiques.

Transférer involontairement vos propres peurs ou insécurités sur votre adolescent, par exemple en disant « Je n’ai jamais été bon en sport, c’est normal si tu ne l’es pas non plus », peut limiter leur envie d’essayer et de s’améliorer.L’action: Gardez une perspective ouverte et encouragez-les à découvrir leurs propres compétences et passions, indépendamment de vos expériences personnelles.

Protéger à l’excès : Empêcher votre adolescent d’affronter des difficultés ou des échecs en le protégeant excessivement peut l’empêcher de développer sa résilience et sa capacité à rebondir.L’action: Laissez-leur l’opportunité d’affronter des défis adaptés à leur âge et soyez là pour les soutenir et les guider dans leurs réflexions et leurs apprentissages.

À force de toujours trouver des solutions pour eux, vous risquez de les priver d’opportunités d’apprendre et de développer leur autonomie.L’action: Encouragez-les à réfléchir à des solutions par eux-mêmes, proposez-leur des pistes de réflexion plutôt que des solutions toutes faites.

Comparer votre adolescent à ses frères et sœurs, ses amis ou à vous-même à son âge peut générer de la frustration, de la jalousie et un sentiment d’infériorité.L’action: Chaque individu est unique et suit son propre parcours. Valorisez les réussites et progrès personnels de votre adolescent sans le mettre en compétition avec d’autres.

Ces erreurs, souvent commises avec de bonnes intentions, contribuent à un état d’esprit fixe. Être conscient de ces pièges et travailler activement à les éviter renforcera la confiance, l’autonomie et l’état d’esprit de croissance de nos adolescents.

✨ Comment pouvons-nous aider nos adolescents à cultiver un état d’esprit de croissance ?

Et moi, quel est mon état d’esprit ?

Nos adolescents nous observent. Nos réactions face à l’échec, notre attitude vis-à-vis des nouveaux défis, la manière dont nous acceptons ou non les critiques, tout cela forge inconsciemment leur propre état d’esprit. Interrogez-vous : Lorsque vous êtes confrontés à un obstacle, dites-vous souvent « Je n’y arriverai jamais » ou « Je vais trouver un moyen » ? Vos paroles et actions servent de modèle.

L’action: Passez une semaine à noter vos propres réactions face aux difficultés. Essayez de remplacer les pensées et paroles « fixes » par des affirmations orientées vers la croissance.

L’Importance:

Lorsque nos adolescents nous parlent de leurs défis, ce n’est pas toujours pour chercher une solution immédiate. Parfois, ils ont juste besoin de se sentir compris et validés dans leurs sentiments.

L’action: Lorsque votre adolescent vous parle d’un problème, au lieu de proposer directement une solution, posez des questions telles que « Comment te sens-tu à ce sujet ? » ou « Qu’aimerais-tu faire ensuite ? ». Ceci les encourage à réfléchir et à développer une autonomie de pensée.

Le paradigme :

Dans une culture souvent centrée sur les résultats et les récompenses, il est essentiel de recentrer l’attention sur le processus d’apprentissage. Un « Tu as travaillé dur pour ça ! » peut être plus impactant qu’un simple « Bravo pour cette note! ».

L’action : Lorsque votre adolescent partage une réussite ou un échec, demandez-lui d’abord comment il s’est préparé, quels ont été les défis et comment il les a surmontés.

Le Modèle :

Si vous décidez d’apprendre quelque chose de nouveau, de sortir de votre zone de confort, partagez cette expérience avec votre adolescent. Montrez-leur que l’apprentissage est un voyage qui continue tout au long de la vie.

L’action : Engagez-vous dans une nouvelle activité ou un hobby et partagez régulièrement vos progrès et vos difficultés avec votre adolescent.

L’Ouverture :

L’adolescence est le moment idéal pour explorer. Encourager les nouvelles activités permet de développer la résilience, la curiosité et la capacité à s’adapter aux changements.

L’action : Chaque mois, proposez à votre adolescent de tester une nouvelle activité, qu’il s’agisse d’un sport, d’un art ou même d’une nouvelle recette. Célébrez les petites victoires et apprenez des échecs ensemble.

Ces pistes, plus que de simples conseils, sont des invitations à entrer dans une dynamique de croissance commune avec nos adolescents. En tant que parents, nous avons la possibilité et la responsabilité de créer un environnement propice à l’épanouissement de cet état d’esprit positif.

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