06 69 21 91 87 contact@eklosia.com
Comment vaincre la procrastination

Comment vaincre la procrastination

Procrastiner est un problème que nous rencontrons tous à un moment ou à un autre. Comment vaincre la procrastination ?

Vous connaissez forcément. Vous avez une tâche à accomplir et mystérieusement, au moment de vous y mettre, vous vous rendez compte qu’un message est arrivé dans votre boîte mail et qu’il faut absolument y répondre ou alors le stylo que vous deviez utiliser n’a plus d’encre et il faut absolument le remplir. Pas question d’en utiliser un autre. Ou encore, au moment de vous installer à votre bureau pour travailler, vous vous souvenez qu’il faut appeler untel pour lui dire que… Une fois votre stylo rechargé, il faut aller mettre la cartouche vide à la poubelle et là vous vous rendez compte d’une autre chose à faire. En bref, tout est bon pour ne pas commencer cette tâche et il est difficile de vaincre la procastination.

Ce phénomène est à distinguer de la banale distraction ou plus gênant, d’un trouble de l’attention, qui se traduit par une tendance à oublier les actions que vous avez engagées lorsque votre attention est attirée ailleurs.

Le TDA/H est une pathologie et vous retrouverez ce phénomène d’éparpillement dans chacune de vos activités. Alors que la procrastination n’est pas permanente, vous ne devez l’affronter qu’à certains moments. Le lycéen, au moment de faire les maths ou le français, mais pas pour la SES par exemple. Vous allez procrastiner au moment de passer un coup de téléphone à votre banquier, mais jamais celui d’envoyer un mail.
La procrastination se différencie de la distraction par cette petite sensation de malaise, par cette réticence que vous ressentez presque physiquement au moment de l’action. Un peu comme si vous mettiez face à face deux aimants par le mauvais côté, ça s’approche, mais ça refuse de coller.
Si vous avez un trouble de l’attention, vous pouvez oublier votre tâche, purement et simplement, sans ressentir d’aversion particulière. Mais, la procrastination ne vous est pas non plus inconnue, vous pouvez ressentir une réelle répulsion à la perspective d’effectuer certaines tâches, notamment celles qui demandent une forte concentration. Dans ce cas-là, on ne peut pas réellement parler de procrastination parce que le malaise est directement lié à votre difficulté. Néanmoins, comme nous allons le voir plus loin, la façon de réagir face à cette situation pourra être la même que pour les procrastinateurs ordinaires.
La difficulté à vaincre la procrastination est connue et étudiée en neurosciences. Lorsque vous procrastinez, c’est parce que la perspective de la tâche active la zone de la douleur dans votre cerveau. C’est ce qui vous vaut cet inconfort.

Que faire pour vaincre la procrastination et vous mettre au travail ?

 

🔎 Identifiez la cause.

Il faut essayer de trouver le déclencheur de ce comportement. Vous procrastinez à certains moments, mais pas à d’autres. Il est très probable que ce soit systématiquement le même type d’action qui provoque la procrastination. Dans mon cas, c’est la perspective de devoir écrire un texte long. Exactement comme celui-ci ! Je ne suis pas réellement capable de dire pourquoi je ressens cette aversion, parce que je suis parfaitement capable de le faire et une fois que j’ai commencé, je trouve ça plutôt agréable.
L’important n’est pas forcément de comprendre la raison de ce freinage avant l’obstacle, mais de mettre en place la stratégie permettant d’y faire face. Il faut donc identifier les situations propices à la procrastination : l’écriture, devoir téléphoner, faire le ménage, se mettre à ses devoirs. Cette phase est importante parce qu’elle va permettre de mettre en place les étapes suivantes.

📖 Faites des listes.

Il faut se faire des listes d’activités à réaliser, que l’on soit dans le cadre privé ou professionnel ne change rien. Mon conseil est de faire le point régulièrement sur les choses que vous aurez à réaliser. Si vous êtes à la recherche d’un système complet d’organisation, vous pourrez vous pencher avec intérêt sur la méthode GTD inventée par David Allen. Vous pouvez faire une liste par mois, que vous déclinerez par semaine, puis par jour. Une fois ces listes d’actions à mener créées, il faut y souligner, surligner, peu importe la méthode tant qu’elles sont visibles, les tâches qui vont provoquer de la procrastination. À ce stade, rien qu’en les écrivant sur votre liste, vous avez dû ressentir lesquelles allaient vous poser problème !

🗺 Planifiez.

Pourquoi rédiger des listes d’actions ? Pour vous permettre d’établir des priorités, de planifier votre journée et de vous empêcher d’être de mauvaise foi au moment de vous mettre au travail.
L’autre avantage, c’est que cela vous permet aussi de découper une action qui requiert beaucoup de temps ou beaucoup de tâches intermédiaires en tâches courtes et simples qui seront plus faciles à effectuer petit à petit.

🐸 Mangez au moins une grenouille par jour.

Eat the frog first : pour vaincre la procrastination, il faut commencer sa journée par les actions qui génèrent de la résistance. Si vous avez planifié votre journée, vous avez prévu un temps pour chaque tâche et vous ne pourrez pas prétendre qu’il soit plus urgent de faire autre chose au moment de vous y mettre. Vous l’avez peut-être remarqué, l’inconfort ressenti lorsqu’on procrastine passe rapidement une fois que l’on est dans l’action.

🥾 Faites un pas après l’autre.

Vous devez vous focaliser sur l’action à effectuer et non sur le résultat attendu. Si vous commencez votre randonnée en vous focalisant sur le dénivelé qui vous attend ou le kilométrage à effectuer, ce sera beaucoup plus difficile que si vous vous contentez de mettre un pied devant l’autre en regardant le paysage. De la même manière, si vous avez un long rapport à rédiger ou une longue série de coup de fil à passer, vous pouvez vous sentir découragé(e) d’avance.

🍅 Utilisez une tomate pour vaincre la procrastination.

Mon conseil est d’utiliser la méthode connue sous le nom de Pomodoro (en raison du minuteur en forme de tomate utilisé par l’inventeur de la méthode, Francesco Cirillo à la fin des années 1980), qui consiste à utiliser un minuteur réglé sur une durée de 25 minutes, de s’accorder 5 minutes de pause une fois le temps écoulé, puis de recommencer. L’avantage de cette organisation est qu’elle permet d’accroitre votre concentration parce que vous savez que c’est pour une courte période.
Les pauses régulières permettent également d’offrir à votre cerveau le temps de récupération dont il a besoin.
Enfin, en utilisant cette méthode, vous pouvez fractionner facilement les taches qui vous rebutent en vous disant, je m’y colle 2 fois 25 minutes aujourd’hui, je continuerai demain (à condition bien sûr que ce soit planifié et que vous ayez commencé suffisamment tôt par rapport à votre échéance !)

🎁 Faites-vous des cadeaux.

Prévoyez votre récompense avant de commencer votre tâche, grâce à la méthode Pomodoro, vous savez que vous aurez une pause pendant laquelle vous allez pouvoir manger un carreau de chocolat, vérifier votre compte Instagram, envoyer un texto etc.. La récompense est importante.

✍🏼 Prenez des notes

Gardez un post-it ou votre todo list sous la main pendant la phase de travail pour pouvoir noter rapidement les idées qui vous viennent en cours de route. Si pendant que vous travaillez, il vous vient à l’esprit qu’il faut absolument faire ceci ou aller lire cela sur internet, notez-le rapidement et attendez la pause ou d’avoir fini pour le faire. Cette astuce est particulièrement utile pour les personnes dont le cerveau continue à vagabonder, même lorsqu’ils travaillent.

🛣 Mettez en place des routines.

Notamment celle de finir sa journée en préparant les taches du lendemain et de les planifier. Commencer sa journée en ayant clairement en tête les choses à faire est également un bon moyen de faire baisser sa charge mentale.
Pour aider votre adolescent à vaincre la procrastination, vous pouvez lui conseiller la lecture de cet autre article https://eklosia.com/apprendre-a-sorganiser/

Si vous mettez en place tout cela, vaincre la procrastination sera beaucoup plus facile pour vous. N’oubliez cependant pas que changer une habitude prend du temps et que plusieurs semaines vous seront nécessaires pour atteindre votre objectif.

Les devoirs à l’école primaire

La question des devoirs à l’école primaire est souvent problématique dans la vie quotidienne des familles. Moment de cristallisation de nombreuses tensions, dues à la fatigue de la fin de journée, mais aussi à l’inquiétude que ressentent de nombreux parents face à la nécessité de voir réussir leur enfant à l’école.

Cet article fait suite à celui que j’avais consacré aux devoirs pour les plus grands.

 

À propos des devoirs à l’école primaire, les choses devraient être simples puisque la règle est la suivante : À la sortie de l’école, le travail donné par les maîtres aux élèves se limite à un travail oral ou des leçons à apprendre. (source : Ministère de l’éducation nationale).

En réalité, on sait bien qu’il en va souvent autrement. Notamment en CM2, où les enseignants désireux de familiariser les élèves avec les exigences du collège, parfois  sous la pression des parents, donnent des devoirs écrits. Dès le CE1, il peut arriver aussi que le professeur donne par exemple des dictées de mots à préparer.

Que les devoirs incluent de l’écrit ou non, la manière de les gérer ne change pas.

Pour limiter les conflits, ça peut paraître paradoxal, il faut fixer des règles.

Fixer des règles et s’y tenir est la première étape vers la mise en place d’une routine. Vous avez déjà mis en place de nombreuses règles dans votre famille :

– on se brosse les dents

–  il faut mettre un pyjama pour dormir

– on mange à table

– il ne faut pasmarcher pieds nus dans la rue

– le dessert vient à la fin du repas

– l’école est obligatoire

Tout ce que j’énumère et tant d’autres choses encore sont des règles que vous avez-mises en place parfois sans en avoir conscience. Votre enfant les respecte sans se poser de questions parce que ce sont des routines que personne ne remet en cause.

Le but est d’arriver à la même chose concernant le travail scolaire. D’ailleurs, nous savons tous qu’une des principales causes de conflit entre enfants et parents vient du fait que nos chers petits sont souvent tentés de négocier 😤.

Transformer une règle en rituel est le meilleur moyen de fermer la porte à la négociation.

La mise en place de ces règles au sein d’une famille peut être difficile dans les premiers temps, mais c’est un investissement pour l’avenir. Notamment pour la pré-adolescence et l’adolescence.

Règles à mettre en place pour faciliter les devoirs à l’école primaire :

Elles doivent être intangibles (dans la mesure du raisonnable évidemment) et demandent des efforts aux parents aussi.

Règle numéro 1 : Le temps des devoirs est non négociable. Il doit y avoir un créneau devoir cinq fois par semaine, s’il y a cinq jours d’école. Ce créneau doit se tenir en toutes circonstances, même si le professeur n’a pas donné de devoirs. Ces jours-là, à vous de donner une activité de remplacement. Toujours de nature scolaire et en rapport avec le programme (réviser des notions un peu anciennes, reprendre les tables de multiplication déjà étudiées, etc..)

Règle numéro 2 : Ce créneau doit se tenir à heure fixe une fois que vous l’avez déterminé avec votre enfant. C’est une contrainte pour vous aussi parent. Mais une fois que votre enfant aura intégré que les devoirs sont intangibles et qu’on ne peut pas négocier sur le moment, de nombreux conflits disparaitront.

Règle numéro 3 : La durée des devoirs doit-être connue d’avance par l’enfant. Les enfants ont souvent des difficultés à se projeter dans le temps. L’utilisation d’un timer ⏰ peut leur permettre de mieux percevoir le temps qui leur reste. Il faut également que la durée prévue soit respectée. Prenez contact avec l’enseignant de votre enfant pour connaître la durée normale des devoirs quotidiens. Le temps qu’il met effectivement à les faire peut être révélateur de difficultés.

Règle numéro 4 : L’enfant doit toujours avoir le sentiment d’être associé à la décision. Cela ne signifie pas que c’est lui qui décide, mais vous lui donnez le choix entre deux possibilités que vous jugez raisonnables. Par exemple, vous savez que vous pouvez être disponible pour aider votre enfant sur un créneau de 60 minutes pendant lequel il devra faire ses devoirs et faire sa toilette. Demandez-lui en début d’année scolaire s’il préfère commencer par les devoirs ou par la douche. Vous accepterez sa décision, qui restera valable pour le trimestre par exemple. Vous pourrez lui reposer la question en décembre.

Mettre en place des règles est la première étape et la plus difficile. La suite est plus simple :

Préparer le temps du travail par une phase de détente :

Prendre un goûter, bien sûr c’est généralement ce que font les enfants en sortant de l’école. Mais il est très important aussi de faire baisser la pression, si la journée a été difficile (pour vous aussi éventuellement, faire ces activités de détente avec votre enfant serait une assurance supplémentaire de mener à bien la mission devoirs).

Les moyens disponibles sont :

Faire un peu d’exercice physique, en plein air si possible, faire une petite promenade, jouer au ballon, promener le chien…

Pratiquer des exercices de respiration, de sophrologie ou une séance de cohérence cardiaque.

Méditer, il existe des méthodes de méditation de pleine conscience adaptées aux enfants.

Aménager l’espace de travail

L’espace de travail doit être propre (pas de Nutella sur la récitation !😫), plan et rigide (on n’écrit pas correctement à plat ventre sur le canapé ou sur le lit).

L’endroit où on travaille n’est pas le plus important, ça peut être la table de la cuisine, de la salle à manger, un bureau dans la chambre. Ce qui compte c’est d’éviter les sources de distraction et que le parent soit à proximité pour aider et (sur)veiller :

pas de télévision, d’ordinateur allumé, de petit chat qui joue, de bébé qui pleure, de fenêtre donnant sur la rue ou de jouets à portée de main.

On prépare son matériel avant le début de la séance, il peut être malin de prévoir une boîte contenant toute la papeterie nécessaire (crayons, gomme, souris correctrice, règle etc…) pour ne pas donner à l’enfant le loisir de filer dans sa chambre chercher quelque chose à tout bout de champ !

 

Pour rester informé.e de nos publications, inscrivez-vous à notre newsletter.

👇🏼

[sibwp_form id=1]

Comment optimiser le temps des devoirs?

Comment optimiser le temps des devoirs?

Bonne nouvelle pour les collégiens et lycéens ! Si travailler est généralement nécessaire pour réussir à l’école. Plus que la quantité de travail fournie, c’est la qualité qui fait toute la différence…

Comment organiser son travail personnel ? Comment optimiser le temps des devoirs ? Cet article a pour objectif de rappeler les points essentiels à réunir pour une bonne efficacité du travail à la maison. Beaucoup de choses évidentes, mais également, j’espère des choses plus inédites. Cet article est destiné à être lu avec votre ado.

🖥 Une chose importante à savoir : ton cerveau est comme un ordinateur, il a une mémoire de travail (mémoire vive ou RAM qui stocke les informations peu de temps) et une mémoire à long terme (disque dur qui peut stocker ce que tu apprends pour toute ta vie).

Apprendre tes leçons, c’est faire passer les choses que tu apprends de la mémoire de travail vers la mémoire à long terme.📝 ➡️ 💿

Organisation type d’une soirée de travail scolaire (à partir de la 4e) :

Retour à la maison, goûter et pause (20 à 30 minutes).

⚠️ Il faut une table et une chaise pour le travail écrit. On ne peut pas travailler correctement et produire un travail satisfaisant dans le bus, installé sur son lit ou couché sur le canapé. La table doit être dégagée et propre (pas de taches de confiture ou de Nutella sur le DM de maths !). Cette table peut être dans la chambre, mais aussi dans la cuisine ou la salle à manger…

Pour la plupart des élèves (il y a des exceptions, notamment pour les élèves HPI), la pièce doit être calme, sans télé ni radio allumée, ni aucune autre source de distraction. Le portable DOIT être sur le mode avion ✈️ ou les notifications désactivées 🤐.

Pour se réciter les leçons à l’oral, beaucoup de liberté d’organisation. À chacun de trouver sa méthode : allongé, en marchant 🚶🏻‍♂️, assis en tailleur🧘🏽, sur un vélo d’appartement 🚲, dans le jardin 🏡 ou à la plage 🏖Beaucoup de jeunes mémorisent mieux en bougeant ou en se déplaçant.

☝🏽Qu’est-ce que j’ai appris aujourd’hui ?

Avant même d’ouvrir ton cours, essaie de te souvenir de ce que tu as appris le jour même dans chaque matière. Personne ne le fait jamais. C’est pourtant super important. Ça permet de commencer à stocker sur ton disque dur interne les apprentissages du jour. Ça te permet aussi de reprendre directement ton cahier pour vérifier si tu ne te souviens pas bien ou si tu n’as pas compris quelque chose.

⚠️ Plutôt que de demander à votre enfant quelles notes il a eues, demandez-lui ce qu’il a appris. Ça va lui montrer que l’école est un lieu où on apprend et pas uniquement le lieu des notes. Ça va également lui faire entamer le processus de remémoration qui est au centre du travail de la mémoire.

✌🏼J’apprends ma leçon du jour. Même si le professeur n’a pas demandé de le faire ou s’il n’y a pas d’exercice à faire.

Apprendre : qu’est-ce que ça veut dire ? Je relis 📖 mon cours et je vérifie que je comprends tout, que je connais le sens de tous les mots. Tant que je ne comprends pas tout, je ne peux pas passer à l’étape suivante.

Après avoir lu et compris, j’essaie de me remémorer le cours en l’écrivant sur une feuille ou mieux encore en faisant une fiche, une carte mentale ou en préparant des flashcards. Je dois écrire tout ce dont je me souviens et s’il y a des trous, ou des doutes, je jette un coup d’œil à mon cours et je le referme avant de continuer à noter.

⚠️ Lire ne suffit pas, il faut faire l’effort de se souvenir pour que ça reste ensuite en mémoire.

Il est très important d’apprendre sa leçon le jour même parce que tu vas l’oublier plusieurs fois avant de t’en souvenir pour de bon.

🏹 Astuce : Tu peux considérer que tu sais ta leçon, si tu es capable de la raconter avec ton propre vocabulaire à quelqu’un d’autre. Attention, si la leçon contient des mots de vocabulaire précis, il faut les savoir par cœur, c’est-à-dire comme quand tu apprenais une poésie à l’école primaire.

Une fois que je sais ma leçon du jour, je m’interroge moi-même sur les leçons des jours précédents. Il faut faire l’effort de se souvenir avant de les relire. Tu auras sûrement oublié des parties des leçons, une fois que tu t’es bien creusé la tête, tu peux ouvrir ton cahier pour chercher ce que tu avais oublié.

Tout comme un bébé tombe de nombreuses fois avant que la technique de la marche soit enregistrée dans sa mémoire, un élève oublie plusieurs fois sa leçon avant qu’elle soit mémorisée pour de bon.

⚠️ Important : en apprenant ta leçon, essaie d’imaginer les questions❓que le prof pourrait te poser. Demande-toi où sont les pièges ou quels sont les points importants. Ça te permettra de mieux mémoriser.

🏹 Astuce : avec tes potes avant un contrôle, essayez de deviner les questions à l’avance.

 

Pour aller plus loin

Découvrez le programme « 6heures pour réussir »

Les supports de mémorisation :

La fiche, elle ne doit pas être un résumé du cours. Elle contient uniquement les éléments de structure (le plan) et des mots-clés qui permettent de déclencher la remémoration.

La carte mentale (également appelée carte heuristique ou mindmap), elle peut se faire sur papier ou sur informatique. Elle permet de schématiser les liens logiques entre les différentes parties de la leçon. C’est un outil très puissant qui demande un peu d’entraînement.

Les flashcards se font sous forme de petites fiches papier ou carton ou avec des applications sur téléphone. Vous pouvez utiliser Anki, Quizlet ou Kudo par exemple. Les flashcards sont particulièrement adaptées pour mémoriser du vocabulaire en langue étrangère ou des définitions.

✍🏼 Je fais mes exercices, une fois que la leçon est sue et pas avant.

Les exercices doivent-être faits avec le cours fermé. Le travail de mémorisation se fait quand on réfléchit, qu’on essaie de se souvenir.

🏹 Astuce : Pour être encore meilleur, tu peux refaire les exercices que tu as ratés en classe.

⚠️ Souviens-toi : réviser, ce n’est pas relire. C’est faire l’effort de se souvenir. La relecture vient ensuite, une fois que l’on a fait l’effort de se souvenir.

Les profils d’apprentissage : ⚠️ les neurosciences n’ont pas prouvé la réalité des profils auditifs, visuels ou kinesthésiques. Néanmoins, il est fortement recommandé de multiplier les méthodes de mémorisation.

 

Pour aller plus loin et comprendre les mécanismes à l’œuvre dans la mémorisation : Peter C. Brown, Henry L. Roediger & Mark A. McDaniel, Mets-toi ça dans la tête ! Les stratégies d’apprentissage à la lumière des sciences cognitives