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Comment mémoriser efficacement

Comment mémoriser efficacement

Comment mémoriser efficacement : activer son cerveau pour mieux apprendre

Votre adolescent passe des heures à relire ses cours… et pourtant, au moment du contrôle, tout semble s’être envolé. Il a “travaillé”, mais rien n’est resté. Vous le sentez découragé, peut-être même persuadé qu’il “n’a pas de mémoire”. En réalité, le problème ne vient pas de lui, mais de la manière dont il apprend.

Dans la plupart des cas, les élèves confondent étudier et mémoriser. Ils croient qu’il suffit de lire, d’écouter, ou de surligner pour retenir. Or, le cerveau ne fonctionne pas comme une caméra qui enregistre, mais comme un véritable atelier de fabrication du sens. Pour apprendre durablement, il doit manipuler les informations, les relier, les transformer.

C’est tout l’enjeu de cet article : comprendre comment mémoriser efficacement en activant le cerveau, et surtout, comment aider votre adolescent à le faire concrètement, dans chaque matière.

Pourquoi on oublie vite ce qu’on apprend passivement

Il vous est sûrement déjà arrivé d’avoir l’impression d’avoir bien compris un cours… avant de constater, quelques jours plus tard, qu’il ne vous en reste presque rien. Ce n’est pas un manque de mémoire, mais un mode d’apprentissage inadapté. Lire ou écouter ne suffit pas.

Le cerveau a besoin de “faire quelque chose” avec les informations qu’il reçoit : les comprendre, les organiser, les relier à ce qu’il connaît déjà. Lorsqu’il se contente d’enregistrer sans agir, la trace laissée en mémoire est fragile, comme un dessin tracé sur le sable.

Les recherches en sciences cognitives — de Craik et Lockhart (1972) à Stanislas Dehaene (2018) — montrent que plus le traitement mental est actif et signifiant, plus la trace est durable. C’est ce qu’on appelle l’encodage élaboré : un apprentissage profond dans lequel le cerveau ne se contente pas de copier l’information, mais la transforme, l’intègre et lui donne du sens.

Manipuler mentalement, c’est rendre son cerveau actif

“Manipuler” ne signifie pas toucher, mais agir mentalement sur les informations. Un élève manipule lorsqu’il trie ses idées, reformule un cours avec ses mots, établit des liens entre plusieurs notions ou tente de représenter ce qu’il apprend sous forme de schéma.

Chaque fois qu’il fait ce travail de transformation, plusieurs réseaux neuronaux s’activent simultanément : ceux du langage, de la mémoire, de l’attention, de l’imagerie mentale. Cette synergie rend la trace mnésique bien plus stable. En d’autres termes, le cerveau apprend en bougeant les idées dans sa tête.

On comprend alors pourquoi relire un cours n’a pas le même effet que l’expliquer à voix haute, et pourquoi dessiner un schéma vaut mieux que surligner trois phrases. C’est l’activité mentale qui consolide la mémoire, pas la simple exposition à l’information.

Des stratégies concrètes pour mieux mémoriser

Pour aider un adolescent à comprendre comment mémoriser efficacement, il faut l’amener à faire vivre les notions. Cela peut passer par la création de liens logiques, la recherche d’exemples concrets ou encore la reformulation.

Un élève de SVT qui regroupe les fonctions des organes par systèmes crée des catégories mentales qui structurent sa mémoire. Celui qui invente une courte histoire pour retenir une liste de mots en anglais active la mémoire narrative. Un autre qui transforme un paragraphe en carte mentale met en jeu la mémoire visuelle et spatiale. Et lorsqu’il explique une leçon à un camarade, il mobilise sa mémoire sémantique en profondeur.

Ces gestes paraissent simples, mais ils transforment radicalement la qualité de l’apprentissage : ils donnent du sens, favorisent la compréhension et permettent à la mémoire de s’ancrer au lieu de s’effacer.

Adapter la méthode selon les matières

Toutes les disciplines n’impliquent pas le même type de manipulation. En physique, l’élève gagne à raisonner en chaîne : une définition conduit à une loi, puis à une formule et à une application concrète. Il peut visualiser les phénomènes sous forme de schémas — un circuit électrique, une force, un flux — et reformuler les relations de cause à effet (“si la tension augmente, que devient l’intensité ?”).

En économie ou en SES, l’essentiel consiste à relier les concepts abstraits à des situations réelles. Les cartes conceptuelles et les exemples concrets aident à comprendre comment les acteurs économiques interagissent. Simuler un échange ou expliquer une politique publique renforce la compréhension.

En histoire et en géographie, les outils visuels sont des alliés précieux : frises chronologiques, cartes, organigrammes. Raconter les événements sous forme d’histoire, en reliant les causes et les conséquences, aide à retenir durablement.

En langues vivantes, la manipulation passe par le jeu : associer les mots à des images, inventer des phrases, chanter, raconter. La répétition devient active parce qu’elle est incarnée et créative.

Et en philosophie ou en littérature, la comparaison et la synthèse sont les meilleures stratégies : rapprocher deux auteurs, résumer leurs thèses, repérer leurs points communs ou leurs divergences. Chaque fois qu’on met des idées en relation, la compréhension s’approfondit.

Ce que votre adolescent y gagne

Quand un adolescent apprend à manipuler les informations, il cesse d’être spectateur pour devenir acteur de ses apprentissages. Il comprend mieux ce qu’il retient, mémorise plus longtemps et se sent plus confiant face aux évaluations.

Surtout, il développe une compétence essentielle : la métacognition, c’est-à-dire la conscience de ses propres processus mentaux. Il sait ce qui fonctionne pour lui, ajuste sa méthode, et devient peu à peu autonome. Ce sentiment de maîtrise est l’un des moteurs les plus puissants de la motivation scolaire.

Conclusion

Aider un adolescent à comprendre comment mémoriser efficacement, c’est bien plus que lui transmettre des techniques. C’est lui apprendre à penser son propre apprentissage, à s’approprier le savoir au lieu de le subir. Lorsqu’il découvre qu’apprendre, c’est transformer l’information, il cesse de craindre l’échec et retrouve le plaisir d’apprendre.

Car au fond, la mémoire n’est pas une question de don, mais de méthode. Et cette méthode, cela s’apprend. Nos accompagnements personnalisés permettent d’expérimenter, d’ajuster, de comprendre comment fonctionne son cerveau — et de retrouver confiance dans sa capacité à réussir.

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La rentrée au lycée est un moment charnière. Nouveaux enseignants, nouvelles méthodes de travail, attentes plus élevées : beaucoup d’adolescents ressentent à la fois de l’excitation et une certaine appréhension. Pour réussir cette transition, il est essentiel d’adopter de bonnes habitudes dès les premières semaines. Cet article vous propose des conseils pratiques, destinés aussi bien aux lycéens qu’à leurs parents, afin d’aborder cette étape avec sérénité et efficacité.


Pour les adolescents : trouver le bon rythme dès le départ

Soigner son organisation

Au lycée, la charge de travail augmente et les emplois du temps deviennent plus lourds. Anticiper est la clé : préparer son sac la veille, tenir un agenda à jour et ne pas laisser les devoirs s’accumuler.

👉 À lire aussi : Apprendre à s’organiser

Apprendre à gérer son temps

Les lycéens doivent apprendre à équilibrer travail, loisirs et activités extrascolaires. Un planning hebdomadaire aide à visualiser les moments de travail, les pauses nécessaires et le temps consacré à ses passions. C’est un apprentissage progressif, mais indispensable pour ne pas se sentir débordé.

Développer des méthodes de travail efficaces

Les simples relectures ne suffisent plus : au lycée, il faut mettre en place des méthodes actives pour mémoriser et comprendre. La prise de notes structurée, les schémas ou encore la reformulation sont de vrais atouts.

👉 Un bon outil : Faire des flashcards

Trouver son équilibre personnel

Bien travailler suppose aussi de préserver son hygiène de vie. Le sommeil est un facteur déterminant pour la concentration et la mémoire. Préserver ses passions sportives, artistiques ou culturelles est tout aussi essentiel pour rester motivé.

👉 Utile aussi : Adolescent et stress


Pour les parents : accompagner sans étouffer

Encourager l’autonomie

Au lycée, l’objectif est que l’élève gagne en indépendance. Cela suppose que les parents laissent une certaine liberté dans l’organisation, tout en restant disponibles en cas de difficulté.

Soutenir sans mettre trop de pression

Les comparaisons entre élèves ou frères et sœurs nuisent souvent à la confiance. Mieux vaut valoriser les efforts, les progrès et la persévérance que les seules notes.

Créer un cadre propice à la concentration

Un espace de travail calme, sans trop de distractions, facilite l’apprentissage. Il est aussi utile de maintenir un rythme de vie régulier, avec des horaires fixes de sommeil et une gestion raisonnable des écrans.

👉 À anticiper : Évaluation des risques de difficulté en seconde

Maintenir le dialogue

Demander à son adolescent comment se passent les cours, les relations avec les enseignants et les camarades est essentiel pour détecter précocement toute difficulté. Un climat de confiance permet d’aborder sans crainte les moments de doute.


En résumé

Réussir sa rentrée au lycée, c’est à la fois une question d’organisation, de méthodes et d’équilibre personnel. Les adolescents doivent apprendre à devenir acteurs de leur scolarité, tandis que les parents jouent un rôle d’accompagnateurs bienveillants. Avec de bonnes habitudes prises dès le départ, la transition se fait plus sereinement et ouvre la voie à une scolarité réussie.

Si votre adolescent rencontre déjà des difficultés d’organisation ou de motivation, un accompagnement personnalisé peut l’aider à trouver ses propres méthodes de travail.

👉 Découvrez le programme Coaching scolaire “6 heures pour réussir” : https://eklosia.com/coaching-scolaire-bayonne-6-heures/

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Procrastiner est un problème que nous rencontrons tous à un moment ou à un autre. Comment vaincre la procrastination ? Vous connaissez forcément. Vous avez une tâche à accomplir et mystérieusement, au moment de vous y mettre, vous vous rendez compte qu’un message est...

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Faire prendre de bonnes habitudes de travail dès l’école primaire est primordial. Voici comment vous y prendre pour aider votre enfant.

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Fiche méthode mathématique

Fiche méthode mathématique

Fiche méthode mathématique : un outil utile mais insuffisant pour comprendre les mathématiques

Votre enfant revient du cours de mathématiques avec une nouvelle fiche méthode mathématique soigneusement rangée dans son classeur. C’est censé l’aider à réussir ses exercices, mais au moment de réviser… rien n’y fait. Il applique les étapes sans vraiment comprendre ce qu’il fait, et le résultat ne suit pas.

Pourquoi, malgré toutes ces fiches, votre adolescent reste-t-il en difficulté ?

Parce que ces fiches se concentrent presque toujours sur les gestes opératoires (quoi faire), mais oublient la métacognition (réfléchir à ce qu’on fait et pourquoi on le fait). Or, c’est ce qui permet vraiment de comprendre les mathématiques.

À quoi sert une fiche méthode mathématique ?

Une fiche méthode est un guide pratique. Elle détaille la marche à suivre pour réussir un type d’exercice : résoudre une équation, développer une expression, tracer une fonction.

Son rôle est clair : donner des repères, sécuriser les étapes, aider à mémoriser. Sur le papier, l’outil est efficace.

Les limites des fiches centrées sur l’opératoire

En pratique, ces fiches mettent surtout l’accent sur les gestes : déplacer un terme, changer de signe, appliquer une règle.

Mais si l’élève n’a pas compris pourquoi ces gestes sont possibles, il apprend par cœur une recette sans savoir cuisiner.

Conséquences :

  • apprentissage mécanique, vite oublié,

  • incapacité à s’adapter dès que l’énoncé change,

  • sentiment que les maths « ne servent à rien ».

C’est ce que j’ai observé avec un adolescent : il savait parfaitement « déplacer les termes » d’une inéquation… mais ne pouvait pas expliquer ce qu’est une inéquation, ni ce qu’il cherchait vraiment à résoudre.

Métacognition et apprentissage en mathématiques

La métacognition, c’est réfléchir à sa façon d’apprendre.

Appliquée aux maths, cela veut dire :

  • savoir donner une définition officielle, puis la reformuler simplement,

  • expliquer à quoi sert la notion,

  • donner un exemple concret (comme l’âge minimum au cinéma : au moins 12 ans),

  • relier chaque geste à une propriété mathématique (« si j’ajoute le même nombre des deux côtés, l’ordre ne change pas »),

  • vérifier soi-même le résultat en testant une valeur qui marche et une valeur qui ne marche pas.

Ce sont ces étapes qui permettent de comprendre les mathématiques et de progresser durablement.

Comment enrichir une fiche méthode mathématique ?

Au lieu de lister seulement les gestes à enchaîner, une fiche méthode devrait comporter cinq volets :

  1. Définition (version officielle + reformulation personnelle).

  2. But (à quoi sert cette notion).

  3. Exemple concret et exemple fonctionnel.

    • Exemple concret : « Pour entrer au cinéma, il faut avoir au moins 12 ans ».

    • Exemple fonctionnel : « Une baguette coûte 1,20 €. Le prix total dépend du nombre de baguettes. Pour rester sous 10 €, combien puis-je en acheter ? ».

  4. Procédure : les gestes opératoires et la propriété qui justifie chacun d’eux.

  5. Test : un contrôle rapide avec une valeur correcte et une valeur incorrecte.

C’est cette articulation entre gestes et compréhension qui transforme l’élève en véritable acteur de son apprentissage.

Un enjeu particulier pour les élèves HPI et maths

Chez les adolescents à haut potentiel (HPI), ce problème est encore plus marqué : ils comprennent vite les procédures, mais s’en détachent aussitôt si elles n’ont pas de sens. Ils donnent alors l’impression de « savoir faire », mais se bloquent face à une variation de l’exercice.

D’où l’importance, pour eux comme pour les autres, de travailler la métacognition et l’apprentissage réfléchi : comprendre ce qu’on fait, pourquoi on le fait, et comment vérifier.

Conclusion

Une fiche méthode mathématique est un bon outil. Mais si elle reste uniquement centrée sur les gestes opératoires, elle laisse les élèves démunis.

L’essentiel est d’y intégrer des éléments de compréhension et de métacognition : définir, reformuler, donner des exemples, justifier les gestes, vérifier les résultats.

C’est ainsi que votre enfant pourra dépasser le « par cœur » pour comprendre les mathématiques, progresser et retrouver confiance en ses capacités.

Vous sentez que votre adolescent applique des règles sans comprendre ?

👉 Réservez une consultation de diagnostic pour analyser sa manière d’apprendre et trouver des solutions concrètes.

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Motiver un adolescent

Découvrez les clés pour motiver les adolescents dans leur vie quotidienne. Notre article explore les différents facteurs qui influencent leur motivation, ainsi que les stratégies efficaces pour encourager leur engagement et leur épanouissement. Ne manquez pas nos conseils pratiques pour soutenir les adolescents dans leur quête de sens et d’autonomie.

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Évaluation des risques de difficulté en seconde – Test en ligne

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Évaluation des risques de difficulté scolaire en seconde

L’entrée en seconde est un cap important. Organisation plus exigeante, rythme de travail soutenu, nouvelles matières… Tous les élèves ne vivent pas cette transition de la même façon. Ce questionnaire d’évaluation vous permet, en quelques minutes, d’identifier les risques de difficultés scolaires de votre enfant et d’obtenir une analyse claire pour mieux l’accompagner.

Pourquoi évaluer les risques dès la rentrée au lycée ?

Les études montrent que les premières semaines au lycée sont déterminantes pour la réussite scolaire. Les élèves qui présentent un déficit d’organisation, de motivation ou de méthodologie peuvent rapidement se retrouver en difficulté. Ce diagnostic d’entrée en seconde vous aide à repérer ces signaux avant qu’ils ne deviennent un problème majeur.

Comment fonctionne notre questionnaire ?

Notre outil en ligne analyse plusieurs domaines :

  • Autonomie et organisation

  • Environnement familial

  • Motivation et projection dans l’avenir

  • Posture d’apprentissage

  • Régulation émotionnelle

  • Résultats et compétences scolaires

Pour chaque question, vous sélectionnez la réponse qui correspond le mieux au comportement habituel de votre enfant : jamais, rarement, parfois, souvent ou toujours. Le système calcule un score par domaine, puis fournit une analyse personnalisée.

Ce que vous recevez après l’évaluation

Un profil clair et structuré

  • Un score global et un score par domaine

  • Un commentaire explicatif pour comprendre les résultats

  • Des pistes d’action adaptées au profil de votre enfant

Un premier pas vers la réussite

Cette évaluation n’est pas un verdict, mais un outil de prévention. Elle vous donne les clés pour agir rapidement, que ce soit par un ajustement à la maison, un soutien méthodologique ou un accompagnement spécialisé.

Remplissez le questionnaire maintenant

Il vous suffit de cliquer ci-dessous pour démarrer.

Temps nécessaire : moins de 5 minutes.

Résultats : immédiats et gratuits.

→ Faire l’évaluation des risques de difficulté en seconde

FAQ sur l’évaluation des risques en seconde

À qui s’adresse ce test ?

Aux parents d’élèves qui entrent en seconde, mais aussi aux enseignants et conseillers d’orientation.

Est-il fiable ?

Il ne remplace pas un diagnostic scolaire complet, mais il repose sur des indicateurs pédagogiques reconnus et sur notre expérience de l’accompagnement scolaire.

Est-il payant ?

Non, ce test est gratuit et sans engagement.

Questionnaire – préparation à l’entrée en 2de

Pour chaque affirmation, choisis la réponse la plus proche de votre réalité : Jamais, Rarement, Parfois, Souvent, Toujours.

Résultats et compétences scolaires

Autonomie et organisation

Posture d’apprentissage

Régulation émotionnelle

Motivation et projection

Environnement familial

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Qu’est-ce que la courbe de l’oubli ? Aidez votre enfant à mieux retenir ses devoirs

Qu’est-ce que la courbe de l’oubli ? Aidez votre enfant à mieux retenir ses devoirs

Qu’est-ce que la courbe de l’oubli ? Comprendre pour mieux soutenir son enfant dans ses devoirs

« Ma fille révise, relit, s’entraîne… mais oublie tout au bout de quelques jours ! »

Si vous entendez cette phrase à la maison, vous n’êtes pas seule. Ce constat est en réalité lié à un phénomène universel que l’on nomme courbe de l’oubli. Mais qu’est-ce que la courbe de l’oubli, exactement ? Et pourquoi est-il essentiel, en tant que parent, de la comprendre pour mieux accompagner votre enfant dans ses devoirs ?

Comprendre ce mécanisme de la mémoire permet d’éviter les longues heures de bachotage inefficace. Cela ouvre la voie à des révisions plus légères mais bien plus durables.

Qu’est-ce que la courbe de l’oubli selon Ebbinghaus ?

Le concept de courbe de l’oubli a été formulé par le psychologue allemand Hermann Ebbinghaus dans son ouvrage Sur la mémoire (1885). En menant des expériences sur lui-même, il a démontré que :

  • Sans rappel actif, on perd rapidement la majorité d’un apprentissage : jusqu’à 70 % dans les 24 heures.

  • Plus une information reste inutilisée, plus elle devient difficile à rappeler, même si elle ne disparaît pas complètement.

Autrement dit, la mémoire humaine oublie vite… à moins qu’on ne l’aide à retenir. Voilà précisément le défi que rencontrent de nombreux enfants : ils croient maîtriser leur leçon, mais l’absence de consolidation les conduit à l’oubli.

Comment prendre en compte la courbe de l’oubli à la maison ?

1. Planifiez des rappels réguliers

La répétition espacée est la première stratégie recommandée. Elle consiste à revoir l’information à des intervalles croissants : le soir même, le lendemain, trois jours plus tard, puis une semaine plus tard. Cette méthode renforce la trace mnésique au bon moment, c’est-à-dire juste avant que l’oubli ne s’installe.

Voici une mise en œuvre concrète :

  • 🕔 Jour 0 : lecture rapide de la leçon

  • 🕕 Jour 1 : 5 minutes de questions-réponses

  • 🕖 Jour 3 : mini-fiche ou carte mentale

  • 🕗 Jour 7 : petit test oral

Ainsi, les révisions deviennent plus stratégiques et moins chronophages, tout en étant beaucoup plus efficaces contre la courbe de l’oubli.

2. Utilisez les flashcards intelligemment

Les flashcards (cartes question/réponse) constituent un excellent outil pour activer la mémoire. Encouragez votre enfant à les concevoir lui-même avec des codes couleur, des mots-clés ou des dessins.

Vous pouvez ensuite tester ses connaissances en vous inspirant du système de Leitner : les cartes connues sont revues moins souvent, les autres plus fréquemment. De cette façon, le temps est optimisé et ciblé là où c’est nécessaire.

3. Rendez les révisions dynamiques et variées

Un apprentissage passif – comme lire et relire en silence – a peu d’impact sur la mémoire. À l’inverse, une révision active engage le cerveau dans un effort de récupération, ce qui favorise l’ancrage.

Voici quelques exemples d’approches efficaces :

  • Reformuler à voix haute, avec ses mots

  • Expliquer la leçon à un parent, un camarade ou même à une peluche

  • Créer des cartes mentales ou schémas visuels

  • Jouer à un quiz ou créer un jeu de questions-réponses

Qu’est-ce que la courbe de l’oubli change dans votre rôle de parent ?

Savoir qu’est-ce que la courbe de l’oubli transforme votre posture. Il ne s’agit plus de faire « plus », mais de faire mieux, en structurant les apprentissages autour du fonctionnement naturel de la mémoire.

Prenons l’exemple de Léa, 13 ans. Malgré ses efforts, elle oubliait régulièrement des informations clés en histoire. Sa mère a mis en place un système de rappels visuels avec un calendrier simple sur le frigo : lecture le jour même, reformulation le lendemain, petit quiz le week-end. Résultat ? Moins de stress, une note plus élevée et surtout, une adolescente fière d’elle.

Pour aller plus loin

Vous souhaitez découvrir des outils concrets, des exemples de fiches ou des conseils pratiques basés sur les sciences cognitives ?

👉 Ne manquez pas cet article complémentaire :

Faire des flashcards

Comment apprendre ses leçons sans les oublier


Besoin d’un accompagnement plus structuré pour votre enfant ?

Comprendre la courbe de l’oubli est un bon début. Cependant, il arrive que cela ne suffise pas. Certains enfants ont besoin d’un cadre, de méthodes adaptées ou d’un regard extérieur pour retrouver confiance et autonomie.

👉 Pour l’aider à gagner en efficacité, explorez nos accompagnements personnalisés :

  • Coaching scolaire individuel “6 heures pour réussir” : un accompagnement individualisé pour adopter les bonnes méthodes de travail.

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  • Coaching scolaire collectif “12 semaines pour booster ses compétences” : une dynamique de groupe motivante, encadrée et structurée.

    👉 Découvrir le programme

Ces programmes s’appuient sur les apports de la psychologie cognitive et les pratiques pédagogiques les plus efficaces.


Source : Youki Terada, Helping Students Overcome the Forgetting Curve, publié sur Edutopia.org. Lire l’article original

Besoin d’un accompagnement plus structuré pour votre enfant ?

Comprendre la courbe de l’oubli est un bon début. Mais parfois, malgré votre implication, votre enfant reste désorganisé, démotivé ou peine à s’y retrouver dans ses méthodes de travail.

👉 Pour l’aider à gagner en efficacité et en confiance, découvrez nos accompagnements personnalisés :

  • Coaching scolaire individuel “6 heures pour réussir” : un parcours sur-mesure pour adopter de nouvelles méthodes de travail et apprendre à apprendre.

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  • Coaching scolaire collectif “12 semaines pour booster ses compétences” : en petit groupe, pour progresser ensemble vers plus d’autonomie.

    👉 Voir les prochaines sessions

Ces accompagnements intègrent des stratégies efficaces issues des sciences cognitives, dont la gestion active de la mémoire à long terme.

Vous ne serez plus seul(e) à porter les devoirs au quotidien — et votre enfant retrouvera le plaisir d’apprendre.

Vous avez une question ? Vous voulez en savoir + ?

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Comment optimiser le temps des devoirs?

Comment faire du moment des devoirs un temps efficace ? Travailler de manière à mémoriser durablement ? Un petit guide à lire ou a faire lire à son ado.

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Voici un guide étape par étape pour vous aider, vous et votre adolescent, à faire des flashcards efficaces pour une étude optimale. Étape 1 : Revoir la leçon Remémoration active : Demandez à votre adolescent de lire attentivement sa leçon.
Ensuite, sans regarder le...

Comment bien s’organiser à la fac : 5 clés pour réussir à l’université

Comment bien s’organiser à la fac : 5 clés pour réussir à l’université

Comment bien s’organiser à la fac : les clés pour ne pas perdre pied dès la rentrée

Entre la liberté nouvelle, les cours en amphi, les partiels à anticiper et les distractions omniprésentes, l’entrée à l’université peut vite devenir un casse-tête. Alors, comment bien s’organiser à la fac pour ne pas se laisser déborder ?

Le grand saut dans l’autonomie… pas toujours préparé

« Il ou elle est brillant(e), mais à la fac, tout s’est effondré. »
Vous êtes nombreux, en tant que parents, à exprimer cette inquiétude. Après des années de lycée où les horaires sont cadrés et les enseignants très présents, l’université laisse place à une toute autre réalité : emploi du temps morcelé, peu d’accompagnement, travaux à rendre en autonomie, et évaluation différée.

Pour les jeunes qui manquent d’habitudes de travail solides, ou qui ont du mal à s’organiser seuls (notamment en cas de TDAH, troubles DYS ou anxiété), le choc est parfois brutal. Et même sans trouble spécifique, l’adaptation demande une vraie méthodologie.

Comment bien s’organiser à la fac : une question de méthode, pas de QI

Contrairement à une idée reçue, réussir à l’université n’est pas d’abord une question d’intelligence ou de mémoire, mais de stratégie. Et c’est une bonne nouvelle : cela s’apprend.

Voici les piliers fondamentaux d’une organisation efficace à la fac :

1. Construire un emploi du temps réaliste… et le respecter

L’un des écueils les plus fréquents ? Laisser l’agenda vierge et « voir au jour le jour ». Mauvaise idée.
Même si les cours sont moins nombreux qu’au lycée, les heures de travail personnel doivent être planifiées : relire, compléter, s’entraîner, réviser.

📌 Conseil : utiliser un agenda numérique partagé (Google Calendar, par exemple) pour intégrer les cours, mais aussi les sessions de travail individuel, les pauses et les temps de transport. Il faut que ce soit visuel.

2. Hiérarchiser les tâches pour éviter la procrastination

Quand tout semble urgent, on finit par ne rien faire. Une bonne organisation passe par une gestion des priorités : distinguer l’urgent de l’important, le court terme du long terme.

📌 Outil utile : la matrice d’Eisenhower ou une to-do liste hebdomadaire classée par niveau de priorité.

3. Maîtriser les attendus des enseignants

Souvent, les étudiants échouent non pas par manque de travail, mais parce qu’ils travaillent mal : recopier un cours sans comprendre, faire des fiches sans réfléchir, apprendre au dernier moment…

📌 Bon réflexe : dès le début du semestre, comprendre ce que chaque enseignant attend : quel type d’évaluation ? Quelle forme de rendu ? Quels critères seront pris en compte ?

4. Savoir prendre des notes efficacement

En amphi ou en TD, les étudiants perdent parfois pied à force d’écrire mot à mot, ou au contraire de ne rien noter. Il est essentiel d’apprendre à reformuler, structurer et synthétiser.

📌 À tester : la méthode Cornell ou les cartes mentales, selon les besoins.

5. Revoir régulièrement pour ancrer les apprentissages

Rien ne sert d’ingurgiter son cours à la veille d’un partiel. Le cerveau a besoin de temps pour mémoriser. Travailler un peu chaque semaine vaut mieux qu’un marathon la veille de l’examen.

📌 Astuce : programmer des sessions de révision espacées (effet de répétition espacée) permet de mieux retenir sur le long terme.

Cas concret : Clara, 18 ans, perdue après 2 mois de fac

Clara est entrée en licence de psychologie, motivée mais débordée. Les premières semaines, elle s’est sentie libre, presque en vacances. Puis les travaux à rendre se sont accumulés, et la panique est montée.

👉 Avec un accompagnement en coaching organisationnel, Clara a appris à créer un emploi du temps hebdomadaire, à utiliser Notion pour ses fiches, et à se fixer des objectifs réalistes chaque semaine. En six séances, elle avait retrouvé confiance… et une moyenne en hausse.

Et si votre enfant n’y arrive pas seul(e), ce n’est pas une fatalité

Apprendre à s’organiser n’est ni inné, ni magique. C’est une compétence, au même titre qu’un sport ou un instrument de musique. Il faut parfois un cadre, un regard extérieur, un soutien ponctuel.

Et c’est exactement ce que propose notre coaching scolaire :

🔹 Le coaching individuel « 6 heures pour réussir », conçu pour les lycéens et étudiants en difficulté d’organisation ou de motivation
👉 https://eklosia.com/coaching-scolaire-bayonne-6-heures

🔹 Le coaching collectif « 12 semaines pour booster ses compétences », idéal pour retrouver une dynamique de travail dans un cadre bienveillant et stimulant (présentiel ou distanciel)
👉 https://eklosia.com/coaching-scolaire-collectif-bayonne/

Alors, comment bien s’organiser à la fac ? Cela commence par reconnaître que l’autonomie, ça s’apprend. Et parfois, il suffit d’un petit coup de pouce pour enclencher un vrai changement.

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