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Développer un état d’esprit de croissance

Développer un état d’esprit de croissance

L’adolescence est une période de grands changements et de découvertes, tant pour nos enfants que pour nous. En tant que parent, l’un des défis majeurs est développer l’état d’esprit de croissance de nos adolescents.

Avez-vous déjà entendu parler des états d’esprit « fixe » et « de croissance »?

1️⃣ État d’esprit FIXE :

  • « Je ne suis tout simplement pas doué pour les maths. »
  • Évite les défis par crainte de l’échec.
  • Se décourage rapidement face aux obstacles.
  • Voit l’effort comme futile.
  • Fuit les critiques et a du mal à accepter les retours.
  • Peut ressentir de la jalousie ou de l’envie face au succès des autres.

2️⃣ État d’esprit de CROISSANCE :

  • « Je ne comprends pas encore les maths, mais je vais y travailler. »
  • S’attaque aux défis avec enthousiasme.
  • Persévère malgré les difficultés.
  • Voit l’effort comme un chemin vers l’amélioration.
  • Utilise les critiques comme des opportunités d’apprentissage.
  • Se sent inspiré par le succès des autres.

⚠️ Ce qu’il faut absolument éviter pour ne pas alimenter un état d’esprit fixe chez nos adolescents ⚠️

L’étiquetage : Qualifier votre adolescent de « paresseux », « maladroit », « intelligent » ou tout autre étiquette réductrice peut enfermer l’enfant dans une identité figée.L’action: Plutôt que de le définir par une caractéristique, reconnaissez et valorisez leurs efforts, leurs progrès et leurs compétences spécifiques.

Transférer involontairement vos propres peurs ou insécurités sur votre adolescent, par exemple en disant « Je n’ai jamais été bon en sport, c’est normal si tu ne l’es pas non plus », peut limiter leur envie d’essayer et de s’améliorer.L’action: Gardez une perspective ouverte et encouragez-les à découvrir leurs propres compétences et passions, indépendamment de vos expériences personnelles.

Protéger à l’excès : Empêcher votre adolescent d’affronter des difficultés ou des échecs en le protégeant excessivement peut l’empêcher de développer sa résilience et sa capacité à rebondir.L’action: Laissez-leur l’opportunité d’affronter des défis adaptés à leur âge et soyez là pour les soutenir et les guider dans leurs réflexions et leurs apprentissages.

À force de toujours trouver des solutions pour eux, vous risquez de les priver d’opportunités d’apprendre et de développer leur autonomie.L’action: Encouragez-les à réfléchir à des solutions par eux-mêmes, proposez-leur des pistes de réflexion plutôt que des solutions toutes faites.

Comparer votre adolescent à ses frères et sœurs, ses amis ou à vous-même à son âge peut générer de la frustration, de la jalousie et un sentiment d’infériorité.L’action: Chaque individu est unique et suit son propre parcours. Valorisez les réussites et progrès personnels de votre adolescent sans le mettre en compétition avec d’autres.

Ces erreurs, souvent commises avec de bonnes intentions, contribuent à un état d’esprit fixe. Être conscient de ces pièges et travailler activement à les éviter renforcera la confiance, l’autonomie et l’état d’esprit de croissance de nos adolescents.

✨ Comment pouvons-nous aider nos adolescents à cultiver un état d’esprit de croissance ?

Et moi, quel est mon état d’esprit ?

Nos adolescents nous observent. Nos réactions face à l’échec, notre attitude vis-à-vis des nouveaux défis, la manière dont nous acceptons ou non les critiques, tout cela forge inconsciemment leur propre état d’esprit. Interrogez-vous : Lorsque vous êtes confrontés à un obstacle, dites-vous souvent « Je n’y arriverai jamais » ou « Je vais trouver un moyen » ? Vos paroles et actions servent de modèle.

L’action: Passez une semaine à noter vos propres réactions face aux difficultés. Essayez de remplacer les pensées et paroles « fixes » par des affirmations orientées vers la croissance.

L’Importance:

Lorsque nos adolescents nous parlent de leurs défis, ce n’est pas toujours pour chercher une solution immédiate. Parfois, ils ont juste besoin de se sentir compris et validés dans leurs sentiments.

L’action: Lorsque votre adolescent vous parle d’un problème, au lieu de proposer directement une solution, posez des questions telles que « Comment te sens-tu à ce sujet ? » ou « Qu’aimerais-tu faire ensuite ? ». Ceci les encourage à réfléchir et à développer une autonomie de pensée.

Le paradigme :

Dans une culture souvent centrée sur les résultats et les récompenses, il est essentiel de recentrer l’attention sur le processus d’apprentissage. Un « Tu as travaillé dur pour ça ! » peut être plus impactant qu’un simple « Bravo pour cette note! ».

L’action : Lorsque votre adolescent partage une réussite ou un échec, demandez-lui d’abord comment il s’est préparé, quels ont été les défis et comment il les a surmontés.

Le Modèle :

Si vous décidez d’apprendre quelque chose de nouveau, de sortir de votre zone de confort, partagez cette expérience avec votre adolescent. Montrez-leur que l’apprentissage est un voyage qui continue tout au long de la vie.

L’action : Engagez-vous dans une nouvelle activité ou un hobby et partagez régulièrement vos progrès et vos difficultés avec votre adolescent.

L’Ouverture :

L’adolescence est le moment idéal pour explorer. Encourager les nouvelles activités permet de développer la résilience, la curiosité et la capacité à s’adapter aux changements.

L’action : Chaque mois, proposez à votre adolescent de tester une nouvelle activité, qu’il s’agisse d’un sport, d’un art ou même d’une nouvelle recette. Célébrez les petites victoires et apprenez des échecs ensemble.

Ces pistes, plus que de simples conseils, sont des invitations à entrer dans une dynamique de croissance commune avec nos adolescents. En tant que parents, nous avons la possibilité et la responsabilité de créer un environnement propice à l’épanouissement de cet état d’esprit positif.

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Adolescent et stress – Réduire le stress de votre adolescent

Adolescent et stress – Réduire le stress de votre adolescent

L’adolescence, cette période de transition si singulière, est marquée par une effervescence neuronale. Le contexte scolaire et les enjeux d’orientation contribue à installer cette association souvent négligée : adolescent et stress.

Les neurosciences et la psychologie nous offrent aujourd’hui des clés précieuses pour comprendre la relation entre adolescent et stress et accompagner notre enfant  dans cette étape cruciale.

Un sanctuaire de paix à la maison.

Les recherches en neurosciences montrent que notre environnement influence directement notre cerveau. Un espace harmonieux et serein stimule la production de neurotransmetteurs positifs, tels que la sérotonine. En créant un environnement apaisant, avec des espaces dédiés à la détente, des couleurs douces et une ambiance chaleureuse, vous offrez à votre adolescent un refuge contre le tumulte extérieur. C’est un investissement dans sa lutte contre le stress.

Et ce bien-être, si précieux, se nourrit également de la qualité des échanges au sein du foyer.

Le dialogue, cette danse délicate.

La psychologie nous enseigne l’importance de la validation émotionnelle. En écoutant activement votre adolescent, vous renforcez son sentiment de valeur et d’appartenance. Cela stimule la libération d’ocytocine, l’hormone de l’attachement. Organisez des moments privilégiés, sans distractions, pour discuter de ses préoccupations, rêves et aspirations.

Ces échanges renforceront le lien parent-enfant et offriront à votre adolescent un espace sécurisé pour s’exprimer.

Mais au-delà des mots, il est parfois nécessaire de trouver d’autres moyens d’expression, plus libres et plus instinctifs.

L’expression créative, le reflet de l’âme.

L’art a ce pouvoir magique de transformer les émotions en chef-d’œuvre. Les neurosciences nous montrent que la création artistique active des zones du cerveau liées à l’émotion et à la récompense.

Encouragez votre adolescent à s’exprimer à travers différents médiums artistiques, que ce soit la peinture, la musique, la danse ou l’écriture.

C’est une voie d’évasion, un moyen de canaliser ses émotions et de stimuler la production de dopamine.

Et dans cette quête d’équilibre intérieur, la méditation se présente comme une alliée précieuse.

La méditation, voyage intérieur.

La méditation a fait l’objet de nombreuses études scientifiques. Elle favorise la croissance du cortex préfrontal, zone liée à la prise de décision et à la régulation émotionnelle. En initiant votre adolescent à cette pratique, vous lui offrez un outil précieux pour se recentrer, respirer et appréhender le monde avec sérénité. Des séances régulières peuvent aider à réduire l’anxiété et à améliorer la concentration.

Mais la sérénité ne se trouve pas uniquement en soi, elle se découvre aussi dans l’immensité de la nature.

La nature, miroir de l’âme.

La psychologie environnementale a mis en évidence les effets bénéfiques de la nature sur notre bien-être mental. Une simple promenade en forêt ou au bord de la mer peut réduire le niveau de cortisol, l’hormone du stress.

Encouragez votre adolescent à passer du temps à l’extérieur, à se reconnecter à la nature, à ressentir la terre sous ses pieds, le vent dans ses cheveux. Ces moments de communion avec la nature sont essentiels pour son équilibre émotionnel.

Et cet équilibre se nourrit également de ce que nous offrons à notre corps.

L’alimentation, essence de la vie.

Les neurosciences nutritionnelles nous montrent que notre alimentation influence notre humeur. Les aliments riches en oméga-3, par exemple, ont un effet positif sur le cerveau.

En partageant des repas équilibrés avec votre adolescent, vous contribuez à son équilibre émotionnel.

Explorez ensemble de nouvelles recettes, discutez des bienfaits de chaque aliment et faites de la cuisine un moment de partage et de découverte.

Après le repas, le repos est essentiel pour recharger les batteries.

La nuit, berceau des rêves.

Le sommeil est essentiel pour la consolidation de la mémoire et la régulation des émotions. Durant l’adolescence, le rythme circadien est décalé. Veillez à ce que votre adolescent bénéficie d’un sommeil réparateur, loin des distractions numériques.

Et à l’aube d’un nouveau jour, encouragez-le à poursuivre ses passions, ces étoiles qui guident sa voie.

Passions, étoiles guide.

La psychologie positive nous enseigne que la poursuite de passions stimule le sentiment d’accomplissement et de compétence. Soutenez votre adolescent dans sa quête, qu’elle soit artistique, sportive ou intellectuelle.

C’est en suivant cette étoile qu’il trouvera son chemin et développera sa confiance en lui.

La vraie connexion.

Les interactions sociales activent le système de récompense du cerveau, libérant ainsi de la dopamine. Encouragez votre adolescent à privilégier les échanges réels, les rires partagés, les regards échangés. Organisez des sorties, des rencontres, des activités en groupe pour favoriser ces moments de partage.

Être le phare dans la tempête.

En tant que modèle, vous guidez votre adolescent dans la découverte de lui-même. La psychologie du développement nous montre que votre attitude, vos réactions et vos valeurs influencent profondément sa construction identitaire.

Montrez-lui, à travers vos actions, comment affronter les défis avec grâce et détermination. Vous pourrez de cette manière mettre fin à ce duo ravageur : adolescent et stress.

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L’anxiété de performance

L’anxiété de performance

L’anxiété de performance chez les adolescents : la reconnaître et la gérer

Avertissement : le diagnostic et la prise en charge de l’anxiété de performance sont du ressort d’un professionnel de santé mentale. Cet article n’a pas vocation à se substituer à l’avis d’un psychologue ou d’un psychiatre.

L’anxiété de performance est un type d’anxiété qui peut survenir avant ou pendant une situation qui implique une performance : un examen, une compétition ou une présentation. Bien que cela puisse affecter n’importe qui, les adolescents sont particulièrement vulnérables à ce type d’anxiété.

Même si cet article a été envisagé sous l’anxiété de performance scolaire, il est important d’avoir présent à l’esprit que ce type d’anxiété peut concerner d’autres sphères de la vie vis psychique de nos enfants, notamment le sport et la pratique artistique, particulièrement la danse et la musique.

Quels sont les symptômes courants de l’anxiété ?

Les signes et les symptômes de l’anxiété de performance peuvent varier d’une personne à l’autre, mais certains signes courants chez les adolescents peuvent attirer votre attention :

De la nervosité et de la tension musculaire :

Les adolescents anxieux de performance peuvent se sentir tendus et anxieux avant et pendant la performance. Ils peuvent également avoir des tremblements, des sueurs froides, des frissons ou des palpitations cardiaques. Un comportement anormalement agressif peut également être un signal d’alerte.

Des troubles du sommeil :

L’anxiété de performance peut entraîner des troubles du sommeil, tels que l’insomnie, des cauchemars ou des réveils fréquents. 
Il est important d’être attentif au sommeil des adolescents. Un manque de sommeil ne peut qu’accroitre leurs difficultés psychologiques. (En savoir plus : Institut national du sommeil et de la vigilance). Les adolescents sont déjà très souvent en déficit de sommeil de façon chronique en raison de leur tendance naturelle à décaler leur heure d’endormissement.

Ruminations et préoccupation excessive :

Les adolescents anxieux de performance peuvent passer beaucoup de temps à penser à leur performance à venir, à s’inquiéter des conséquences d’un échec ou à se préoccuper de leur capacité à réussir.

Difficulté à se concentrer :

L’anxiété de performance peut rendre difficiles la concentration et la mémorisation de l’information. Cet aspect est particulièrement gênant puisque l’angoisse d’une performance à venir réduit la capacité à se préparer à cette échéance.

Procrastination et évitement :

Les adolescents anxieux de performance peuvent éviter de commencer une tâche ou de se préparer pour la performance en question, en raison de la peur de l’échec. Certains peuvent même éviter complètement les situations de performance pour éviter l’anxiété qu’elles suscitent. Cette anxiété peut conduire à un évitement total de l’école et donc à la déscolarisation.

Pourquoi développe-t-on ce type d’anxiété ?

En période d’examens, nombreux sont les adolescents susceptibles d’être concernés par l’anxiété de performance. Mais il ne faut pas oublier que cette anxiété peut-être présente toute l’année et même à des niveaux sans enjeu important en matière d’orientation. Des enfants de moins de 12 ans souffrent également d’anxiété de performance.

Les parents et les enseignants peuvent jouer un rôle important dans le développement de l’anxiété de performance en confondant motivation et pression pour réussir.

Mettre trop de pression sur un enfant pour qu’il réussisse crée un environnement de stress et d’anxiété. Notamment si les attentes en termes de notes, de performances, mais aussi d’activités extrascolaires sont irréalistes ou non respectueuses des besoins physiologiques de l’enfant.

Un comportement que l’on rencontre malheureusement souvent en association avec le précédent est la critique constante.

Les adultes qui critiquent régulièrement l’enfant pour ses erreurs ou ses échecs contribuent également à l’anxiété de performance. Des commentaires sur les résultats scolaires ou les performances sportives, qui font sentir à l’enfant qu’il n’est jamais assez bon, ont un effet extrêmement négatif.
Comparaisons avec les autres enfants : Les adultes qui comparent l’enfant à d’autres enfants, que ce soit au niveau scolaire ou dans d’autres domaines, contribuent à créer un sentiment d’anxiété lui faisant sentir qu’il doit constamment se mesurer aux autres et qu’il est en compétition permanente.
Cette comparaison est notamment très nocive quand elle est faite vis-à-vis d’un autre membre de la fratrie ou de la même famille (un parent comparant son enfant à son aîné ou à lui-même au même âge, ou un enseignant comparant deux frères ou sœurs).

Surprotection :

Les parents qui surprotègent leur enfant peuvent également contribuer à l’anxiété de performance. En voulant protéger leur enfant contre l’échec ou la déception, ils peuvent empêcher leur enfant de développer les compétences nécessaires pour faire face aux situations difficiles.

Il y a naturellement d’autres sources possibles à cette anxiété :

La pression sociale :

Les enfants peuvent ressentir une pression pour réussir de la part de leurs pairs. Cela peut se manifester par exemple dans la compétition pour obtenir de bonnes notes, des places dans des équipes sportives ou des rôles dans des pièces de théâtre scolaires.

Des événements stressants :

Les événements stressants de la vie peuvent également contribuer à l’anxiété de performance. Cela peut inclure des changements de vie importants, tels que le divorce des parents, un déménagement ou la perte d’un être cher.

Les troubles d’apprentissage :

Les enfants qui ont des difficultés d’apprentissage ou des troubles de l’attention peuvent être plus enclins à l’anxiété de performance en raison des défis supplémentaires qu’ils doivent relever pour réussir.

Une faible estime de soi :

Les enfants qui ont une faible estime de soi peuvent être plus enclins à l’anxiété de performance, car ils peuvent avoir l’impression qu’ils ne sont pas capables de réussir.

Antécédents d’anxiété :

Les enfants qui ont des antécédents d’anxiété ou de troubles anxieux peuvent être plus enclins à l’anxiété de performance en raison de leur tendance à être plus sensibles aux situations stressantes.

Voici quelques stratégies qui peuvent aider à lutter contre l’anxiété de performance chez un adolescent :

Encourager l’entraînement :

L’adolescent peut pratiquer la tâche ou la compétence qui génère de l’anxiété plusieurs fois avant l’événement afin de se familiariser avec celle-ci. Naturellement si l’anxiété de votre enfant se manifeste par un travail intensif, ce conseil est à éviter.

Pratiquer la visualisation positive :

Il peut aider l’adolescent à visualiser une expérience positive de la tâche ou de la compétence. Par exemple, imaginer qu’il fait une présentation réussie ou gagne une compétition.

Respirer profondément :

Il est important d’encourager l’adolescent à pratiquer des exercices de respiration profonde pour réduire l’anxiété. La respiration profonde peut aider à calmer le corps et l’esprit. Il est possible de proposer des activités de cohérence cardiaque régulièrement. Il est plus efficace de ne pas pratiquer uniquement en période de crise d’angoisse.

Une pratique sportive modérée est aussi un moyen de faire baisser l’anxiété. La modération est importante, il ne faudrait pas substituer une anxiété de performance sportive à l’anxiété scolaire !

Encourager une attitude réaliste :

Encouragez l’adolescent à avoir des attentes réalistes pour la situation. Il doit se rappeler que personne n’est parfait et qu’il n’est pas nécessaire de viser la perfection.

Éviter les stimulants et le cannabis :

Il est important d’éviter les stimulants comme la caféine, qui peuvent augmenter l’anxiété. Certains adolescents peuvent être tentés de recourir au cannabis pour contrôler leur anxiété. C’est à éviter absolument.
Il existe des preuves scientifiques que le cannabis peut jouer un rôle dans l’anxiété de performance chez certaines personnes, bien que les mécanismes exacts ne soient pas encore complètement compris. 
Certaines études ont montré que l’utilisation régulière de cannabis affecte la mémoire à court terme, l’attention et la capacité à traiter les informations complexes, ce qui peut entraîner des difficultés dans les activités scolaires et professionnelles.
De plus, certaines personnes peuvent éprouver des sentiments d’anxiété, de nervosité ou de panique lorsqu’elles consomment du cannabis. Cette anxiété peut être particulièrement préoccupante pour les personnes qui ont déjà une tendance à l’anxiété de performance, car elle peut amplifier ces sentiments et rendre plus difficile pour l’individu de se concentrer sur la tâche à accomplir.

Se concentrer sur les points forts :

Il est important d’encourager l’adolescent à se concentrer sur ses points forts plutôt que sur ses faiblesses. Les adolescents doivent être encouragés à apprendre de leurs erreurs plutôt que de les considérer comme des échecs. Pour les parents, il est très important de ne pas se focaliser sur les résultats scoalres. Malheureusement, dans de nombreux cas, les résultats scolaires sont un des seuls sujets de conversation entre parents et ado. Les notes ne sont qu’une toute petite partie de ce qui constitue l’univers de votre enfant, il faut vous intéresser à tous les autres aspects également. Dans le respect de son intimité, naturellement.

Consulter un professionnel de la santé mentale.

Si l’anxiété de performance est sévère ou persistante, il est nécessaire de consulter un professionnel de la santé mentale. Il peut aider à fournir des stratégies plus personnalisées pour aider l’adolescent à surmonter son anxiété de performance.

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Échec scolaire

Échec scolaire

Aucun enfant ne se lève un jour en se disant : « aujourd’hui, c’est décidé, je vais être en échec scolaire »

Mais ils sont nombreux à se lever chaque matin en se disant « aujourd’hui encore, je vais être en échec ».

C’est pour eux une souffrance. Au début, ils essaient de se battre, de se concentrer, de comprendre. Peu à peu, ils perdent leur estime de soi et la volonté de lutter.

Ils ne retrouvent plus l’agréable sensation qu’ils avaient à sentir qu’ils faisaient plaisir à leurs parents. Ces sourires de fierté qui les remplissaient de joie quand ils ont commencé à marcher. Quand ils ont fait leurs premiers tours de roue en vélo. Qu’ils ont rapporté leurs premières œuvres de l’école maternelle ou des bonnes notes du collège.

Puisque l’image de bon élève qu’ils rêvaient de présenter leur paraît inaccessible, ils se fabriquent une nouvelle personnalité scolaire : enfant rebelle, insolent, agité, plaisantin qui amuse la galerie ou encore enfant sage et éteint dans un coin de la classe.

À la maison aussi, le climat se dégrade, l’enfant est de plus en plus réticent à faire ses devoirs puisqu’il ne voit plus le résultat de ses efforts.

Les parents angoissés de constater la baisse des résultats exercent une pression de plus en plus forte. La colère et l’amertume prennent place à la table familiale.

L’enfant sent qu’il déçoit ses parents et pour s’en défendre se construit une image lui permettant de s’accepter. Il se replie sur les activités dans lesquelles il est en réussite : les copains, le sport, les jeux vidéos, les acrobaties en scooter, son téléphone portable ou des activités de loisir.

L’âge auquel les difficultés commencent importe peu, le processus reste souvent le même.

Lorsqu’elles apparaissent à l’école primaire, l’institution est encore capable de proposer une aide.

Les professeurs des écoles s’investissent et cherchent à soutenir les enfants qui leur sont confiés. Ils peuvent adapter leur pédagogie et si les effectifs de la classe le permettent suivre de prés les élèves fragiles. Ces derniers bénéficient parfois aussi de l’accompagnement des R.A.S.E.D (Réseau d’Aide Spécialisée aux Elèves En Difficulté), mais les moyens alloués baissent régulièrement.

Ils sont de moins en moins en mesure de remplir leurs missions. De nombreux enfants quittent alors l’école primaire en n’ayant pas acquis les connaissances et les mécanismes leur permettant de réussir au collège.

Quand les difficultés s’installent dans le secondaire, la prise en charge est encore plus compliquée.

L’engagement des enseignants n’est pas en cause.

Leur formation, essentiellement axée sur les savoirs n’a pas suffisamment préparé les enseignants à la différentiation pédagogique, ni aux troubles des apprentissages.

Ils disposent de peu de temps et doivent respecter des programmes très ambitieux. Les classes sont fréquemment trop chargées. Les moyens d’accompagnement, notamment en lycée sont sacrifiés.

Les enseignants se retrouvent désemparés face à un élève dont ils voient les résultats baisser ou s’effondrer. Bien souvent la seule réponse qu’ils trouvent se résume à cette pensée magique « il faut qu’il se mette au travail ».

Si les choses étaient si simples, il n’y aurait pas d’élève en échec scolaire.

D’ailleurs l’échec scolaire est-il celui de l’élève ou celui de l’école?

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