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L’anxiété de performance

L’anxiété de performance

L’anxiété de performance chez les adolescents : la reconnaître et la gérer

Avertissement : le diagnostic et la prise en charge de l’anxiété de performance sont du ressort d’un professionnel de santé mentale. Cet article n’a pas vocation à se substituer à l’avis d’un psychologue ou d’un psychiatre.

L’anxiété de performance est un type d’anxiété qui peut survenir avant ou pendant une situation qui implique une performance : un examen, une compétition ou une présentation. Bien que cela puisse affecter n’importe qui, les adolescents sont particulièrement vulnérables à ce type d’anxiété.

Même si cet article a été envisagé sous l’anxiété de performance scolaire, il est important d’avoir présent à l’esprit que ce type d’anxiété peut concerner d’autres sphères de la vie vis psychique de nos enfants, notamment le sport et la pratique artistique, particulièrement la danse et la musique.

Quels sont les symptômes courants de l’anxiété ?

Les signes et les symptômes de l’anxiété de performance peuvent varier d’une personne à l’autre, mais certains signes courants chez les adolescents peuvent attirer votre attention :

De la nervosité et de la tension musculaire :

Les adolescents anxieux de performance peuvent se sentir tendus et anxieux avant et pendant la performance. Ils peuvent également avoir des tremblements, des sueurs froides, des frissons ou des palpitations cardiaques. Un comportement anormalement agressif peut également être un signal d’alerte.

Des troubles du sommeil :

L’anxiété de performance peut entraîner des troubles du sommeil, tels que l’insomnie, des cauchemars ou des réveils fréquents. 
Il est important d’être attentif au sommeil des adolescents. Un manque de sommeil ne peut qu’accroitre leurs difficultés psychologiques. (En savoir plus : Institut national du sommeil et de la vigilance). Les adolescents sont déjà très souvent en déficit de sommeil de façon chronique en raison de leur tendance naturelle à décaler leur heure d’endormissement.

Ruminations et préoccupation excessive :

Les adolescents anxieux de performance peuvent passer beaucoup de temps à penser à leur performance à venir, à s’inquiéter des conséquences d’un échec ou à se préoccuper de leur capacité à réussir.

Difficulté à se concentrer :

L’anxiété de performance peut rendre difficiles la concentration et la mémorisation de l’information. Cet aspect est particulièrement gênant puisque l’angoisse d’une performance à venir réduit la capacité à se préparer à cette échéance.

Procrastination et évitement :

Les adolescents anxieux de performance peuvent éviter de commencer une tâche ou de se préparer pour la performance en question, en raison de la peur de l’échec. Certains peuvent même éviter complètement les situations de performance pour éviter l’anxiété qu’elles suscitent. Cette anxiété peut conduire à un évitement total de l’école et donc à la déscolarisation.

Pourquoi développe-t-on ce type d’anxiété ?

En période d’examens, nombreux sont les adolescents susceptibles d’être concernés par l’anxiété de performance. Mais il ne faut pas oublier que cette anxiété peut-être présente toute l’année et même à des niveaux sans enjeu important en matière d’orientation. Des enfants de moins de 12 ans souffrent également d’anxiété de performance.

Les parents et les enseignants peuvent jouer un rôle important dans le développement de l’anxiété de performance en confondant motivation et pression pour réussir.

Mettre trop de pression sur un enfant pour qu’il réussisse crée un environnement de stress et d’anxiété. Notamment si les attentes en termes de notes, de performances, mais aussi d’activités extrascolaires sont irréalistes ou non respectueuses des besoins physiologiques de l’enfant.

Un comportement que l’on rencontre malheureusement souvent en association avec le précédent est la critique constante.

Les adultes qui critiquent régulièrement l’enfant pour ses erreurs ou ses échecs contribuent également à l’anxiété de performance. Des commentaires sur les résultats scolaires ou les performances sportives, qui font sentir à l’enfant qu’il n’est jamais assez bon, ont un effet extrêmement négatif.
Comparaisons avec les autres enfants : Les adultes qui comparent l’enfant à d’autres enfants, que ce soit au niveau scolaire ou dans d’autres domaines, contribuent à créer un sentiment d’anxiété lui faisant sentir qu’il doit constamment se mesurer aux autres et qu’il est en compétition permanente.
Cette comparaison est notamment très nocive quand elle est faite vis-à-vis d’un autre membre de la fratrie ou de la même famille (un parent comparant son enfant à son aîné ou à lui-même au même âge, ou un enseignant comparant deux frères ou sœurs).

Surprotection :

Les parents qui surprotègent leur enfant peuvent également contribuer à l’anxiété de performance. En voulant protéger leur enfant contre l’échec ou la déception, ils peuvent empêcher leur enfant de développer les compétences nécessaires pour faire face aux situations difficiles.

Il y a naturellement d’autres sources possibles à cette anxiété :

La pression sociale :

Les enfants peuvent ressentir une pression pour réussir de la part de leurs pairs. Cela peut se manifester par exemple dans la compétition pour obtenir de bonnes notes, des places dans des équipes sportives ou des rôles dans des pièces de théâtre scolaires.

Des événements stressants :

Les événements stressants de la vie peuvent également contribuer à l’anxiété de performance. Cela peut inclure des changements de vie importants, tels que le divorce des parents, un déménagement ou la perte d’un être cher.

Les troubles d’apprentissage :

Les enfants qui ont des difficultés d’apprentissage ou des troubles de l’attention peuvent être plus enclins à l’anxiété de performance en raison des défis supplémentaires qu’ils doivent relever pour réussir.

Une faible estime de soi :

Les enfants qui ont une faible estime de soi peuvent être plus enclins à l’anxiété de performance, car ils peuvent avoir l’impression qu’ils ne sont pas capables de réussir.

Antécédents d’anxiété :

Les enfants qui ont des antécédents d’anxiété ou de troubles anxieux peuvent être plus enclins à l’anxiété de performance en raison de leur tendance à être plus sensibles aux situations stressantes.

Voici quelques stratégies qui peuvent aider à lutter contre l’anxiété de performance chez un adolescent :

Encourager l’entraînement :

L’adolescent peut pratiquer la tâche ou la compétence qui génère de l’anxiété plusieurs fois avant l’événement afin de se familiariser avec celle-ci. Naturellement si l’anxiété de votre enfant se manifeste par un travail intensif, ce conseil est à éviter.

Pratiquer la visualisation positive :

Il peut aider l’adolescent à visualiser une expérience positive de la tâche ou de la compétence. Par exemple, imaginer qu’il fait une présentation réussie ou gagne une compétition.

Respirer profondément :

Il est important d’encourager l’adolescent à pratiquer des exercices de respiration profonde pour réduire l’anxiété. La respiration profonde peut aider à calmer le corps et l’esprit. Il est possible de proposer des activités de cohérence cardiaque régulièrement. Il est plus efficace de ne pas pratiquer uniquement en période de crise d’angoisse.

Une pratique sportive modérée est aussi un moyen de faire baisser l’anxiété. La modération est importante, il ne faudrait pas substituer une anxiété de performance sportive à l’anxiété scolaire !

Encourager une attitude réaliste :

Encouragez l’adolescent à avoir des attentes réalistes pour la situation. Il doit se rappeler que personne n’est parfait et qu’il n’est pas nécessaire de viser la perfection.

Éviter les stimulants et le cannabis :

Il est important d’éviter les stimulants comme la caféine, qui peuvent augmenter l’anxiété. Certains adolescents peuvent être tentés de recourir au cannabis pour contrôler leur anxiété. C’est à éviter absolument.
Il existe des preuves scientifiques que le cannabis peut jouer un rôle dans l’anxiété de performance chez certaines personnes, bien que les mécanismes exacts ne soient pas encore complètement compris. 
Certaines études ont montré que l’utilisation régulière de cannabis affecte la mémoire à court terme, l’attention et la capacité à traiter les informations complexes, ce qui peut entraîner des difficultés dans les activités scolaires et professionnelles.
De plus, certaines personnes peuvent éprouver des sentiments d’anxiété, de nervosité ou de panique lorsqu’elles consomment du cannabis. Cette anxiété peut être particulièrement préoccupante pour les personnes qui ont déjà une tendance à l’anxiété de performance, car elle peut amplifier ces sentiments et rendre plus difficile pour l’individu de se concentrer sur la tâche à accomplir.

Se concentrer sur les points forts :

Il est important d’encourager l’adolescent à se concentrer sur ses points forts plutôt que sur ses faiblesses. Les adolescents doivent être encouragés à apprendre de leurs erreurs plutôt que de les considérer comme des échecs. Pour les parents, il est très important de ne pas se focaliser sur les résultats scoalres. Malheureusement, dans de nombreux cas, les résultats scolaires sont un des seuls sujets de conversation entre parents et ado. Les notes ne sont qu’une toute petite partie de ce qui constitue l’univers de votre enfant, il faut vous intéresser à tous les autres aspects également. Dans le respect de son intimité, naturellement.

Consulter un professionnel de la santé mentale.

Si l’anxiété de performance est sévère ou persistante, il est nécessaire de consulter un professionnel de la santé mentale. Il peut aider à fournir des stratégies plus personnalisées pour aider l’adolescent à surmonter son anxiété de performance.

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Spécialités de première générale : ce qu’il faut savoir avant de les choisir

Spécialités de première générale : ce qu’il faut savoir avant de les choisir

Choisir ses spécialités de première générale ne doit pas se faire à la légère, mais on n’engage pas non plus sa vie toute entière !

Le choix des spécialités en première générale est une étape cruciale dans le parcours scolaire de votre enfant. C’est une décision qui peut influencer non seulement sa réussite au lycée, mais aussi son orientation post-bac. En tant que parent, il est naturel de vouloir accompagner et conseiller votre enfant dans ce processus. Cependant, avec les nombreuses options disponibles et les enjeux importants, il peut être difficile de savoir par où commencer au moment de choisir ses spécialités de première générale.

A quoi servent les spécialités de première générale ?

Elles permettent aux lycéens de :

  • choisir des enseignement qui correspondent à leurs goûts et les motivent.
  • préparer leur orientation postbac en suivant des enseignements qui les y préparent.

 

Pourquoi trois spécialités en 1ère et deux en terminale ?

  • Pour élargir sa culture.
  • Pour tester des spécialités de première générale et conforter son choix en terminale.

Combien faut-il choisir de spécialités ?

  • Il y a trois spécialités en 1ère et deux en terminale pour une durée totale de 12 heures sur chaque niveau (3×4 en 1ère et 2×6 en terminale)

Comment combiner les spécialités ?

Il ne faut pas chercher à reconstituer les anciennes séries de lycée en choisissant ses spécialités. Au contraire il faut suivre ses goûts et ses capacités.

Il est risqué de se forcer à suivre une spécialité en supposant qu’elle ouvrira plus de portes si on n’est pas sûr d’y réussir. C’est typiquement le cas des mathématiques que choisissent beaucoup de lycéens qui finissent par se retrouver en difficulté avec des notes qui au final ne leur ouvriront aucune porte.

La loi prévoit que chaque élève puisse combiner les spécialités de son choix. Cependant certains lycées proposent des menus, c’est illégal.
Tous les lycées ne proposent pas non plus toutes les spécialités. Ainsi, les spécialités artistiques par exemple, sont rares, les spécialités de langues anciennes (et encore plus le grec que le latin) aussi. C’est également le cas de la spécialité EPS.

Est-il indispensable de choisir ses spécialités de première générale en fonction de Parcoursup?

Plutôt non
En dehors des classes préparatoires scientifiques et des études de santé, peu de formations postbac ont une grande exigence sur les spécialités suivies en lycée. Donc, ce qui est important c’est la qualité de la candidature : notes, appréciations, motivation.

Il faut donc avoir conscience de ses softskills et les développer. Davantage que le choix de telle ou telle spécialité, il est par conséquent essentiel, pour toutes les formations de :

  • Disposer de bonnes compétences d’expression écrite et orale (bien parler et écrire sans fautes).
  • Savoir communiquer à l’écrit comme à l’oral (savoir se faire comprendre et savoir convaincre).
  • Se montrer autonome et organisé dans son travail.
  • Être capable de travailler en équipe.
  • rester curieux et désireux d’apprendre.
    De toutes façons, si on a fait le choix de la voie générale, c’est que l’on est un élève désireux d’approfondir ses connaissances et de poursuivre des études plutôt longues.

Pour aller plus loin, vous pouvez consulter les attendus qui sont les connaissances et les compétences tacitement requises par les formations d’enseignement supérieur. Ils sont explicités pour permettre aux lycéens de formuler des choix éclairés.

Eléments de cadrage national des attendus pour les mentions de Licence – PDF | 853.48 Ko

Eléments de cadrage national des attendus pour les C.P.G.E. – PDF | 399.27 Ko

Connaissances et compétences attendues pour la réussite dans les différentes spécialités des sections de techniciens supérieurs conduisant à un brevet de technicien supérieur

Vous pouvez également consulter les attendus de chacune des formations proposées par Parcoursup en vous connectant au site. Que vous soyez en terminale ou non. www.parcoursup.fr

Quelles sont les spécialités proposées ?

  • Éducation physique, pratiques et culture sportives.

    Programme

  • Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques :

    Étude de différents enjeux politiques, sociaux et économiques majeurs. Programme

  • Humanités, littérature et philosophie :

    Étude de la littérature et de la philosophie de toutes les époques par la lecture et la découverte de nombreux textes. De cette façon, l’élève affine sa pensée et de développer sa culture. Programme

  • Langues, littératures et cultures étrangères ou régionales :

    Cette spécialité a pour but de consolider la maîtrise d’une langue vivante étrangère (l’allemand, l’anglais, l’espagnol, italien ou langue régionale). Elle permet également d’acquérir une culture approfondie et diverse relative à la langue étudiée. Programme

  • Littérature, langues et cultures de l’Antiquité :
    Propose une étude approfondie de la langue, la littérature, l’histoire des civilisations grecque ou romaine. Cette option les met constamment en regard avec notre monde contemporain. Programme

  • Mathématiques :

    « Algèbre », « Analyse », « Géométrie », «Probabilités et statistique» et «Algorithmique et programmation» Programme

  • Numérique et science informatique :

    « histoire de l’informatique », « représentation et traitement de données », « interactions homme-machine », « algorithmes », « langage et programmation ». Programme

  • Physique-chimie :

    « Organisation et transformations de la matière », « Mouvement et interactions », « L’énergie : conversions et transferts » et « Ondes et signaux ». Programme

  • Science de l’ingénieur :

    « mécanique », « électricité », « informatique et numérique ». Programme

  • Sciences de la vie et de la Terre :

    « La Terre, la vie et l’organisation du vivant ». « Les enjeux planétaires contemporains » et « Le corps humain et la santé ». Programme

  • Sciences économiques et sociales :

    concepts, méthodes et problématiques essentiels de la science économique, de la sociologie et de la science politique. Programme

  • Arts

    Arts du cirque. Programme
    Arts plastiques. Programme
    Cinéma-audiovisuel. Programme
    Danse. Programme
    Histoire des arts. Programme
    Musique. Programme
    Théâtre. Programme

  • Biologie-écologie (uniquement dans l’enseignement agricole) :

    Cette spécialité a pour objectifs la construction d’une culture scientifique solide, la formation de l’esprit critique et la préparation aux études supérieures. Elle forme notamment dans les domaines de l’agronomie, de l’écologie, de la santé humaine et animale, du sport.

 

Découvrez les horaires du cycle terminal de la voie générale (classes de 1ère et terminale)

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Pour bénéficier d’un accompagnement dans le choix des spécialités, n’hésitez pas à nous contacter ou découvrir nos bilans d’orientation scolaire.

Échec scolaire

Échec scolaire

Aucun enfant ne se lève un jour en se disant : « aujourd’hui, c’est décidé, je vais être en échec scolaire »

Mais ils sont nombreux à se lever chaque matin en se disant « aujourd’hui encore, je vais être en échec ».

C’est pour eux une souffrance. Au début, ils essaient de se battre, de se concentrer, de comprendre. Peu à peu, ils perdent leur estime de soi et la volonté de lutter.

Ils ne retrouvent plus l’agréable sensation qu’ils avaient à sentir qu’ils faisaient plaisir à leurs parents. Ces sourires de fierté qui les remplissaient de joie quand ils ont commencé à marcher. Quand ils ont fait leurs premiers tours de roue en vélo. Qu’ils ont rapporté leurs premières œuvres de l’école maternelle ou des bonnes notes du collège.

Puisque l’image de bon élève qu’ils rêvaient de présenter leur paraît inaccessible, ils se fabriquent une nouvelle personnalité scolaire : enfant rebelle, insolent, agité, plaisantin qui amuse la galerie ou encore enfant sage et éteint dans un coin de la classe.

À la maison aussi, le climat se dégrade, l’enfant est de plus en plus réticent à faire ses devoirs puisqu’il ne voit plus le résultat de ses efforts.

Les parents angoissés de constater la baisse des résultats exercent une pression de plus en plus forte. La colère et l’amertume prennent place à la table familiale.

L’enfant sent qu’il déçoit ses parents et pour s’en défendre se construit une image lui permettant de s’accepter. Il se replie sur les activités dans lesquelles il est en réussite : les copains, le sport, les jeux vidéos, les acrobaties en scooter, son téléphone portable ou des activités de loisir.

L’âge auquel les difficultés commencent importe peu, le processus reste souvent le même.

Lorsqu’elles apparaissent à l’école primaire, l’institution est encore capable de proposer une aide.

Les professeurs des écoles s’investissent et cherchent à soutenir les enfants qui leur sont confiés. Ils peuvent adapter leur pédagogie et si les effectifs de la classe le permettent suivre de prés les élèves fragiles. Ces derniers bénéficient parfois aussi de l’accompagnement des R.A.S.E.D (Réseau d’Aide Spécialisée aux Elèves En Difficulté), mais les moyens alloués baissent régulièrement.

Ils sont de moins en moins en mesure de remplir leurs missions. De nombreux enfants quittent alors l’école primaire en n’ayant pas acquis les connaissances et les mécanismes leur permettant de réussir au collège.

Quand les difficultés s’installent dans le secondaire, la prise en charge est encore plus compliquée.

L’engagement des enseignants n’est pas en cause.

Leur formation, essentiellement axée sur les savoirs n’a pas suffisamment préparé les enseignants à la différentiation pédagogique, ni aux troubles des apprentissages.

Ils disposent de peu de temps et doivent respecter des programmes très ambitieux. Les classes sont fréquemment trop chargées. Les moyens d’accompagnement, notamment en lycée sont sacrifiés.

Les enseignants se retrouvent désemparés face à un élève dont ils voient les résultats baisser ou s’effondrer. Bien souvent la seule réponse qu’ils trouvent se résume à cette pensée magique « il faut qu’il se mette au travail ».

Si les choses étaient si simples, il n’y aurait pas d’élève en échec scolaire.

D’ailleurs l’échec scolaire est-il celui de l’élève ou celui de l’école?

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Le projet de formation motivé

Le projet de formation motivé

La lettre de motivation n’est pas lue en début de sélection. Il y a même beaucoup de formations pour lesquelles le projet motivé de formation ne sera pas lu.

Sa fonction est de permettre de classer des candidats dont les profils scolaires sont similaires.

Les dossiers excellents ne sont pas a priori ceux dont le projet de formation motivé sera lu attentivement. Eux, ils seront retenus sur dossier. Sauf s’ils postulent dans des formations d’excellence.

Pour les élèves à profil moyen et bon, les lettres de motivation seront lues pour déterminer si la candidature doit-être classée ou non.

Il est donc important pour les élèves moyens de soigner leur lettre s’ils se présentent à des formations sélectives.

Un certain nombre d’erreurs risquent d’être impardonnables et de conduire à l’élimination du dossier.

Voici les principales erreurs à ne pas commettre. Si vous lisez jusqu’au bout, vous verrez également quel utilisation faire de ChatGPT.

1- Utiliser un modèle trouvé sur internet ou la lettre d’une autre personne.

L’intérêt du projet de formation motivé est de faire comprendre à l’établissement en quoi ta candidature est meilleure que celle d’un autre lycéen à résultats scolaires équivalents. 

Les risques que tu cours si tu utilises un modèle sont assez évidents :

– Tu auras une lettre qui aura déjà été vue et revue plusieurs fois, et tu passeras pour un paresseux.
– Tu risques d’être hors sujet en utilisant un modèle non adapté à la formation. Là tu passeras pour un idiot en plus d’un paresseux.

2- Mettre des éléments d’identification dans ta lettre :

Nom et prénom, mais aussi établissement scolaire. La procédure est anonyme.

3- Ne pas savoir clairement pour quelle raison tu as choisi cette formation.

Si tu ne sais pas clairement pourquoi tu postules dans une formation, il n’y a aucune chance que tu puisses convaincre qui que ce soit que ta place est à cet endroit !
C’est aussi la quasi-certitude que tu ne seras pas satisfait ou satisfaite de ta formation. Tu risques de vouloir te réorienter très vite.

Le prestige d’un métier, d’une école ou d’un diplôme n’est pas une raison suffisante pour postuler dans une formation ! 

Ton choix doit-être motivé par des raisons personnelles profondes, des centres d’intérêt réels, mais aussi par des compétences solides dans les matières dispensées par cette formation.

4- Ne pas connaître la formation et ses débouchés.

Ce n’est pas du tout ton intérêt de postuler dans une formation que tu n’as pas soigneusement étudiée à l’avance. C’est le meilleur moyen d’être déçu.e ou de te retrouver en échec rapidement. J’espère qu’à ce stade, tu as soigneusement épluché la plaquette de ta future école jusqu’à la 5e année. Que tu comprends à quoi correspondent toutes les matières.



Ta lettre sera beaucoup plus convaincante si tu es capable d’expliquer quels sont ton objectif de formation et/ou ton objectif professionnel. 

Si ton objectif est de devenir ingénieur à l’Aérospatiale, assure-toi avant de postuler que l’école d’ingénieur que tu as choisie propose ce parcours (anecdote rencontrée cette année avec un client) !

5- Être impersonnel.

Le but d’une lettre de motivation de façon générale, c’est de faire apparaître une personne, un individu, une sensibilité à la place d’un dossier. Les gens qui lisent les lettres de motivation seront sensibles au fait de deviner une personnalité derrière un dossier fait de chiffres. Une anecdote bien choisie, un élément personnel vont te permettre de sortir du lot si tu les choisis bien.

Aide à la rédaction

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Il ne faut pas ennuyer ton lecteur.

Les personnes qui vont lire ton projet de formation motivé vont en lire des dizaines, voire des centaines. Aie pitié d’eux et surtout de toi.

6- Évite d’écrire des banalités ou des choses inutiles.

Aucun intérêt de préciser, je présente ma candidature en 1re année de STAPS à l’Université de Bordeaux. Ils le savent déjà. C’est déjà cadré par Parcoursup, ne t’embête pas avec ça et garde de la place pour des choses essentielles.
Aucun intérêt non plus de dire, je postule en BTS de chimie parce que j’aime la chimie ou parce que je veux devenir technicien chimiste. C’est une évidence, tout le monde va dire ça ! Ce qui est important c’est de faire comprendre ce que la chimie représente pour toi. Pourquoi la chimie te motive.

7- Ne fais pas de phrases compliquées, ne cherche pas à faire professionnel ou littéraire.

Antoine de Saint-Exupéry a dit « Il semble que la perfection soit atteinte non quand il n’y a plus rien à ajouter, mais quand il n’y a plus rien à retrancher »

Ce conseil est d’ailleurs valable également pour les copies du bac. Va à l’essentiel en utilisant des mots précis, des phrases claires, courtes : sujet, verbe, complément. Il faut absolument bannir tous les mots qui prennent de la place et donnent un style ampoulé à ton texte. 
Tu as seulement 1500 caractères, espaces compris. Il vaut mieux consommer quelques caractères en allant à la ligne pour aérer ton texte que mettre des par conséquent ou des en effet qui n’ont aucun intérêt.

Évite également d’énerver la personne qui va te lire, donc ces dernières erreurs sont à éviter absolument :

8- Laisser des fautes d’orthographe ou d’expression.

Fais-toi relire par un adulte compétent, ton professeur principal est là, tes parents aussi. Il y a des logiciels efficaces. Au pire, fais-toi relire par chatGPT, mais ne lui demande en aucun cas de rédiger le projet de formation à ta place. Quelles que soient ses qualités, il est incapable de produire à ta place un document laissant transparaître ta personnalité.

9- Ne pas adapter sa lettre à chaque candidature.

Si tu reprends à l’identique ta lettre de motivation pour des formations différentes, ça va se voir et ton dossier risque d’être rejeté. Si ça ne se voit pas, c’est que ta lettre n’est pas assez bien travaillée et que tu n’as pas tenu compte des remarques citées plus haut.

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Motiver un adolescent

Motiver un adolescent

Comment motiver un adolescent ?

Motiver un adolescent peut être un défi, mais en utilisant la théorie de l’autodétermination, vous pouvez aider votre enfant à développer une motivation interne et durable.

Selon cette théorie, la motivation est influencée par trois besoins fondamentaux : la compétence, l’autonomie et l’appartenance.

La compétence c’est la perception d’avoir les compétences nécessaires pour réussir dans une tâche. Lorsque les individus perçoivent qu’ils ont les compétences pour réussir, ils sont plus motivés à se lancer dans une activité.

L’autonomie correspond au besoin de contrôler sa propre vie et ses activités. Nous sommes plus motivés lorsqu’ils nous pouvons prendre nos propres décisions et être responsables de notre propre vie.

L’appartenance renvoie au besoin de se sentir en lien avec les autres. Les individus qui ont des relations positives avec les autres sont plus motivés lorsqu’ils se sentent appréciés et connectés.

Selon Deci et Ryan, lorsque ces besoins sont satisfaits, les individus sont plus motivés et engagés dans leurs activités. Lorsque ces besoins ne sont pas satisfaits, la motivation est réduite.

La théorie de l’autodétermination distingue deux types de motivation : la motivation intrinsèque et la motivation extrinsèque.

La première vient de l’intérieur de l’individu.
La seconde vient de facteurs externes, tels que les récompenses ou les sanctions.

La théorie de l’autodétermination suggère que la motivation intrinsèque est plus durable et plus efficace que la motivation extrinsèque.

Pour motiver votre adolescent, vous pouvez :

  • Lui offrir des occasions de développer sa compétence. C’est-à-dire la perception qu’il a de son propre pouvoir de contrôler son environnement.

    Les adolescents veulent savoir qu’ils sont capables de réussir. En leur offrant des défis appropriés à leur niveau, vous aidez à renforcer leur confiance en eux et leur estime de soi.

Voici quelques activités qui peuvent améliorer le sentiment de compétence chez les adolescents :

Les occasions d’apprendre ou de développer des compétences et de se développer en tant que personnes : les cours de cuisine, de programmation informatique et de bricolage…

Les activités de leadership, telles que les programmes de mentorat scolaire, les activités de bénévolat et les activités en groupe, qui donnent aux adolescents l’occasion de prendre des décisions et de diriger d’autres personnes.

Les situations de résolution de problèmes, notamment en groupe, qui donnent aux adolescents l’occasion de développer leur capacité à résoudre des problèmes et à prendre des décisions.

Les opportunité de se dépasser, notamment les activités de plein air, qui donnent aux adolescents l’occasion de repousser leurs limites et de développer leur confiance en soi.

Les activités de prise de parole en public, telles que les débats scolaires, les présentations et les activités de théâtre, qui donnent aux adolescents l’occasion de développer leur confiance en leur capacité à communiquer efficacement avec les autres.

Il est important d’encourager les adolescents à explorer différentes activités. Ainsi ils développent leur sentiment de compétence et gagnent de nouvelles capacités à se préparer à l’avenir.

Confier des responsabilités à un adolescent améliore son sentiment de compétence et renforce sa confiance en soi. C’est ainsi que l’on peut mieux motiver un adolescent.

Voici quelques types de responsabilités que vous pouvez confier à un adolescent :

    • Des responsabilités domestiques, telles que faire le ménage, la vaisselle ou la lessive.
    • Des responsabilités envers les animaux de compagnie, telles que nourrir et promener le chien.
    • Des responsabilités financières, telles que gérer un budget ou planifier des achats, qui permettent de comprendre les enjeux financiers et d’apprendre à prendre des décisions judicieuses sur l’utilisation de l’argent.
    • Des responsabilités en matière de soins pour les jeunes enfants, telles que s’occuper des frères et sœurs plus jeunes.
    • Des responsabilités en matière de planification et d’organisation : planifier une fête ou un voyage.

Il est important de trouver un équilibre entre les responsabilités confiées aux adolescents et leur capacité à les gérer afin d’éviter de les surcharger. Il est bien évident également que ce type de responsabilité ne peut pas être confiée subitement à une personne à son entrée dans l’adolescence, mais qu’elles doivent avoir été introduites progressivement depuis son enfance.

Les parents doivent guider et aider les adolescents tout au long du processus pour les aider à réussir et à se sentir compétents.

Donnez à votre adolescent un sentiment d’autonomie. Les adolescents veulent être responsables de leur propre vie. En les laissant prendre des décisions importantes et en respectant leurs choix, vous renforcez leur sentiment d’autonomie.

Les activités qui peuvent améliorer le sentiment d’autonomie chez les adolescents sont par exemple :

    • Les activités artistiques et créatives, telles que la peinture, la danse, la musique et le théâtre, qui permettent aux adolescents de s’exprimer et d’exprimer leur créativité.
    • Les activités sportives, qui encouragent les adolescents à travailler en équipe et à améliorer leur forme physique.
    • Les activités de bénévolat, telles que la participation à des programmes associatifs ou à des projets de service, qui offrent l’occasion de s’investir socialement et de développer le sens de l’empathie.
    • Les activités de voyage et les activités de plein air, qui aident les adolescents à explorer de nouveaux horizons et à découvrir le monde qui les entoure.

Entretenez le sentiment d’appartenance. Les adolescents ont besoin de se sentir en lien avec les autres. En encourageant des relations positives avec les amis et la famille, en les incluant dans des activités de groupe et en valorisant leur contribution, vous pouvez aider votre adolescent à se sentir connecté et apprécié.

Voici quelques activités qui peuvent améliorer le sentiment d’appartenance chez les adolescents :

    • Les activités en groupe, telles que les activités sportives d’équipe, les clubs scolaires et les associations, qui offrent aux adolescents l’occasion d’entrer en relation avec d’autres personnes ayant des intérêts similaires.
    • Les activités de loisirs, telles que les sorties au cinéma, les concerts et les jeux.
    • Les activités familiales, telles que les vacances en famille, les activités de cuisine et les jeux de société, qui permettent aux adolescents de se connecter avec leurs proches et de renforcer leurs liens familiaux.

La motivation ne peut pas être imposée de l’extérieur. Pour que la motivation soit véritablement durable, elle doit venir de l’intérieur de l’adolescent. Les parents peuvent aider en fournissant un environnement positif et en encourageant leur enfant à explorer leurs intérêts et à développer leur propre but et sens.

Est-ce une bonne idée d’utiliser des récompenses pour motiver un adolescent ?

Les récompenses peuvent temporairement augmenter la motivation d’un adolescent, mais elles risquent de réduire la motivation intrinsèque à long terme.

Les récompenses extrinsèques peuvent faire en sorte que l’adolescent soit moins motivé par l’intérêt ou la passion qu’il a pour une activité et plus par la récompense en elle-même. Il a été prouvé que les activités soutenues par des récompenses, même intéressantes, sont abandonnées rapidement dès lors que la source de motivation extrinsèque disparaît (récompense).

Cependant, cela dépend de la façon dont les récompenses sont utilisées. Des récompenses bien choisies qui sont perçues comme des signes de reconnaissance pour les efforts déployés peuvent renforcer la motivation. Par exemple, les félicitations pour un travail bien fait peuvent aider à augmenter la perception de compétence et donc la motivation.

Il est important de noter que les récompenses peuvent être efficaces pour encourager certains comportements, mais il est également important de mettre en place un environnement qui encourage l’autonomie, la compétence et l’appartenance, afin de renforcer la motivation intrinsèque.

En conclusion, il est possible d’utiliser des récompenses pour motiver un adolescent, mais cela doit être fait avec précaution pour ne pas réduire la motivation intrinsèque. Il est préférable de se concentrer sur la création d’un environnement qui encourage les besoins fondamentaux de compétence, d’autonomie et d’appartenance.

 

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