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Comment apprendre ses leçons sans les oublier ?

Comment apprendre ses leçons sans les oublier ?

Comment apprendre ses leçons sans les oublier ? Ce que révèlent les échecs au contrôle

À la maison, votre enfant connaît sa leçon. Le lendemain, il échoue au contrôle. Un scénario frustrant, voire incompréhensible. Il ne s’agit pas d’un manque de volonté, mais souvent d’une erreur de stratégie d’apprentissage. Alors, comment apprendre ses leçons sans les oublier ? Les sciences cognitives apportent des réponses claires… et parfois contre-intuitives.

Une leçon bien sue… ou juste reconnue ?

Relire, surligner, mémoriser en silence : ces gestes sont rassurants. Toutefois, ils induisent une illusion de maîtrise. La mémoire humaine ne fonctionne pas comme une simple archive.

Pour apprendre durablement, il faut pouvoir retrouver l’information sans aide, dans des conditions proches de l’évaluation.

Ainsi, on comprend mieux pourquoi la reconnaissance passive ne suffit pas. Ce que l’élève croit savoir, il est souvent incapable de le restituer en contexte d’évaluation. En effet, seule la mobilisation active des connaissances prépare efficacement au contrôle.

Pour ne pas oublier : activer, espacer, varier

Apprendre, ce n’est pas empiler des données, c’est créer des connexions stables. La recherche en psychologie de l’apprentissage confirme qu’il existe des méthodes bien plus efficaces que la simple répétition.

Voici les piliers d’un apprentissage durable :

  • Se tester soi-même : flashcards, QCM, rédaction de fiches sans modèle

  • Espacer les révisions : mieux vaut répartir l’effort que tout revoir la veille

  • Varier les sujets et les formats : cela renforce l’adaptabilité mentale

  • Expliquer à voix haute : enseigner, même fictivement, améliore la mémorisation

Grâce à ces stratégies, l’information est mieux consolidée et plus facilement restituée. De plus, elles favorisent l’engagement actif, indispensable à l’apprentissage.

Le piège de la surconfiance

Nombre d’élèves se sentent prêts après une séance de révision. Pourtant, cette impression est souvent trompeuse. L’effort cognitif est faible, la concentration inégale. Résultat : le jour du contrôle, tout semble flou. Ce phénomène porte un nom : l’illusion de compétence.

En réalité, se tromper en révisant est un excellent indicateur. Cela signifie que le cerveau travaille activement.

Il est donc utile de sortir de la zone de confort pendant les révisions. Faire des erreurs, reformuler, recommencer : ces actions entraînent une réelle activation de la mémoire à long terme.

Apprendre mieux, pas apprendre plus

Face à un échec, la réaction spontanée consiste souvent à “travailler plus”. Néanmoins, le problème n’est pas toujours quantitatif. Une révision active de 20 minutes sera souvent bien plus bénéfique qu’une heure de relecture passive.

En choisissant des techniques efficaces, l’élève économise du temps tout en renforçant ses acquis. Il gagne en autonomie, en assurance, et en compréhension des attentes scolaires.

🔁 En résumé : comment apprendre ses leçons sans les oublier ?

✔️ Privilégier les techniques actives de mémorisation

✔️ Espacer les révisions dans le temps pour renforcer la consolidation

✔️ Accepter l’erreur comme levier d’apprentissage

✔️ Ne pas se fier à la seule impression de “bien savoir”

✔️ Travailler moins longtemps mais plus efficacement

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HPI et état d’esprit fixe : le piège invisible de la facilité

HPI et état d’esprit fixe : le piège invisible de la facilité

HPI et état d’esprit fixe : le piège invisible de la facilité

Vous avez peut-être un enfant à haut potentiel, à qui tout a toujours semblé facile. Dès l’école primaire, il lisait avant les autres, résolvait les problèmes de tête en un clin d’œil, comprenait les règles du jeu sans qu’on les lui explique. On lui disait souvent : « Tu es très intelligent ! »

Et pourtant, aujourd’hui, vous le sentez bloqué. Il refuse de se lancer quand c’est un peu difficile. Il abandonne vite. Parfois même, il préfère ne pas essayer plutôt que de prendre le risque de se tromper.

Ce comportement a un nom : l’état d’esprit fixe. Et il touche de nombreux jeunes HPI.

Ce qu’on appelle plus exactement « HPI état d’esprit fixe » décrit cette association fréquente entre haut potentiel et difficulté à accepter l’effort ou l’erreur.

Comprendre l’état d’esprit fixe

La psychologue américaine Carol Dweck a mis en lumière deux grandes façons de se représenter l’intelligence :

  • L’état d’esprit fixe : on pense que l’intelligence est innée, stable, qu’on l’a ou qu’on ne l’a pas.
  • L’état d’esprit de croissance : on pense que l’on peut développer ses compétences à force d’effort, de persévérance et de bonnes stratégies.

Lorsqu’un enfant grandit avec des réussites faciles et des compliments centrés sur son intelligence (« Tu es très doué ! »), il peut finir par croire que sa valeur dépend de cette facilité. Le jour où il rencontre un véritable obstacle, il se sent menacé. Faire un effort devient un aveu de faiblesse. Mieux vaut abandonner que risquer de prouver qu’on n’est pas si intelligent que ça.

Pourquoi les jeunes HPI développent un état d’esprit fixe ?

Leur trajectoire scolaire est souvent linéaire jusqu’au collège. Pas ou peu de difficultés, des succès obtenus sans vraie méthode de travail. Cela peut entretenir un mythe : celui de l’intelligence « pure », qui ne doit jamais rencontrer de résistance.

Chez les jeunes HPI, on observe alors :

  • Une grande peur de l’échec,
  • Une tendance à l’abandon rapide,
  • Des stratégies d’évitement (procrastination, refus de s’investir),
  • Une méfiance face à l’effort, parfois vécue comme une défaite personnelle.

Cela ne vient pas d’un manque de volonté. C’est une construction progressive, nourrie par l’expérience et les messages reçus (même bienveillants).

Comment repérer un état d’esprit fixe chez votre enfant ?

Voici quelques signaux qui peuvent vous alerter si vous suspectez un profil HPI à état d’esprit fixe :

  • Il fuit les activités où il n’est pas sûr de briller.
  • Il réagit mal à la moindre erreur.
  • Il préfère réussir sans effort que progresser avec persévérance.
  • Il se dévalorise rapidement : « Je suis nul », « J’y arriverai jamais ».

Il peut aussi montrer une forme d’orgueil fragile : se penser très bon, mais ne pas supporter d’être mis en difficulté.

Comment l’aider à adopter un état d’esprit de croissance ?

Bonne nouvelle : l’état d’esprit n’est pas figé. Il peut évoluer avec des expériences bien accompagnées.

Valorisez l’effort, pas le résultat

Plutôt que : « Bravo, tu es très fort ! », essayez :

« Tu as persévéré malgré la difficulté, c’est ce qui t’a fait progresser. »

Normalisez l’erreur

Rappelez-lui que l’erreur est une étape normale de l’apprentissage. Que les grands chercheurs, artistes, sportifs se sont tous trompés avant de réussir.

Créez des occasions de défi choisi

Lancez-lui des défis stimulants, à sa portée mais nécessitant un effort. Mieux vaut une activité exigeante où il progresse qu’une routine brillante sans résistance.

Parlez-lui du cerveau qui se muscle

Expliquez-lui que le cerveau fonctionne comme un muscle : plus on l’entraîne, plus il se renforce. Montrer des images d’IRM ou des schémas peut avoir un vrai impact.

Et si mon enfant refuse toute forme d’aide ?

Il arrive que les jeunes HPI à état d’esprit fixe se protègent derrière une carapace : ils refusent les conseils, minimisent leurs difficultés ou ironisent sur leur situation. Ce n’est pas de la mauvaise volonté. C’est souvent une manière de ne pas perdre la face.

Dans ce cas, un accompagnement extérieur, neutre et bienveillant, peut faire une vraie différence. En coaching scolaire, nous travaillons justement sur ces blocages : restaurer la confiance, revaloriser l’effort, redonner du sens aux apprentissages.

Ce qu’il faut retenir sur HPI et état d’esprit fixe

  • Les jeunes HPI sont particulièrement exposés au risque d’état d’esprit fixe.
  • Ce n’est pas une fatalité : avec les bons messages et les bons accompagnements, leur relation à l’effort peut évoluer durablement.
  • En tant que parent, vous avez un rôle clé pour aider votre enfant à construire une image positive de lui-même dans la durée.

Mise à jour du 19/06/2025

Il arrive aussi que chez les jeunes HPI, des troubles spécifiques des apprentissages (dyslexie, dysorthographie, dyspraxie…) ou un trouble de l’attention (TDA/H) passent inaperçus, masqués par leurs capacités intellectuelles élevées qui permettent de compenser les difficultés  . En conséquence, une réticence à se mettre au travail, que l’on pourrait interpréter à tort comme de la paresse ou de l’ennui ou la manifestation d’un état d’esprit fixe, peut en réalité être liée à ces troubles sous-jacents. Dans ces situations, faire appel à un(e) psychologue ou neuropsychologue spécialisé(e) – capable de distinguer HPI, troubles associés et double exceptionnalité – peut s’avérer déterminant pour poser un diagnostic précis et proposer un accompagnement adapté .

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Comment aider un adolescent HPI : pistes concrètes pour la scolarité et l’orientation

Comment aider un adolescent HPI à réussir sa scolarité ?

On les appelle parfois « précoces », « atypiques », ou encore « zèbres ». Mais derrière les étiquettes plus ou moins poétiques, il y a surtout des adolescents à haut potentiel intellectuel (HPI), dont le parcours scolaire peut être aussi fulgurant qu’irrégulier. Car non, être HPI ne garantit ni la réussite, ni la facilité, ni la motivation.

Alors comment aider un adolescent HPI à s’épanouir à l’école, à construire son orientation sans s’épuiser ni s’ennuyer ? À rebours des idées reçues, l’enjeu n’est pas de le pousser plus loin ou plus vite, mais de mieux comprendre son fonctionnement pour l’accompagner, de manière fine et adaptée.

Comprendre le profil HPI pour mieux l’aider à l’école

Dans la sphère scolaire, le profil HPI est généralement associé à un raisonnement rapide, une curiosité marquée, une pensée en arborescence, et une capacité à établir des liens complexes entre des notions éloignées. Mais ces qualités, souvent précoces, peuvent aussi masquer des fragilités.

Le besoin de sens, par exemple, est particulièrement fort. Lorsque les consignes semblent mécaniques ou que les activités n’offrent pas de défi intellectuel, la démotivation s’installe. L’élève ne se rebelle pas toujours, il peut simplement se retirer, faire le minimum, s’ennuyer — et parfois échouer, paradoxalement.

Autre trait fréquent : un perfectionnisme élevé, qui pousse à la procrastination. Mieux vaut ne rien faire que de mal faire. Enfin, nombre d’adolescents HPI peinent à structurer leur pensée dans un cadre scolaire contraint : leur richesse cognitive n’entre pas facilement dans des cases.

Ce qu’il faut éviter pour bien accompagner un adolescent HPI

L’erreur la plus fréquente consiste à croire qu’un adolescent HPI « n’a besoin de rien ». En réalité, il a surtout besoin de repères pédagogiques solides, de défis à sa mesure et de méthodes d’apprentissage adaptées.

Autre écueil : se reposer sur des mythes bien ancrés. Non, un HPI ne « préfère » pas forcément apprendre en mode visuel ou auditif. Les recherches récentes en sciences cognitives ont largement invalidé l’idée des styles d’apprentissage comme levier pédagogique. De même, les fameuses théories du cerveau droit et du cerveau gauche n’ont plus aucune assise scientifique.

Ce qui fonctionne, en revanche, ce sont des approches qui favorisent l’activation de la mémoire à long terme, l’autonomie cognitive, et la progressivité des apprentissages. Le tout dans un cadre suffisamment stimulant pour éviter le désengagement.

Quelles méthodes pour aider un adolescent HPI à apprendre ?

L’espacement : apprendre moins, mais mieux

Plutôt que de relire frénétiquement ses fiches la veille d’un devoir, espacer les révisions dans le temps améliore la mémorisation. Ce principe, appelé « spaced repetition », repose sur un constat simple : le cerveau retient mieux ce qu’il a oublié… puis réactivé.

Par exemple : réviser un chapitre en trois temps — J0, J+2, J+7 — permet une consolidation beaucoup plus efficace que trois heures consécutives le même jour.

La récupération active : se tester plutôt que relire

Là aussi, la recherche est formelle : s’auto-interroger (sous forme de QCM, flashcards ou quiz maison) produit un effet d’apprentissage supérieur à la relecture passive. Le fait de « chercher » la réponse, même sans réussir, mobilise les circuits de consolidation.

Un adolescent HPI gagne à intégrer cette méthode dans son quotidien, en particulier s’il a tendance à tout vouloir maîtriser d’un coup. Ces outils, accessibles et peu chronophages, l’aident à structurer ses savoirs sans surcharger son attention.

 

L’approfondissement par projet

Certains élèves HPI expriment un besoin fort de cohérence et de profondeur. Ils s’épanouissent dans des projets à long terme où ils peuvent explorer un sujet de manière transversale. Participer à un concours scientifique, créer un blog d’analyse, mener une enquête documentaire : autant d’activités qui mobilisent leurs compétences sans les enfermer dans un cadre purement scolaire.

Faut-il accélérer ou enrichir le parcours d’un adolescent HPI ?

Lorsqu’un adolescent s’ennuie franchement en classe malgré des efforts d’adaptation, deux options sont à considérer : l’accélération (par exemple un saut de classe ou une spécialité anticipée) et l’enrichissement (ajout de contenus ou projets sans modification du niveau scolaire).

La recherche montre que l’accélération, lorsqu’elle est bien accompagnée, ne nuit ni à l’équilibre socio-affectif ni à la réussite à long terme. Mais elle doit s’appuyer sur un dialogue approfondi entre l’élève, la famille, et l’équipe éducative.

L’enrichissement, quant à lui, permet de nourrir la curiosité sans couper l’élève de ses repères sociaux. Sections internationales, projets interdisciplinaires, spécialités rares : ces leviers sont particulièrement adaptés aux profils HPI dont l’ancrage relationnel est essentiel.

Orientation post-bac : aider un adolescent HPI à s’y retrouver

L’orientation reste souvent un casse-tête pour les familles d’adolescents HPI. Faut-il « viser haut » ? Faut-il au contraire « protéger » l’élève de filières jugées trop élitistes ? La réponse se situe ailleurs : dans l’alignement entre les centres d’intérêt, les compétences réelles, et le type d’apprentissage préféré.

Dès la 3e, des stages d’observation, des MOOC, ou des ateliers thématiques permettent d’explorer différents univers sans pression. Les questionnaires d’intérêts, comme ceux fondés sur le modèle RIASEC, donnent également des indications utiles.

Une stratégie Parcoursup adaptée

Parcoursup donne désormais accès aux attendus précis des formations. Il devient possible de les étudier finement pour construire un parcours cohérent, et pour rédiger des lettres de motivation adaptées.

Certaines formations comme les CPES, les licences doubles ou les prépas intégrées s’avèrent particulièrement adaptées aux profils HPI… à condition de bien en mesurer les exigences.

À cette étape du parcours, se pose à nouveau la question : comment aider un adolescent HPI à faire les bons choix sans le surcharger ni le freiner ?

 

Ressources utiles pour aller plus loin

Conclusion

Aider un adolescent HPI, ce n’est ni lui mettre la pression, ni le laisser seul face à ses performances. C’est lui offrir un cadre structurant et stimulant, où il peut exprimer ses forces tout en développant les compétences dont il aura besoin pour tenir la distance.

À l’heure des choix d’orientation, il ne s’agit pas d’aller vite ou loin, mais de marcher au bon rythme, dans la bonne direction.

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Guide pratique pour parents d’adolescents avec TDAH : comprendre, accompagner et soutenir efficacement

L’adolescence est une étape clé du développement de votre enfant, particulièrement complexe lorsqu’il s’agit d’un adolescent avec TDAH. Cette période apporte son lot de défis physiques, émotionnels et sociaux, intensifiés par le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). En tant que parent d’un adolescent avec TDAH, vous trouverez ici des conseils pratiques pour mieux comprendre le trouble, apporter un soutien efficace, et préserver une relation parent-enfant harmonieuse.

Qu’est-ce que le TDAH chez l’adolescent ?

Définition du TDAH chez l’adolescent

Le TDAH chez l’adolescent est un trouble neurodéveloppemental affectant principalement trois domaines :

  • Inattention : Votre adolescent peine à maintenir son attention et semble souvent distrait.

  • Impulsivité : Il agit souvent sans réfléchir aux conséquences immédiates.

  • Hyperactivité : Il ressent le besoin constant de bouger, même si cette agitation devient souvent interne à l’adolescence.

Fonctionnement cérébral de l’adolescent avec TDAH

Chez les adolescents avec TDAH, ce trouble provient d’un retard de maturation du cortex préfrontal. Cette région du cerveau est essentielle à l’organisation et à la régulation émotionnelle. Cela entraîne des difficultés à planifier, gérer le temps, retenir les informations et tolérer la frustration.

Identifier les troubles associés au TDAH

Le TDAH chez l’adolescent peut s’accompagner d’autres troubles, comme l’anxiété, les troubles de l’humeur, la dyslexie, la dyscalculie, ou encore les troubles du sommeil. Une faible estime de soi peut également être présente.

Comment accompagner efficacement un adolescent avec TDAH au quotidien ?

Instaurer un cadre clair pour votre adolescent avec TDAH

Votre adolescent avec TDAH a besoin de repères stables pour mieux gérer ses difficultés. Créez des routines précises pour les heures de coucher, de repas et de travail scolaire. Utilisez des outils visuels comme les plannings et checklists pour faciliter son autonomie.

Utiliser le renforcement positif avec votre adolescent TDAH

Les adolescents souffrant de TDAH reçoivent souvent plus de critiques que d’éloges. Cela peut profondément affecter leur estime personnelle. Ainsi, valorisez systématiquement les efforts de votre adolescent avec TDAH. Félicitez-le clairement et régulièrement.

Faciliter les apprentissages scolaires chez l’adolescent avec TDAH

Le TDAH ne diminue pas l’intelligence, mais rend l’apprentissage plus difficile. Soutenez votre adolescent en structurant ses tâches scolaires. Créez un environnement calme, sans distractions, et favorisez des méthodes actives comme les cartes mentales et les quiz interactifs. L’usage d’outils numériques comme des timers ou des agendas peut aussi l’aider.

Astuce pratique : La méthode Pomodoro, alternant 25 minutes de travail et 5 minutes de pause, est particulièrement adaptée.

Gérer les émotions chez votre adolescent avec TDAH

Les adolescents avec TDAH peuvent réagir fortement aux frustrations. Apprenez-lui à identifier ses émotions et pratiquez une écoute active, sans jugement. Proposez des techniques simples, telles que la respiration profonde ou des pauses dédiées.

Développer progressivement l’autonomie de votre adolescent avec TDAH

Encouragez votre adolescent à participer à la recherche de solutions. Certaines règles restent non négociables, mais vous pouvez lui confier progressivement plus de responsabilités. Cela favorise son autonomie tout en maintenant un cadre rassurant.

Préserver la relation parent-enfant malgré le TDAH

Le TDAH peut parfois compliquer les relations familiales. Il est essentiel de préserver une relation positive en distinguant l’identité de votre adolescent de ses comportements difficiles. Instaurez régulièrement des moments de détente sans enjeux scolaires. Affirmez votre confiance et exprimez toujours des attentes positives à son égard.

Collaborer avec l’école pour votre adolescent avec TDAH

Une bonne communication avec l’école est essentielle pour accompagner efficacement un adolescent avec TDAH. Informez clairement l’équipe éducative sur les besoins liés au TDAH. Envisagez la mise en place d’un Plan d’Accompagnement Personnalisé (PAP) ou d’un Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS). Maintenez également des échanges réguliers avec les enseignants.

Quand consulter un professionnel pour un adolescent avec TDAH ?

Sollicitez rapidement un professionnel en cas de difficultés sérieuses telles que : troubles anxieux, dépressifs, déscolarisation partielle, troubles sévères du comportement, isolement social ou conduites à risque. Un suivi spécialisé, incluant un bilan neuropsychologique ou un coaching parental, peut être bénéfique.

Conclusion

Vivre avec un adolescent avec TDAH demande patience et adaptabilité. Votre rôle de parent n’est pas de changer votre adolescent, mais de lui offrir le soutien nécessaire pour qu’il trouve ses propres stratégies d’adaptation. Avec bienveillance et exigence, cette période peut devenir une opportunité de croissance pour votre enfant.

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Comment aider un enfant HPI à s’orienter

Comment aider un enfant HPI à s’orienter

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Comment aider un enfant HPI à s’orienter ?

Comment aider un enfant HPI à s’orienter ? C’est une question centrale pour de nombreuses familles confrontées aux particularités du haut potentiel intellectuel. Avoir un enfant HPI est une richesse, mais aussi un défi, notamment lorsqu’il s’agit de son orientation scolaire et professionnelle. Contrairement aux idées reçues, un QI élevé ne garantit ni un parcours linéaire ni une réussite académique automatique. Les travaux en neurosciences cognitives montrent que ces enfants présentent une connectivité neuronale accrue (Jung & Haier, 2007), ce qui se traduit par une pensée foisonnante et une grande sensibilité émotionnelle (Dabrowski, 1964). Ces particularités peuvent entraîner des difficultés d’adaptation aux cadres scolaires classiques.

Pour les accompagner efficacement, il est essentiel de comprendre leurs profils spécifiques et de s’interroger sur comment aider un enfant HPI à s’orienter de manière individualisée et cohérente avec son fonctionnement.

Profil 1 : Il est bon partout… et perdu

Aider un enfant HPI à faire un choix éclairé

Certains jeunes HPI possèdent une pensée divergente très développée, rendant la prise de décision complexe. Leur cerveau fonctionne par associations multiples, et chaque choix leur semble renoncer à une infinité d’autres possibilités (Ruf, 2005). Ils s’intéressent à tout, excellent aussi bien en sciences qu’en lettres, et hésitent à choisir une orientation. Ce trop-plein de possibilités peut devenir paralysant.

Comment aider un enfant HPI à s’orienter lorsqu’il est bon dans tous les domaines ? Il s’agit d’abord de l’orienter vers une réflexion sur son mode de pensée plutôt que sur une discipline. Se sent-il plus à l’aise dans l’analyse, la conceptualisation, ou dans la mise en action et la concrétisation ?

On peut aussi l’inviter à explorer ses préférences en termes d’environnement : travail d’équipe ou missions individuelles ? Cadre structuré ou autonomie complète ? Proposer des expériences concrètes (stages, rencontres, immersions) l’aidera à affiner ses préférences. Enfin, des outils comme l’Ikigai peuvent permettre de relier passions, talents et perspectives professionnelles.

Profil 2 : Il rêve grand, mais ses résultats ne suivent pas

Redonner confiance à un enfant HPI en difficulté scolaire

Certains jeunes HPI souffrent d’un manque de motivation scolaire en raison d’une inadéquation entre leurs besoins cognitifs et les exigences pédagogiques classiques (Gagné, 2004). Ils ont pu réussir sans effort dans les premières années, et se retrouvent déstabilisés lorsqu’un réel travail méthodologique devient nécessaire. L’ennui en classe, combiné à un perfectionnisme parfois paralysant, peut générer un désengagement progressif.

Pour aider un enfant HPI à s’orienter malgré des notes en décalage avec son potentiel, il est crucial de le rassurer sur la diversité des parcours possibles. Rien n’est figé à la fin du lycée : de nombreuses passerelles existent. Doubles cursus, classes préparatoires alternatives, formations internationales, années de mise à niveau… les options ne manquent pas.

Il est aussi pertinent de travailler sur la confiance en soi et le rapport à l’effort. La théorie de la « mentalité de croissance » (Dweck, 2006) peut être un levier puissant pour l’aider à s’engager dans ses apprentissages. Enfin, l’introduction de techniques issues des sciences cognitives – comme l’apprentissage espacé, les cartes mentales, ou la méthode Pomodoro – permet souvent un regain d’efficacité et de motivation.

Profil 3 : Il rejette le système scolaire

Accompagner un enfant HPI qui apprend autrement

Certains enfants HPI se sentent enfermés dans un système trop rigide, qui ne respecte ni leur rythme ni leurs intérêts. L’ennui scolaire et le manque de sens sont des facteurs majeurs de démotivation chez ces élèves (Lubinski & Benbow, 2000). Beaucoup développent alors des passions personnelles, se forment en autodidacte, suivent des cours en ligne ou créent leurs propres projets.

Comment aider un enfant HPI à s’orienter quand il rejette les codes scolaires ? Il s’agit d’abord de reconnaître son besoin de liberté et de l’accompagner sans le forcer à rentrer dans un cadre normatif. Des alternatives éducatives peuvent être envisagées : écoles innovantes, dispositifs à pédagogie active, formations en ligne certifiantes, mentorat professionnel…

Certaines options hybrides permettent aussi d’allier passion et encadrement, comme l’alternance ou l’entrepreneuriat accompagné. Il peut être très bénéfique de s’appuyer sur des modèles motivationnels comme la théorie de l’autodétermination (Deci & Ryan, 1985), qui place la motivation intrinsèque au cœur de l’apprentissage.

Ressources pour aller plus loin

Livre : Siaud-Facchin, J. (2008). L’enfant surdoué. Éditions Odile Jacob

AZIMUT Webinaire et Eklosia : Mon ado est HPI comment l’aider dans son orientation

 

Offrez un accompagnement sur mesure à votre enfant HPI

Chaque enfant à haut potentiel est unique. Son parcours ne correspond pas toujours aux attentes du système éducatif classique. Pourtant, il existe des moyens pour qu’il s’épanouisse pleinement, à condition de bien comprendre son profil.

Vous vous demandez comment aider un enfant HPI à s’orienter sereinement et avec lucidité ? Je propose un bilan d’orientation spécialisé, fondé sur une connaissance fine des profils HPI, sur les sciences cognitives et la psychologie de l’adolescent.

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