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Comment aider un adolescent HPI : école et orientation

Comment aider un adolescent HPI : école et orientation

Comment aider un adolescent HPI : pistes concrètes pour la scolarité et l’orientation

Comment aider un adolescent HPI à réussir sa scolarité ?

On les appelle parfois « précoces », « atypiques », ou encore « zèbres ». Mais derrière les étiquettes plus ou moins poétiques, il y a surtout des adolescents à haut potentiel intellectuel (HPI), dont le parcours scolaire peut être aussi fulgurant qu’irrégulier. Car non, être HPI ne garantit ni la réussite, ni la facilité, ni la motivation.

Alors comment aider un adolescent HPI à s’épanouir à l’école, à construire son orientation sans s’épuiser ni s’ennuyer ? À rebours des idées reçues, l’enjeu n’est pas de le pousser plus loin ou plus vite, mais de mieux comprendre son fonctionnement pour l’accompagner, de manière fine et adaptée.

Comprendre le profil HPI pour mieux l’aider à l’école

Dans la sphère scolaire, le profil HPI est généralement associé à un raisonnement rapide, une curiosité marquée, une pensée en arborescence, et une capacité à établir des liens complexes entre des notions éloignées. Mais ces qualités, souvent précoces, peuvent aussi masquer des fragilités.

Le besoin de sens, par exemple, est particulièrement fort. Lorsque les consignes semblent mécaniques ou que les activités n’offrent pas de défi intellectuel, la démotivation s’installe. L’élève ne se rebelle pas toujours, il peut simplement se retirer, faire le minimum, s’ennuyer — et parfois échouer, paradoxalement.

Autre trait fréquent : un perfectionnisme élevé, qui pousse à la procrastination. Mieux vaut ne rien faire que de mal faire. Enfin, nombre d’adolescents HPI peinent à structurer leur pensée dans un cadre scolaire contraint : leur richesse cognitive n’entre pas facilement dans des cases.

Ce qu’il faut éviter pour bien accompagner un adolescent HPI

L’erreur la plus fréquente consiste à croire qu’un adolescent HPI « n’a besoin de rien ». En réalité, il a surtout besoin de repères pédagogiques solides, de défis à sa mesure et de méthodes d’apprentissage adaptées.

Autre écueil : se reposer sur des mythes bien ancrés. Non, un HPI ne « préfère » pas forcément apprendre en mode visuel ou auditif. Les recherches récentes en sciences cognitives ont largement invalidé l’idée des styles d’apprentissage comme levier pédagogique. De même, les fameuses théories du cerveau droit et du cerveau gauche n’ont plus aucune assise scientifique.

Ce qui fonctionne, en revanche, ce sont des approches qui favorisent l’activation de la mémoire à long terme, l’autonomie cognitive, et la progressivité des apprentissages. Le tout dans un cadre suffisamment stimulant pour éviter le désengagement.

Quelles méthodes pour aider un adolescent HPI à apprendre ?

L’espacement : apprendre moins, mais mieux

Plutôt que de relire frénétiquement ses fiches la veille d’un devoir, espacer les révisions dans le temps améliore la mémorisation. Ce principe, appelé « spaced repetition », repose sur un constat simple : le cerveau retient mieux ce qu’il a oublié… puis réactivé.

Par exemple : réviser un chapitre en trois temps — J0, J+2, J+7 — permet une consolidation beaucoup plus efficace que trois heures consécutives le même jour.

La récupération active : se tester plutôt que relire

Là aussi, la recherche est formelle : s’auto-interroger (sous forme de QCM, flashcards ou quiz maison) produit un effet d’apprentissage supérieur à la relecture passive. Le fait de « chercher » la réponse, même sans réussir, mobilise les circuits de consolidation.

Un adolescent HPI gagne à intégrer cette méthode dans son quotidien, en particulier s’il a tendance à tout vouloir maîtriser d’un coup. Ces outils, accessibles et peu chronophages, l’aident à structurer ses savoirs sans surcharger son attention.

 

L’approfondissement par projet

Certains élèves HPI expriment un besoin fort de cohérence et de profondeur. Ils s’épanouissent dans des projets à long terme où ils peuvent explorer un sujet de manière transversale. Participer à un concours scientifique, créer un blog d’analyse, mener une enquête documentaire : autant d’activités qui mobilisent leurs compétences sans les enfermer dans un cadre purement scolaire.

Faut-il accélérer ou enrichir le parcours d’un adolescent HPI ?

Lorsqu’un adolescent s’ennuie franchement en classe malgré des efforts d’adaptation, deux options sont à considérer : l’accélération (par exemple un saut de classe ou une spécialité anticipée) et l’enrichissement (ajout de contenus ou projets sans modification du niveau scolaire).

La recherche montre que l’accélération, lorsqu’elle est bien accompagnée, ne nuit ni à l’équilibre socio-affectif ni à la réussite à long terme. Mais elle doit s’appuyer sur un dialogue approfondi entre l’élève, la famille, et l’équipe éducative.

L’enrichissement, quant à lui, permet de nourrir la curiosité sans couper l’élève de ses repères sociaux. Sections internationales, projets interdisciplinaires, spécialités rares : ces leviers sont particulièrement adaptés aux profils HPI dont l’ancrage relationnel est essentiel.

Orientation post-bac : aider un adolescent HPI à s’y retrouver

L’orientation reste souvent un casse-tête pour les familles d’adolescents HPI. Faut-il « viser haut » ? Faut-il au contraire « protéger » l’élève de filières jugées trop élitistes ? La réponse se situe ailleurs : dans l’alignement entre les centres d’intérêt, les compétences réelles, et le type d’apprentissage préféré.

Dès la 3e, des stages d’observation, des MOOC, ou des ateliers thématiques permettent d’explorer différents univers sans pression. Les questionnaires d’intérêts, comme ceux fondés sur le modèle RIASEC, donnent également des indications utiles.

Une stratégie Parcoursup adaptée

Parcoursup donne désormais accès aux attendus précis des formations. Il devient possible de les étudier finement pour construire un parcours cohérent, et pour rédiger des lettres de motivation adaptées.

Certaines formations comme les CPES, les licences doubles ou les prépas intégrées s’avèrent particulièrement adaptées aux profils HPI… à condition de bien en mesurer les exigences.

À cette étape du parcours, se pose à nouveau la question : comment aider un adolescent HPI à faire les bons choix sans le surcharger ni le freiner ?

 

Ressources utiles pour aller plus loin

Conclusion

Aider un adolescent HPI, ce n’est ni lui mettre la pression, ni le laisser seul face à ses performances. C’est lui offrir un cadre structurant et stimulant, où il peut exprimer ses forces tout en développant les compétences dont il aura besoin pour tenir la distance.

À l’heure des choix d’orientation, il ne s’agit pas d’aller vite ou loin, mais de marcher au bon rythme, dans la bonne direction.

Besoin d’un accompagnement sur mesure ?

Chaque adolescent HPI est unique. Pour certains, c’est l’organisation du travail qui pose problème ; pour d’autres, c’est le choix d’une orientation alignée avec leurs appétences profondes.

Je propose un accompagnement individualisé, à distance, pour aider les adolescents à mieux se connaître, à structurer leurs apprentissages et à construire un projet d’orientation solide et motivant. Découvrez le bilan d’orientation HPI

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Mon enfant ne mémorise pas : comment réagir face à ce constat ?

Mon enfant ne mémorise pas, malgré les révisions. Tu te reconnais dans cette situation ? Rassure-toi, ce n’est ni une fatalité, ni une preuve de mauvaise volonté.

Pendant mes 25 années dans l’Éducation nationale, j’ai régulièrement entendu cette phrase de la part des enseignants et des parents. Et pour cause : de nombreux élèves passent des heures à apprendre… pour oublier peu de temps après.

Mais alors, pourquoi mon enfant ne mémorise pas ce qu’il apprend ? Ce phénomène a une explication scientifique : la courbe de l’oubli, décrite par le psychologue allemand Hermann Ebbinghaus.

Pourquoi mon enfant ne mémorise pas ce qu’il apprend?

La courbe de l’oubli nous enseigne que même si une information est apprise à 100 %, elle s’efface rapidement… à moins d’être renforcée par des révisions.

Le cerveau, très gourmand en énergie, ne conserve durablement que ce qui lui semble utile. C’est un peu comme l’entraînement musculaire : on renforce ce qu’on utilise régulièrement.

La méthode d’apprentissage espacée : une solution quand mon enfant ne mémorise pas

La répétition espacée repose sur un principe simple : réviser l’information à des intervalles croissants avant qu’elle ne soit oubliée.

Voici ce que permet cette méthode :

  • Elle lutte contre l’oubli naturel.

  • Elle optimise le temps d’apprentissage : plusieurs sessions courtes sont plus efficaces qu’une seule longue.

  • Elle réduit le stress des révisions : plus de charge de dernière minute.

Comment aider un enfant qui ne mémorise pas grâce à cette méthode ?

Voici deux stratégies simples à mettre en œuvre :

Utiliser des flashcards pour un enfant qui ne mémorise pas

Les flashcards sont idéales pour cette méthode. On révise une carte :

  • Le jour ou le lendemain de l’apprentissage

  • Trois jours après

  • Une semaine après

  • Puis un mois après

  • Puis tous les 2 à 3 mois

💡 Astuce : garde toutes les cartes ensemble. Si une carte est sue, on la met de côté. Sinon, elle repasse dans le paquet pour être revue le jour même.

Utiliser des applications gratuites

Des applications comme Anki ou Quizlet programment automatiquement les révisions selon l’algorithme de répétition espacée. Très utile pour les élèves dès le collège.

Les bénéfices à long terme

Avec cette méthode, ton enfant ne se contente pas de réussir ses évaluations. Il développe :

  • Une mémoire durable

  • Une autonomie dans ses apprentissages

  • Une confiance en ses capacités

Et après ?

Tu veux aller plus loin ? Consulte notre article sur les flashcards

Votre enfant travaille… mais n’y arrive pas ?

Il ne suffit pas d’apprendre, encore faut-il savoir comment le faire.

Grâce au coaching individuel ou collectif, il découvre des méthodes efficaces, durables, et reprend confiance en lui.

👉Découvrez le programme de coaching individuel : « 6 heures pour réussir »

👉Découvrez le programme de coaching collectif : « 12 semaines pour booster ses compétences »

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La méthode Feynman

La méthode Feynman

La méthode Feynman: l’outil idéal pour un apprentissage solide 📚

Ètudiant 🎓, parent d’étudiant 👨‍👩‍👧 ou simplement quelqu’un qui cherche à mieux comprendre le monde 🌍, apprendre vous concerne. L’apprentissage est un processus qui nous accompagne tout au long de notre vie. La méthode Feynman, inspirée du physicien Richard Feynman, offre une approche efficace pour assimiler des informations de manière efficace et durable. Cette méthode est au centre de notre pratique d’accompagnement des lycéens et étudiants.

Comprendre plutôt que mémoriser 🤔

La première étape de cette méthode consiste à s’immerger dans le sujet. Au lieu de se contenter de mémoriser des informations, il faut chercher à les comprendre. Cela peut passer par la lecture 📖, le visionnage de vidéos 🎥 ou l’écoute de conférences 🎧.

L’idée est de construire une véritable compréhension du sujet, en reliant les nouvelles informations à ce que l’on sait déjà.

Pour le lycéen ou l’étudiant, cela signifie explorer l’ensemble des informations disponibles. Il s’agit du cours, mais aussi du manuel ou de vidéos, d’articles, etc..

L’importance d’expliquer 💬

Une fois que vous avez une base solide sur le sujet, essayez d’expliquer ce que vous avez appris à quelqu’un d’autre, ou même à vous-même. Cet exercice d’enseignement est un excellent moyen de tester votre compréhension. Si vous trouvez difficile d’expliquer un concept, c’est probablement parce que vous ne l’avez pas encore totalement assimilé. Retournez alors à vos sources et approfondissez ces zones floues.

Dans le programme « 6 heures pour réussir », notre approche est un peu simplifiée. Chaque séance de travail sur un cours commence par une phase d’auto-évaluation. Il s’agit de prendre une feuille et de noter tout ce que l’on sait sur le sujet, comme ça vient. Puis d’essayer progressivement de le structurer. Une fois cette phase de recherche terminée, on retourne vers le cours et les ressources dont on dispose pour rechercher ce qui manque.

Ensuite, on reprend sa feuille pour compléter de mémoire. Cet aller-retour entre le cours et la feuille blanche doit durer jusqu’à avoir réussi à tout restituer.

Pourquoi ça marche? Un regard sur le cerveau 🧠

D’un point de vue neuroscientifique, cette méthode d’enseignement active des parties spécifiques du cerveau qui renforcent la mémorisation. En expliquant un concept, nous créons et renforçons des connexions neuronales, ce qui facilite la rétention de l’information. De plus, en identifiant les zones d’incertitude et en y revenant, nous engageons notre cerveau dans un apprentissage actif, bien plus efficace que la simple relecture.

Simplifier pour mieux comprendre ✍️

La dernière étape de la méthode Feynman est la simplification. Après avoir enseigné le sujet, prenez un moment pour le résumer dans vos propres mots, de la manière la plus simple possible. Cela vous aidera non seulement à consolider votre compréhension, mais aussi à rendre l’information plus accessible pour une future révision ou discussion.

En conclusion 🌟

L’apprentissage ne se limite pas aux années d’études. C’est un voyage qui dure toute la vie. Que vous cherchiez à acquérir de nouvelles compétences, à aider votre enfant dans ses études ou simplement à satisfaire votre curiosité, la méthode Feynman est un outil précieux pour rendre cet apprentissage plus efficace et plus agréable. En comprenant profondément et en partageant nos connaissances, nous enrichissons non seulement notre propre vie, mais aussi celle de ceux qui nous entourent.

Cette méthode est intégrée au programme « 6 heures pour réussir » proposé par Eklosia à destination des lycéens et des étudiants. Ce programme vise à fournir des outils et des techniques éprouvés pour maximiser le potentiel d’apprentissage et réussir dans le monde académique.

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Faire des flashcards

Faire des flashcards

Voici un guide étape par étape pour vous aider, vous et votre adolescent, à faire des flashcards efficaces pour une étude optimale.

Étape 1 : Revoir la leçon

Remémoration active :

Demandez à votre adolescent de lire attentivement sa leçon.
Ensuite, sans regarder le livre, demandez-lui d’écrire ce dont il se souvient. Cela active la mémoire et commence à ancrer les informations.
Comparez avec le texte original et discutez des points manqués ou mal compris.

Étape 2 : Identification des points clés

Soulignez ou notez :
Encouragez votre adolescent à identifier et à souligner les points clés et les informations cruciales de la leçon.
Créez une liste de ces points pour référence future. Ils serviront de base pour constituer les flashcards.

Étape 3 : Création des flashcards

Matériel nécessaire :
Cartes vierges ou papier cartonné
Stylos ou marqueurs de couleur
Éventuellement, une application de flashcards
Processus :
En haut du recto, notez :
La matière de façon codée : par ex. HG pour histoire géographie.
Le numéro de la fiche
Utilisez un code couleur pour identifier plus rapidement les matières.
Recto de la carte : Écrivez ensuite une question, un mot à traduire ou un mot-clé.
Verso de la carte : Notez la réponse, la traduction ou l’explication.
Utilisez des couleurs pour catégoriser les informations (par exemple, rouge pour les dates, bleu pour les faits, etc.)

Étape 4 : apprendre avec les flashcards

Technique de révision :
Il faut commencer par se poser les questions posées sur chaque flashcard (recto).
En fonction de la réponse, séparez-les en deux piles pendant la révision : « Je sais » et « Je ne sais pas »
Concentration sur les erreurs :
Faites une pile avec les fiches dont vous connaissez la réponse. Pile « Je sais »
Remettez à l’arrière de celles que vous avez à la main celles dont vous ne connaissez pas la réponse. Pile « Je ne sais pas ».
Répétition ciblée :
Continuez à réviser la pile « Je ne sais pas » jusqu’à ce que chaque carte soit correctement répondue et déplacée dans la pile « Je sais ».
Objectif :
La session de révision est considérée comme complète lorsque toutes les cartes ont été déplacées dans la pile « Je sais ».
Révision régulière :
Même si une carte est dans la pile « Je sais », assurez-vous de la réviser de temps en temps pour maintenir la mémoire fraîche.
Cette méthode, souvent appelée « Leitner System », assure que l’attention est portée sur les informations qui ne sont pas encore solidement ancrées dans la mémoire, tout en ne négligeant pas la révision des connaissances déjà acquises. Cela crée un processus d’apprentissage efficace et ciblé, assurant que chaque session de révision est optimisée pour renforcer les zones faibles.

Variantes :

Commencez en prenant les cartes Verso au-dessus et cherchez la question posée.
Mélangez les matières de manière à améliorer votre flexibilité et votre plasticité cérébrale.

Étape 5 : Révision et ajustement

Évaluation des méthodes :


Après un certain temps, évaluez l’efficacité des flashcards.


Ajustez les informations si nécessaire, en ajoutant ou en supprimant des détails pour optimiser l’apprentissage.

Conseils supplémentaires à l’attention des parents :

Soyez impliqué.e dans le processus d’apprentissage.

Testez votre adolescent avec les flashcards et discutez des réponses.


Pour favoriser un état d’esprit de croissance : ne félicitez pas votre enfant pour ses capacités, mais félicitez les efforts et les progrès, et surtout encouragez une attitude positive envers l’apprentissage.


Assurez-vous que la révision est régulière et non bâclée au dernier moment.

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Apprendre à s’organiser

Apprendre à s’organiser

Comment apprendre à s’organiser efficacement au lycée : méthodes et astuces

Le lycée est une période charnière dans la vie d’un adolescent. Entre les cours, les devoirs, les activités extrascolaires et la vie sociale, il peut être difficile de tout gérer.

Une organisation solide est donc essentielle pour réussir cette étape cruciale. Dans cet article, nous allons explorer des méthodes éprouvées pour aider les lycéens à apprendre à s’organiser et à planifier leur temps de manière efficace.

L’importance de l’organisation

Avant de se lancer dans les méthodes d’organisation, il est essentiel de comprendre pourquoi il est si important de s’organiser et comment notre cerveau s’adapte à de nouvelles habitudes.
Les neurosciences nous montrent que la formation d’une nouvelle habitude nécessite la création et le renforcement de nouvelles connexions neuronales.

Mettre en place de nouvelles habitudes demande donc du temps et de la constance.
Mais comment cela se traduit-il concrètement dans notre quotidien ?

Étape 1 : La répétition

La première étape pour ancrer une nouvelle habitude est la répétition. Chaque fois que nous répétons une action, les neurones impliqués dans cette action se connectent davantage entre eux. Il est donc essentiel de pratiquer régulièrement l’habitude que l’on souhaite instaurer. Par exemple, si un lycéen souhaite s’organiser en utilisant un agenda, il devra prendre le temps chaque jour de le consulter et d’y inscrire ses tâches.

Les outils numériques, comme les applications de gestion des tâches ou les calendriers, peuvent être programmés pour envoyer des rappels quotidiens. Ainsi, si un lycéen souhaite s’organiser en utilisant un agenda numérique, il peut configurer des notifications pour se rappeler de consulter et d’ajouter ses tâches chaque jour.

Étape 2 : La constance

Il ne suffit pas de répéter une action de manière aléatoire. La constance est la clé. Cela signifie choisir un moment spécifique de la journée pour pratiquer cette nouvelle habitude. Dans le cas de l’organisation, cela pourrait signifier prendre 10 minutes chaque soir pour planifier le lendemain.

Étape 3 : La patience et la persévérance

Les premières fois, il est naturel de ressentir de la résistance ou de l’oubli. C’est là que la patience entre en jeu. Il faut comprendre que le cerveau a besoin de temps pour renforcer ces nouvelles connexions. La persévérance est donc essentielle. Même si l’on oublie ou si l’on fait des erreurs, il est crucial de continuer et de ne pas abandonner.

Étape 4 : La célébration des petites victoires

Chaque fois que l’on réussit à maintenir une habitude, il est bénéfique de reconnaître et de célébrer ce succès, même s’il est minime. Cela renforce la motivation et crée une association positive dans le cerveau. De nombreuses applications de productivité offrent des récompenses sous forme de badges ou de séries réussies pour célébrer les étapes franchies. Cette gamification peut renforcer la motivation et créer une association positive dans le cerveau.

La méthode des « trois P » : Prioriser, planifier, performer pour apprendre à s’organiser

🗓️ La planification : le cœur de l’organisation

La planification est un élément essentiel pour tout lycéen souhaitant gérer efficacement son temps entre les cours, les devoirs, les activités extrascolaires et la vie personnelle. Voici quelques techniques de planification spécifiquement conçues pour les lycéens :

Utilisation d’un agenda

Que ce soit un agenda papier ou numérique, c’est un outil indispensable. L’avantage de l’agenda numérique est la possibilité de programmer des alarmes pour ne pas oublier de se mettre au travail.

Planification hebdomadaire

Chaque dimanche soir, prenez un moment pour planifier la semaine à venir. Notez tous les cours, les devoirs à rendre, les tests et les activités extrascolaires. Cela vous donnera une vue d’ensemble de votre semaine et vous permettra d’identifier les jours les plus chargés.

Notez dans votre agenda ou dans un planning spécifiquement conçu non seulement vos devoirs, mais aussi les étapes intermédiaires pour les projets à long terme. Par exemple, si vous avez un exposé dans deux semaines, définissez des étapes comme « choisir un sujet », « rechercher des informations », « rédiger l’exposé » et « répéter la présentation ».

Lorsque vous connaissez la date d’un examen ou d’un test, planifiez des sessions de révision régulières bien avant cette date. Cela évite la nécessité de « bourrer » la veille de l’examen et assure une meilleure mémorisation.

En adoptant ces techniques de planification, les lycéens peuvent non seulement gérer leur temps de manière plus efficace, mais aussi réduire le stress associé à la dernière minute et se sentir plus en contrôle de leur vie scolaire.

🔀 Prioriser : l’art de distinguer l’essentiel de l’accessoire

La capacité à prioriser est l’une des compétences les plus cruciales pour gérer efficacement son temps et ses ressources. Dans le contexte scolaire d’un lycéen, où les tâches et les responsabilités s’accumulent rapidement, savoir ce qui doit être traité en premier peut faire la différence entre une journée productive et une journée chaotique.

Pourquoi est-ce si important de prioriser ?

La priorisation joue un rôle essentiel dans la gestion de notre temps et de nos ressources. En mettant l’accent sur les tâches les plus importantes dès le début, nous nous épargnons non seulement un gaspillage inutile de temps et d’énergie, mais nous évitons également de nous disperser sur des activités qui pourraient être moins pertinentes à ce moment précis.

De plus, la capacité de déterminer ce qui doit être fait en premier a un impact direct sur notre bien-être psychologique. Elle permet de réduire l’anxiété souvent liée à une surcharge de travail ou à une longue liste de tâches à accomplir. En ayant une vision claire de nos priorités, nous gagnons en tranquillité d’esprit, ayant le sentiment d’avoir un meilleur contrôle sur notre travail et notre vie.

Par ailleurs, l’exercice régulier de la priorisation affûte notre jugement et renforce nos compétences décisionnelles. En étant constamment confronté à la nécessité d’évaluer et de revoir ce qui est essentiel, nous apprenons à prendre des décisions plus informées et réfléchies dans diverses situations.

Enfin, rien n’égale la satisfaction d’accomplir une tâche essentielle. En terminant les tâches qui sont prioritaires, nous ressentons un sentiment d’accomplissement qui, à son tour, alimente notre motivation. C’est ce cercle vertueux qui nous pousse à avancer et à continuer à donner le meilleur de nous-mêmes dans tout ce que nous entreprenons.

Comment prioriser efficacement :

Prioriser efficacement est la clé pour gérer son temps et ses ressources de manière optimale. Voici quelques méthodes et outils pour y parvenir :

Évaluation du temps :

Avant de vous engager dans une tâche, évaluez combien de temps elle nécessitera. Une estimation précise vous aidera non seulement à déterminer si la tâche doit être effectuée immédiatement, mais aussi à planifier votre journée de manière plus structurée. N’oubliez pas de prendre en compte les éventuelles interruptions ou imprévus qui pourraient survenir.

La matrice d’Eisenhower :

Cet outil de gestion du temps, souvent appelé « matrice urgence -importance », divise les tâches en quatre catégories : urgent et important, non urgent, mais important, urgent, mais pas important, et ni urgent ni important. Cette classification permet d’obtenir une image claire des tâches qui nécessitent une attention immédiate et de celles qui peuvent être planifiées ou déléguées.

La méthode ABCD :

Cette méthode repose sur le même principe que la matrice d’Eisenhower. Elle demande de classer chaque tâche selon son importance. A étant pour les tâches d’une importance vitale, B pour les tâches importantes, mais pas vitales, C pour celles qui sont agréables à faire, mais pas essentielles et D pour les tâches qui peuvent être déléguées.

La règle des trois :

Pour éviter de se sentir submergé, commencez chaque journée en identifiant trois tâches principales à accomplir. Concentrez-vous sur ces tâches avant tout le reste. Cette méthode garantit que, même si votre journée est interrompue ou bouleversée, vous aurez réalisé les actions les plus critiques.

Liste MIT (Most Important Tasks) :

semblable à la règle des trois, cette liste demande de noter chaque matin les tâches les plus importantes de la journée. Cependant, elle peut englober plus de trois tâches, selon la charge de travail.

La règle des deux minutes :

popularisée par David Allen dans sa méthode « Getting Things Done » (GTD), cette règle est simple : si une tâche prend moins de deux minutes à accomplir, faites-la immédiatement. En éliminant rapidement ces tâches, vous pouvez libérer votre esprit et votre liste de choses à faire pour vous concentrer sur des tâches plus importantes et plus longues.

Chaque individu est unique, et ce qui fonctionne pour l’un peut ne pas fonctionner pour l’autre. Il est donc essentiel d’expérimenter avec différents outils et méthodes jusqu’à trouver celui qui convient le mieux à votre style de travail et à vos besoins.

💪🏻 Performer :

Après avoir planifié et priorisé, l’étape de la performance entre en jeu, synonyme de mise en action concrète.

    • La performance englobe :
      L’exécution effective des tâches que vous avez déterminées.
      Une mise en œuvre réussie exige un haut niveau de concentration.
      La minimisation des distractions.

Des études en neurosciences ont montré que le cerveau humain n’est pas conçu pour le multitâche, surtout lorsqu’il s’agit de tâches nécessitant une réflexion profonde.

Chaque fois que nous changeons de tâche, il y a un coût cognitif, car le cerveau doit reconfigurer ses réseaux neuronaux pour se concentrer sur la nouvelle tâche. Cela entraîne une diminution de la qualité du travail et une augmentation du temps nécessaire pour accomplir chaque tâche.

Pour améliorer la performance et éviter ce coût de reconfiguration, plusieurs outils et techniques peuvent être employés :

Les pauses régulières :

Cela peut sembler contre-intuitif, mais des pauses régulières peuvent augmenter votre productivité et votre concentration. Le fait de se lever, de s’étirer ou de faire une courte marche peut recharger le cerveau, améliorant ainsi la productivité à long terme. Des recherches ont montré que de courtes interruptions dans une tâche peuvent augmenter la capacité globale de concentration.

La méthode Pomodoro :

Cette technique implique de travailler avec une concentration intense pendant 25 minutes, suivie d’une pause de 5 minutes. Cette structuration permet non seulement de préserver la concentration, mais également d’éviter l’épuisement mental à long terme.

Les bloqueurs de distractions :

Des applications comme « Freedom » ou « Cold Turkey » permettent de bloquer l’accès à des sites web ou des applications distrayants pendant une durée déterminée. Naturellement, cela inclut également la mise en mode avion ou concentration de son téléphone !

 L’organisation et la planification sont des compétences essentielles pour apprendre à s’organiser et réussir au lycée et au-delà. En conjuguant une planification soignée, une priorisation stricte et une mise en œuvre efficace avec les outils appropriés, la performance peut être optimisée, conduisant à un rendement plus élevé dans toutes les activités.

En adoptant une approche adaptée et en restant flexible face aux imprévus, chaque lycéen peut optimiser son temps et atteindre ses objectifs.

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Apprendre comment apprendre

Apprendre comment apprendre

L’objectif principal de cette présentation est de transmettre les notions clés de la formation « Apprendre comment apprendre » pour que toutes les personnes puissent disposer des connaissances et des outils pour apprendre efficacement et durablement.

  • Comprendre comment apprend le cerveau

  • Comprendre l’encodage des informations

  • Comprendre le fonctionnement de la mémoire

  • Les écueils à éviter lors des apprentissages

  • Les techniques utiles pour apprendre efficacement

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