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La méthode Feynman

La méthode Feynman

La méthode Feynman: l’outil idéal pour un apprentissage solide 📚

Ètudiant 🎓, parent d’étudiant 👨‍👩‍👧 ou simplement quelqu’un qui cherche à mieux comprendre le monde 🌍, apprendre vous concerne. L’apprentissage est un processus qui nous accompagne tout au long de notre vie. La méthode Feynman, inspirée du physicien Richard Feynman, offre une approche efficace pour assimiler des informations de manière efficace et durable. Cette méthode est au centre de notre pratique d’accompagnement des lycéens et étudiants.

Comprendre plutôt que mémoriser 🤔

La première étape de cette méthode consiste à s’immerger dans le sujet. Au lieu de se contenter de mémoriser des informations, il faut chercher à les comprendre. Cela peut passer par la lecture 📖, le visionnage de vidéos 🎥 ou l’écoute de conférences 🎧.

L’idée est de construire une véritable compréhension du sujet, en reliant les nouvelles informations à ce que l’on sait déjà.

Pour le lycéen ou l’étudiant, cela signifie explorer l’ensemble des informations disponibles. Il s’agit du cours, mais aussi du manuel ou de vidéos, d’articles, etc..

L’importance d’expliquer 💬

Une fois que vous avez une base solide sur le sujet, essayez d’expliquer ce que vous avez appris à quelqu’un d’autre, ou même à vous-même. Cet exercice d’enseignement est un excellent moyen de tester votre compréhension. Si vous trouvez difficile d’expliquer un concept, c’est probablement parce que vous ne l’avez pas encore totalement assimilé. Retournez alors à vos sources et approfondissez ces zones floues.

Dans le programme « 6 heures pour réussir », notre approche est un peu simplifiée. Chaque séance de travail sur un cours commence par une phase d’auto-évaluation. Il s’agit de prendre une feuille et de noter tout ce que l’on sait sur le sujet, comme ça vient. Puis d’essayer progressivement de le structurer. Une fois cette phase de recherche terminée, on retourne vers le cours et les ressources dont on dispose pour rechercher ce qui manque.

Ensuite, on reprend sa feuille pour compléter de mémoire. Cet aller-retour entre le cours et la feuille blanche doit durer jusqu’à avoir réussi à tout restituer.

Pourquoi ça marche? Un regard sur le cerveau 🧠

D’un point de vue neuroscientifique, cette méthode d’enseignement active des parties spécifiques du cerveau qui renforcent la mémorisation. En expliquant un concept, nous créons et renforçons des connexions neuronales, ce qui facilite la rétention de l’information. De plus, en identifiant les zones d’incertitude et en y revenant, nous engageons notre cerveau dans un apprentissage actif, bien plus efficace que la simple relecture.

Simplifier pour mieux comprendre ✍️

La dernière étape de la méthode Feynman est la simplification. Après avoir enseigné le sujet, prenez un moment pour le résumer dans vos propres mots, de la manière la plus simple possible. Cela vous aidera non seulement à consolider votre compréhension, mais aussi à rendre l’information plus accessible pour une future révision ou discussion.

En conclusion 🌟

L’apprentissage ne se limite pas aux années d’études. C’est un voyage qui dure toute la vie. Que vous cherchiez à acquérir de nouvelles compétences, à aider votre enfant dans ses études ou simplement à satisfaire votre curiosité, la méthode Feynman est un outil précieux pour rendre cet apprentissage plus efficace et plus agréable. En comprenant profondément et en partageant nos connaissances, nous enrichissons non seulement notre propre vie, mais aussi celle de ceux qui nous entourent.

Cette méthode est intégrée au programme « 6 heures pour réussir » proposé par Eklosia à destination des lycéens et des étudiants. Ce programme vise à fournir des outils et des techniques éprouvés pour maximiser le potentiel d’apprentissage et réussir dans le monde académique.

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Apprendre à s’organiser

Apprendre à s’organiser

Comment s’organiser efficacement au lycée : méthodes et astuces

Le lycée est une période charnière dans la vie d’un adolescent. Entre les cours, les devoirs, les activités extrascolaires et la vie sociale, il peut être difficile de tout gérer.

Une organisation solide est donc essentielle pour réussir cette étape cruciale. Dans cet article, nous allons explorer des méthodes éprouvées pour aider les lycéens à s’organiser et à planifier leur temps de manière efficace.

L’importance de l’organisation

Avant de se lancer dans les méthodes d’organisation, il est essentiel de comprendre pourquoi il est si important de s’organiser et comment notre cerveau s’adapte à de nouvelles habitudes.
Les neurosciences nous montrent que la formation d’une nouvelle habitude nécessite la création et le renforcement de nouvelles connexions neuronales.

Mettre en place de nouvelles habitudes demande donc du temps et de la constance.
Mais comment cela se traduit-il concrètement dans notre quotidien ?

Étape 1 : La répétition

La première étape pour ancrer une nouvelle habitude est la répétition. Chaque fois que nous répétons une action, les neurones impliqués dans cette action se connectent davantage entre eux. Il est donc essentiel de pratiquer régulièrement l’habitude que l’on souhaite instaurer. Par exemple, si un lycéen souhaite s’organiser en utilisant un agenda, il devra prendre le temps chaque jour de le consulter et d’y inscrire ses tâches.

Les outils numériques, comme les applications de gestion des tâches ou les calendriers, peuvent être programmés pour envoyer des rappels quotidiens. Ainsi, si un lycéen souhaite s’organiser en utilisant un agenda numérique, il peut configurer des notifications pour se rappeler de consulter et d’ajouter ses tâches chaque jour.

Étape 2 : La constance

Il ne suffit pas de répéter une action de manière aléatoire. La constance est la clé. Cela signifie choisir un moment spécifique de la journée pour pratiquer cette nouvelle habitude. Dans le cas de l’organisation, cela pourrait signifier prendre 10 minutes chaque soir pour planifier le lendemain.

Étape 3 : La patience et la persévérance

Les premières fois, il est naturel de ressentir de la résistance ou de l’oubli. C’est là que la patience entre en jeu. Il faut comprendre que le cerveau a besoin de temps pour renforcer ces nouvelles connexions. La persévérance est donc essentielle. Même si l’on oublie ou si l’on fait des erreurs, il est crucial de continuer et de ne pas abandonner.

Étape 4 : La célébration des petites victoires

Chaque fois que l’on réussit à maintenir une habitude, il est bénéfique de reconnaître et de célébrer ce succès, même s’il est minime. Cela renforce la motivation et crée une association positive dans le cerveau. De nombreuses applications de productivité offrent des récompenses sous forme de badges ou de séries réussies pour célébrer les étapes franchies. Cette gamification peut renforcer la motivation et créer une association positive dans le cerveau.

La méthode des « trois P » : Prioriser, planifier, performer

🗓️ La planification : le cœur de l’organisation

La planification est un élément essentiel pour tout lycéen souhaitant gérer efficacement son temps entre les cours, les devoirs, les activités extrascolaires et la vie personnelle. Voici quelques techniques de planification spécifiquement conçues pour les lycéens :

Utilisation d’un agenda

Que ce soit un agenda papier ou numérique, c’est un outil indispensable. L’avantage de l’agenda numérique est la possibilité de programmer des alarmes pour ne pas oublier de se mettre au travail.

Planification hebdomadaire

Chaque dimanche soir, prenez un moment pour planifier la semaine à venir. Notez tous les cours, les devoirs à rendre, les tests et les activités extrascolaires. Cela vous donnera une vue d’ensemble de votre semaine et vous permettra d’identifier les jours les plus chargés.

Notez dans votre agenda ou dans un planning spécifiquement conçu non seulement vos devoirs, mais aussi les étapes intermédiaires pour les projets à long terme. Par exemple, si vous avez un exposé dans deux semaines, définissez des étapes comme « choisir un sujet », « rechercher des informations », « rédiger l’exposé » et « répéter la présentation ».

Lorsque vous connaissez la date d’un examen ou d’un test, planifiez des sessions de révision régulières bien avant cette date. Cela évite la nécessité de « bourrer » la veille de l’examen et assure une meilleure mémorisation.

En adoptant ces techniques de planification, les lycéens peuvent non seulement gérer leur temps de manière plus efficace, mais aussi réduire le stress associé à la dernière minute et se sentir plus en contrôle de leur vie scolaire.

🔀 Prioriser : l’art de distinguer l’essentiel de l’accessoire

La capacité à prioriser est l’une des compétences les plus cruciales pour gérer efficacement son temps et ses ressources. Dans le contexte scolaire d’un lycéen, où les tâches et les responsabilités s’accumulent rapidement, savoir ce qui doit être traité en premier peut faire la différence entre une journée productive et une journée chaotique.

Pourquoi est-ce si important de prioriser ?

La priorisation joue un rôle essentiel dans la gestion de notre temps et de nos ressources. En mettant l’accent sur les tâches les plus importantes dès le début, nous nous épargnons non seulement un gaspillage inutile de temps et d’énergie, mais nous évitons également de nous disperser sur des activités qui pourraient être moins pertinentes à ce moment précis.

De plus, la capacité de déterminer ce qui doit être fait en premier a un impact direct sur notre bien-être psychologique. Elle permet de réduire l’anxiété souvent liée à une surcharge de travail ou à une longue liste de tâches à accomplir. En ayant une vision claire de nos priorités, nous gagnons en tranquillité d’esprit, ayant le sentiment d’avoir un meilleur contrôle sur notre travail et notre vie.

Par ailleurs, l’exercice régulier de la priorisation affûte notre jugement et renforce nos compétences décisionnelles. En étant constamment confronté à la nécessité d’évaluer et de revoir ce qui est essentiel, nous apprenons à prendre des décisions plus informées et réfléchies dans diverses situations.

Enfin, rien n’égale la satisfaction d’accomplir une tâche essentielle. En terminant les tâches qui sont prioritaires, nous ressentons un sentiment d’accomplissement qui, à son tour, alimente notre motivation. C’est ce cercle vertueux qui nous pousse à avancer et à continuer à donner le meilleur de nous-mêmes dans tout ce que nous entreprenons.

Comment prioriser efficacement :

Prioriser efficacement est la clé pour gérer son temps et ses ressources de manière optimale. Voici quelques méthodes et outils pour y parvenir :

Évaluation du temps :

Avant de vous engager dans une tâche, évaluez combien de temps elle nécessitera. Une estimation précise vous aidera non seulement à déterminer si la tâche doit être effectuée immédiatement, mais aussi à planifier votre journée de manière plus structurée. N’oubliez pas de prendre en compte les éventuelles interruptions ou imprévus qui pourraient survenir.

La matrice d’Eisenhower :

Cet outil de gestion du temps, souvent appelé « matrice urgence -importance », divise les tâches en quatre catégories : urgent et important, non urgent, mais important, urgent, mais pas important, et ni urgent ni important. Cette classification permet d’obtenir une image claire des tâches qui nécessitent une attention immédiate et de celles qui peuvent être planifiées ou déléguées.

La méthode ABCD :

Cette méthode repose sur le même principe que la matrice d’Eisenhower. Elle demande de classer chaque tâche selon son importance. A étant pour les tâches d’une importance vitale, B pour les tâches importantes, mais pas vitales, C pour celles qui sont agréables à faire, mais pas essentielles et D pour les tâches qui peuvent être déléguées.

La règle des trois :

Pour éviter de se sentir submergé, commencez chaque journée en identifiant trois tâches principales à accomplir. Concentrez-vous sur ces tâches avant tout le reste. Cette méthode garantit que, même si votre journée est interrompue ou bouleversée, vous aurez réalisé les actions les plus critiques.

Liste MIT (Most Important Tasks) :

semblable à la règle des trois, cette liste demande de noter chaque matin les tâches les plus importantes de la journée. Cependant, elle peut englober plus de trois tâches, selon la charge de travail.

La règle des deux minutes :

popularisée par David Allen dans sa méthode « Getting Things Done » (GTD), cette règle est simple : si une tâche prend moins de deux minutes à accomplir, faites-la immédiatement. En éliminant rapidement ces tâches, vous pouvez libérer votre esprit et votre liste de choses à faire pour vous concentrer sur des tâches plus importantes et plus longues.

Chaque individu est unique, et ce qui fonctionne pour l’un peut ne pas fonctionner pour l’autre. Il est donc essentiel d’expérimenter avec différents outils et méthodes jusqu’à trouver celui qui convient le mieux à votre style de travail et à vos besoins.

💪🏻 Performer :

Après avoir planifié et priorisé, l’étape de la performance entre en jeu, synonyme de mise en action concrète.

    • La performance englobe :
      L’exécution effective des tâches que vous avez déterminées.
      Une mise en œuvre réussie exige un haut niveau de concentration.
      La minimisation des distractions.

Des études en neurosciences ont montré que le cerveau humain n’est pas conçu pour le multitâche, surtout lorsqu’il s’agit de tâches nécessitant une réflexion profonde.

Chaque fois que nous changeons de tâche, il y a un coût cognitif, car le cerveau doit reconfigurer ses réseaux neuronaux pour se concentrer sur la nouvelle tâche. Cela entraîne une diminution de la qualité du travail et une augmentation du temps nécessaire pour accomplir chaque tâche.

Pour améliorer la performance et éviter ce coût de reconfiguration, plusieurs outils et techniques peuvent être employés :

Les pauses régulières :

Cela peut sembler contre-intuitif, mais des pauses régulières peuvent augmenter votre productivité et votre concentration. Le fait de se lever, de s’étirer ou de faire une courte marche peut recharger le cerveau, améliorant ainsi la productivité à long terme. Des recherches ont montré que de courtes interruptions dans une tâche peuvent augmenter la capacité globale de concentration.

La méthode Pomodoro :

Cette technique implique de travailler avec une concentration intense pendant 25 minutes, suivie d’une pause de 5 minutes. Cette structuration permet non seulement de préserver la concentration, mais également d’éviter l’épuisement mental à long terme.

Les bloqueurs de distractions :

Des applications comme « Freedom » ou « Cold Turkey » permettent de bloquer l’accès à des sites web ou des applications distrayants pendant une durée déterminée. Naturellement, cela inclut également la mise en mode avion ou concentration de son téléphone !

 L’organisation et la planification sont des compétences essentielles pour réussir au lycée et au-delà. En conjuguant une planification soignée, une priorisation stricte et une mise en œuvre efficace avec les outils appropriés, la performance peut être optimisée, conduisant à un rendement plus élevé dans toutes les activités.

En adoptant une approche adaptée et en restant flexible face aux imprévus, chaque lycéen peut optimiser son temps et atteindre ses objectifs.

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Le mode diffus

Le mode diffus

Dans la scolarité, on valorise largement l’attention et la concentration. C’est pourtant une erreur.

Être attentif et concentré est pour la plupart des gens l’alpha et l’oméga des apprentissages. On sait pourtant maintenant que notre cerveau a tout autant besoin de temps libre que de concentration.

Deux modes d’activité cérébrale complémentaires s’opposent : « le mode de fonctionnement concentré » et « le mode diffus».

Ces deux modes s’associent à différentes fonctions cognitives et à des états mentaux distincts. Dans cet article, nous examinerons les différences entre le mode par défaut et le mode concentré, ainsi que les implications de ces deux modes pour la santé mentale et le bien-être.

Le mode de fonctionnement diffus.

La théorie du Réseau du mode par défaut (RMD) ou mode diffus est une théorie de neurosciences qui décrit l’activité cérébrale qui se produit lorsque l’esprit est au repos ou ne se concentre pas sur une tâche spécifique.

Selon cette théorie, le cerveau est constitué d’un réseau de régions cérébrales qui s’activent de manière cohérente lorsqu’un individu est au repos et qu’il n’a pas d’objectif spécifique en tête. Dans ce mode, le cerveau a une activité électrique et métabolique faible à modérée dans de nombreuses régions, plutôt qu’une activité intense dans une seule région.

Le mode diffus intervient dans un certain nombre de fonctions mentales supérieures. Il s’agit de la réflexion introspective, la planification de l’avenir, la mémoire autobiographique et la pensée créative. Il joue également un rôle dans la reconnaissance de soi, la théorie de l’esprit (la capacité de comprendre les pensées et les émotions des autres) et la gestion des émotions.
Le mode diffus est essentiel pour le traitement et l’intégration de l’information dans le cerveau. Mais il l’est aussi pour la coordination entre les différentes régions cérébrales. Les recherches révèlent que l’activité cérébrale dans ce réseau est altérée chez les personnes atteintes de troubles neurologiques. C’est le cas de la maladie d’Alzheimer et du trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH).

Le mode de fonctionnement diffus est plus actif lorsque nous sommes seuls ou que nous sommes engagés dans des activités qui n’exigent pas notre attention immédiate, comme la marche, la méditation ou la rêverie.

Il existe plusieurs façons de favoriser le passage en mode de fonctionnement diffus :

Prendre des pauses régulières. Cela peut être aussi simple que de prendre une pause de 10 à 15 minutes toutes les heures ou deux heures.

Pratiquez la méditation : elle permet de calmer votre esprit, de vous concentrer sur votre respiration et de vous aider à entrer dans un état de relaxation profonde.

Promenez-vous, de préférence dans la nature : les promenades dans la nature favorisent une augmentation de l’activité cérébrale dans le mode de fonctionnement diffus. Le simple fait de marcher dans un environnement naturel vous aide à vous concentrer sur vos pensées et à entrer dans un état de réflexion introspective.

Ayez des activités créatives comme la peinture, la musique ou l’écriture. Ces activités vous permettent d’entrer en mode de fonctionnement diffus. Elles stimulent votre cerveau de manière, favorisent la pensée divergente et encouragent la réflexion introspective.

En général, toutes les activités qui vous permettent de vous détendre et de vous concentrer sur vos pensées favorisent le passage en mode diffus.

Il est important de trouver ce qui fonctionne le mieux pour vous et de l’incorporer régulièrement dans votre routine quotidienne.

En revanche, lorsque nous sommes concentrés sur une tâche, le mode de fonctionnement diffus est inhibé. Le mode de fonctionnement focalisé, qui implique une activité cérébrale plus intense et plus localisée, prend le relais.

Le mode concentré.

Ce mode d’activité, quant à lui, correspond à une activité cérébrale ciblée et intentionnelle. Il se caractérise par une activation dans les régions du cortex préfrontal dorsolatéral et du cortex pariétal supérieur.

Le mode concentré intervient lorsque nous sommes engagés dans une tâche spécifique qui exige notre attention et notre concentration. En général, ce mode s’associe à une meilleure performance cognitive. Il nous permet de traiter efficacement l’information et d’atteindre nos objectifs.

Le mode par défaut et le mode concentré sont des états mentaux distincts. Ils ont des implications importantes pour la santé mentale et le bien-être.

Le mode par défaut est souvent associé à l’anxiété, à la rumination mentale et à la dépression. Les personnes qui ont tendance à passer beaucoup de temps dans le mode par défaut peuvent avoir du mal à se concentrer sur des tâches spécifiques et peuvent être plus sujettes à l’inquiétude et à l’appréhension.

À l’inverse, les personnes anxieuses ou déprimées peuvent également éviter les activités favorisant le mode diffus qui leur donne le sentiment d’accroître leur rumination.

Le mode concentré est souvent associé à une meilleure santé mentale et à un plus grand bien-être. Les personnes capables de se concentrer efficacement sur des tâches spécifiques ont tendance à être moins anxieuses et moins déprimées que celles qui passent beaucoup de temps dans le mode par défaut.

Passer plus facilement du mode par défaut au mode concentré améliore la santé mentale et le bien-être général.

Il existe donc plusieurs façons de favoriser le passage en mode de fonctionnement concentré :

Planifiez et établissez des objectifs clairs : déterminez clairement les tâches que vous devez accomplir et définissez des objectifs précis. Cela vous aidera à vous concentrer sur les tâches importantes et à éviter les distractions.

Éliminez les distractions : éteignez votre téléphone portable, fermez les réseaux sociaux et éloignez-vous des sources de distractions potentielles.

Créez un environnement calme et propice à la concentration.

Utilisez des techniques de gestion du temps, comme la technique Pomodoro, qui consiste à travailler en blocs de temps définis avec des pauses régulières. Cela vous aidera à rester concentré pendant de courtes périodes.

Pratiquez la méditation. Elle améliore votre capacité à vous concentrer. Pratiquez la respiration profonde et concentrez-vous sur un objet spécifique pour améliorer votre concentration.
Établissez une routine régulière pour vos tâches quotidiennes afin de vous entraîner à vous concentrer plus efficacement. Cela vous aidera également à éviter les distractions inutiles.

Évitez de vous surcharger d’informations en limitant votre exposition aux médias sociaux, aux e-mails et aux autres distractions. Cela vous aidera à vous concentrer sur les tâches importantes.

Faites de l’exercice régulièrement pour améliorer votre capacité de concentration. L’exercice aide à réduire le stress et à augmenter la production de neurotransmetteurs qui améliorent la concentration.

En général, pour favoriser le passage en mode concentré, il est important de créer un environnement calme et propice à la concentration, d’établir des objectifs clairs, de pratiquer la méditation et d’éviter les distractions inutiles.

Il est également important de se donner des pauses régulières pour éviter la fatigue mentale.

Trouvez les stratégies qui fonctionnent le mieux pour vous et incorporez-les dans votre routine quotidienne.

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Apprendre comment apprendre

Apprendre comment apprendre

L’objectif principal de cette présentation est de transmettre les notions clés de la formation « Apprendre comment apprendre » pour que toutes les personnes puissent disposer des connaissances et des outils pour apprendre efficacement et durablement.

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L’anxiété de performance

L’anxiété de performance

L’anxiété de performance chez les adolescents : la reconnaître et la gérer

Avertissement : le diagnostic et la prise en charge de l’anxiété de performance sont du ressort d’un professionnel de santé mentale. Cet article n’a pas vocation à se substituer à l’avis d’un psychologue ou d’un psychiatre.

L’anxiété de performance est un type d’anxiété qui peut survenir avant ou pendant une situation qui implique une performance : un examen, une compétition ou une présentation. Bien que cela puisse affecter n’importe qui, les adolescents sont particulièrement vulnérables à ce type d’anxiété.

Même si cet article a été envisagé sous l’anxiété de performance scolaire, il est important d’avoir présent à l’esprit que ce type d’anxiété peut concerner d’autres sphères de la vie vis psychique de nos enfants, notamment le sport et la pratique artistique, particulièrement la danse et la musique.

Quels sont les symptômes courants de l’anxiété ?

Les signes et les symptômes de l’anxiété de performance peuvent varier d’une personne à l’autre, mais certains signes courants chez les adolescents peuvent attirer votre attention :

De la nervosité et de la tension musculaire :

Les adolescents anxieux de performance peuvent se sentir tendus et anxieux avant et pendant la performance. Ils peuvent également avoir des tremblements, des sueurs froides, des frissons ou des palpitations cardiaques. Un comportement anormalement agressif peut également être un signal d’alerte.

Des troubles du sommeil :

L’anxiété de performance peut entraîner des troubles du sommeil, tels que l’insomnie, des cauchemars ou des réveils fréquents. 
Il est important d’être attentif au sommeil des adolescents. Un manque de sommeil ne peut qu’accroitre leurs difficultés psychologiques. (En savoir plus : Institut national du sommeil et de la vigilance). Les adolescents sont déjà très souvent en déficit de sommeil de façon chronique en raison de leur tendance naturelle à décaler leur heure d’endormissement.

Ruminations et préoccupation excessive :

Les adolescents anxieux de performance peuvent passer beaucoup de temps à penser à leur performance à venir, à s’inquiéter des conséquences d’un échec ou à se préoccuper de leur capacité à réussir.

Difficulté à se concentrer :

L’anxiété de performance peut rendre difficiles la concentration et la mémorisation de l’information. Cet aspect est particulièrement gênant puisque l’angoisse d’une performance à venir réduit la capacité à se préparer à cette échéance.

Procrastination et évitement :

Les adolescents anxieux de performance peuvent éviter de commencer une tâche ou de se préparer pour la performance en question, en raison de la peur de l’échec. Certains peuvent même éviter complètement les situations de performance pour éviter l’anxiété qu’elles suscitent. Cette anxiété peut conduire à un évitement total de l’école et donc à la déscolarisation.

Pourquoi développe-t-on ce type d’anxiété ?

En période d’examens, nombreux sont les adolescents susceptibles d’être concernés par l’anxiété de performance. Mais il ne faut pas oublier que cette anxiété peut-être présente toute l’année et même à des niveaux sans enjeu important en matière d’orientation. Des enfants de moins de 12 ans souffrent également d’anxiété de performance.

Les parents et les enseignants peuvent jouer un rôle important dans le développement de l’anxiété de performance en confondant motivation et pression pour réussir.

Mettre trop de pression sur un enfant pour qu’il réussisse crée un environnement de stress et d’anxiété. Notamment si les attentes en termes de notes, de performances, mais aussi d’activités extrascolaires sont irréalistes ou non respectueuses des besoins physiologiques de l’enfant.

Un comportement que l’on rencontre malheureusement souvent en association avec le précédent est la critique constante.

Les adultes qui critiquent régulièrement l’enfant pour ses erreurs ou ses échecs contribuent également à l’anxiété de performance. Des commentaires sur les résultats scolaires ou les performances sportives, qui font sentir à l’enfant qu’il n’est jamais assez bon, ont un effet extrêmement négatif.
Comparaisons avec les autres enfants : Les adultes qui comparent l’enfant à d’autres enfants, que ce soit au niveau scolaire ou dans d’autres domaines, contribuent à créer un sentiment d’anxiété lui faisant sentir qu’il doit constamment se mesurer aux autres et qu’il est en compétition permanente.
Cette comparaison est notamment très nocive quand elle est faite vis-à-vis d’un autre membre de la fratrie ou de la même famille (un parent comparant son enfant à son aîné ou à lui-même au même âge, ou un enseignant comparant deux frères ou sœurs).

Surprotection :

Les parents qui surprotègent leur enfant peuvent également contribuer à l’anxiété de performance. En voulant protéger leur enfant contre l’échec ou la déception, ils peuvent empêcher leur enfant de développer les compétences nécessaires pour faire face aux situations difficiles.

Il y a naturellement d’autres sources possibles à cette anxiété :

La pression sociale :

Les enfants peuvent ressentir une pression pour réussir de la part de leurs pairs. Cela peut se manifester par exemple dans la compétition pour obtenir de bonnes notes, des places dans des équipes sportives ou des rôles dans des pièces de théâtre scolaires.

Des événements stressants :

Les événements stressants de la vie peuvent également contribuer à l’anxiété de performance. Cela peut inclure des changements de vie importants, tels que le divorce des parents, un déménagement ou la perte d’un être cher.

Les troubles d’apprentissage :

Les enfants qui ont des difficultés d’apprentissage ou des troubles de l’attention peuvent être plus enclins à l’anxiété de performance en raison des défis supplémentaires qu’ils doivent relever pour réussir.

Une faible estime de soi :

Les enfants qui ont une faible estime de soi peuvent être plus enclins à l’anxiété de performance, car ils peuvent avoir l’impression qu’ils ne sont pas capables de réussir.

Antécédents d’anxiété :

Les enfants qui ont des antécédents d’anxiété ou de troubles anxieux peuvent être plus enclins à l’anxiété de performance en raison de leur tendance à être plus sensibles aux situations stressantes.

Voici quelques stratégies qui peuvent aider à lutter contre l’anxiété de performance chez un adolescent :

Encourager l’entraînement :

L’adolescent peut pratiquer la tâche ou la compétence qui génère de l’anxiété plusieurs fois avant l’événement afin de se familiariser avec celle-ci. Naturellement si l’anxiété de votre enfant se manifeste par un travail intensif, ce conseil est à éviter.

Pratiquer la visualisation positive :

Il peut aider l’adolescent à visualiser une expérience positive de la tâche ou de la compétence. Par exemple, imaginer qu’il fait une présentation réussie ou gagne une compétition.

Respirer profondément :

Il est important d’encourager l’adolescent à pratiquer des exercices de respiration profonde pour réduire l’anxiété. La respiration profonde peut aider à calmer le corps et l’esprit. Il est possible de proposer des activités de cohérence cardiaque régulièrement. Il est plus efficace de ne pas pratiquer uniquement en période de crise d’angoisse.

Une pratique sportive modérée est aussi un moyen de faire baisser l’anxiété. La modération est importante, il ne faudrait pas substituer une anxiété de performance sportive à l’anxiété scolaire !

Encourager une attitude réaliste :

Encouragez l’adolescent à avoir des attentes réalistes pour la situation. Il doit se rappeler que personne n’est parfait et qu’il n’est pas nécessaire de viser la perfection.

Éviter les stimulants et le cannabis :

Il est important d’éviter les stimulants comme la caféine, qui peuvent augmenter l’anxiété. Certains adolescents peuvent être tentés de recourir au cannabis pour contrôler leur anxiété. C’est à éviter absolument.
Il existe des preuves scientifiques que le cannabis peut jouer un rôle dans l’anxiété de performance chez certaines personnes, bien que les mécanismes exacts ne soient pas encore complètement compris. 
Certaines études ont montré que l’utilisation régulière de cannabis affecte la mémoire à court terme, l’attention et la capacité à traiter les informations complexes, ce qui peut entraîner des difficultés dans les activités scolaires et professionnelles.
De plus, certaines personnes peuvent éprouver des sentiments d’anxiété, de nervosité ou de panique lorsqu’elles consomment du cannabis. Cette anxiété peut être particulièrement préoccupante pour les personnes qui ont déjà une tendance à l’anxiété de performance, car elle peut amplifier ces sentiments et rendre plus difficile pour l’individu de se concentrer sur la tâche à accomplir.

Se concentrer sur les points forts :

Il est important d’encourager l’adolescent à se concentrer sur ses points forts plutôt que sur ses faiblesses. Les adolescents doivent être encouragés à apprendre de leurs erreurs plutôt que de les considérer comme des échecs. Pour les parents, il est très important de ne pas se focaliser sur les résultats scoalres. Malheureusement, dans de nombreux cas, les résultats scolaires sont un des seuls sujets de conversation entre parents et ado. Les notes ne sont qu’une toute petite partie de ce qui constitue l’univers de votre enfant, il faut vous intéresser à tous les autres aspects également. Dans le respect de son intimité, naturellement.

Consulter un professionnel de la santé mentale.

Si l’anxiété de performance est sévère ou persistante, il est nécessaire de consulter un professionnel de la santé mentale. Il peut aider à fournir des stratégies plus personnalisées pour aider l’adolescent à surmonter son anxiété de performance.

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