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Quand faire un bilan de compétences ?

Quand faire un bilan de compétences ?

Quand faire un bilan de compétences ? Le bon moment pour reprendre sa carrière en main

Quand le doute s’installe dans votre parcours professionnel

Il y a des moments dans une vie professionnelle où l’on sent que quelque chose ne va plus. Vous aimez peut-être votre métier, mais l’élan s’est essoufflé. Ou bien vous vous surprenez à rêver d’autre chose, sans vraiment savoir quoi. Ces doutes ne sont pas une faiblesse : ce sont des signaux qu’il est temps de faire le point. Et c’est précisément le rôle du bilan de compétences.

Alors, quand faire un bilan de compétences ? À quels moments cela s’impose comme une évidence, et quels bénéfices pouvez-vous en retirer ?

Dans quelles situations se lancer ?

Un bilan de compétences s’adresse à toute personne en réflexion sur son avenir professionnel. Vous pouvez envisager cette démarche si :

  • Vous n’avez plus la même motivation qu’avant et vous ressentez une lassitude persistante.

  • Vous aimeriez évoluer mais vous ne savez pas dans quelle direction aller.

  • Vous envisagez une reconversion et vous voulez clarifier vos possibilités.

  • Vous revenez dans la vie active après une pause et vous souhaitez identifier vos forces actuelles.

  • Vous avez un projet précis (formation, création d’entreprise, mobilité interne) et vous voulez vérifier sa faisabilité et son adéquation avec votre profil.

Ces situations sont courantes et, loin d’être des blocages, elles peuvent devenir des tremplins grâce à un accompagnement adapté.

Les bénéfices d’un bilan de compétences

Un bilan, ce n’est pas une simple introspection théorique. C’est un processus structuré, guidé par un professionnel, qui aboutit à des résultats concrets. Parmi ses principaux apports :

  • Clarté : mieux comprendre votre parcours, vos compétences, vos valeurs et vos aspirations.

  • Confiance : redécouvrir vos points forts et prendre conscience de vos compétences transférables.

  • Projection : identifier des pistes professionnelles réalistes, alignées à la fois sur vos envies et vos ressources.

  • Plan d’action : repartir avec des étapes concrètes et un cap clair.

  • Énergie : retrouver un sentiment de contrôle, au lieu de subir votre situation actuelle.

En somme, un bilan de compétences n’est pas une fin en soi : c’est un levier pour reprendre les rênes de votre carrière.

Y a-t-il un moment idéal dans l’année ?

Beaucoup de personnes se demandent quand faire un bilan de compétences au sens du calendrier. La réalité est simple : le meilleur moment, c’est celui où vous en ressentez le besoin.

  • Si vous souhaitez préparer une évolution interne, il peut être pertinent de démarrer avant les entretiens annuels.

  • Si vous visez une reconversion ou une formation, mieux vaut vous y prendre plusieurs mois avant les rentrées scolaires.

  • Si vous traversez une perte de sens ou un épuisement professionnel, inutile d’attendre : plus tôt vous agirez, plus tôt vous retrouverez de l’énergie.

Autrement dit, il n’y a pas de « saison » pour un bilan. Le moment idéal, c’est celui où vous décidez de ne plus rester dans l’incertitude.

En résumé

On fait un bilan de compétences lorsque l’on ne veut plus subir sa vie professionnelle, mais la reprendre en main. Peu importe la période de l’année : ce qui compte, c’est votre besoin de clarté et votre envie d’agir.

Grâce à cette démarche, vous obtenez une vision plus juste de vous-même, des pistes concrètes pour l’avenir et la confiance nécessaire pour franchir le pas.

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Rentrée professionnelle : et si on arrêtait de vouloir « tout relancer » ?

Rentrée professionnelle : et si on arrêtait de vouloir « tout relancer » ?

Introduction : la pression invisible de septembre

Chaque mois de septembre, c’est le même rituel : objectifs remis à zéro, boîte mail débordante, to-do listes à rallonge, agendas surchargés. La rentrée professionnelle est souvent envisagée comme une « seconde nouvelle année », un moment de relance intense. Mais cette dynamique de départ en fanfare est-elle toujours saine et pertinente ? Et si, au lieu de vouloir tout relancer, nous abordions septembre autrement, avec plus de lucidité, de discernement et de durabilité ?

Dans cet article, nous verrons pourquoi cette frénésie de reprise est ancrée dans nos habitudes, quels sont ses effets humains et organisationnels, puis nous explorerons des pistes concrètes pour transformer la rentrée professionnelle en une véritable phase de stabilisation et d’élan durable.

 

Un constat sans appel : la rentrée déclenche un stress collectif

Selon une étude OpinionWay pour Empreinte Humaine (2023), 44 % des salariés déclarent ressentir du stress dès la première semaine de reprise. Ce chiffre grimpe à 61 % chez les managers. Ce stress n’est pas anodin ni passager : il traduit une pression systémique profondément ancrée dans nos modes de fonctionnement professionnels.

En cause ? Des objectifs souvent très ambitieux posés dès la rentrée, comme s’il fallait effacer le « retard » accumulé pendant l’été. L’injonction implicite à compenser le temps de pause est omniprésente, alimentée par une charge mentale accrue dès les premiers jours : priorités floues, surcharge d’e-mails, réunions en cascade.

À cela s’ajoute la reproduction automatique de certains rituels managériaux : lancement de nouveaux projets, réunions stratégiques baptisées « kick-off », plannings pleins à craquer dès la première semaine… Ces signaux donnent le ton : il faut redémarrer vite, fort, et montrer que l’on est opérationnel immédiatement.

Cette culture de la relance rapide renforce ce que certains chercheurs appellent le « syndrome du bon élève professionnel » : il faut prouver sa valeur dès le retour de congés, montrer qu’on est motivé, réactif, multitâche. Cette exigence, souvent intériorisée, alimente le mythe de la productivité héroïque. Mais elle fait des dégâts.

Car derrière l’efficacité de façade, la santé mentale décline. L’équipe fonctionne en mode sprint là où un pas cadencé suffirait. Le lien collectif s’effrite, chacun absorbé par ses priorités urgentes. Le sens du travail peut se diluer dans une accumulation d’actions précipitées. Bref, tout ce que la pause estivale avait permis de restaurer peut s’évaporer en quelques jours seulement.

Ce constat partagé invite à repenser nos dynamiques de rentrée : et si au lieu de tout relancer, nous commencions par ralentir pour mieux stabiliser ?

 

Enjeux : les coûts cachés de la frénésie de la reprise

1.     Pour les salariés et indépendants

  • Fatigue accumulée très tôt : l’énergie gagnée pendant l’été s’épuise en quelques jours, faute d’une phase de transition progressive. Cette reprise brutale provoque une fatigue cognitive intense, souvent accentuée par le contraste avec le rythme estival. Cela peut aussi générer un « jetlag professionnel » : sentiment de désynchronisation avec son environnement et ses collègues.
  • Perte de sens : enchaîner les réunions, les urgences et les livrables dès la rentrée crée un effet tunnel. Sans temps de recul ni cap clarifié, la charge de travail devient mécanique. Cette automatisation des tâches sans réintégration du « pourquoi » provoque une démotivation rapide, surtout chez les profils autonomes ou créatifs.
  • Culpabilité et auto-jugement : ceux qui peinent à retrouver leur rythme ou à se « rebrancher » immédiatement peuvent ressentir de la culpabilité. Cela s’accompagne souvent d’un discours intérieur critique : « Je ne suis pas assez rapide », « Je suis déjà dépassé(e) », alimentant un stress chronique dès les premiers jours.

 

2.     Pour les managers et les équipes RH

  • Risque de turn-over accéléré : septembre est une période charnière pour les mobilités internes ou les démissions. Une rentrée sous tension peut précipiter des départs mûris durant l’été. La brutalité de la reprise agit comme un révélateur du décalage entre les besoins individuels et les pratiques collectives.
  • QVCT mise en pause : les actions de qualité de vie au travail sont souvent reléguées après les « urgences opérationnelles ». Cela crée un paradoxe : c’est justement quand les équipes auraient besoin de soutien, de clarté et de rythme soutenable que ces leviers sont écartés.
  • Dissonance collective : chaque personne revient avec une énergie, un vécu et des besoins différents. Imposer un tempo unique ou une vision uniforme de la performance dès la rentrée peut générer des tensions interpersonnelles, des malentendus ou un sentiment d’isolement.

Bref, la frénésie de la rentrée ne génère pas qu’une fatigue passagère : elle agit comme un accélérateur de fragilités individuelles et de désalignements collectifs. Reconnaître ces coûts cachés est la première étape pour construire une rentrée plus soutenable et plus intelligente.

 

Illustrations concrètes : quand relancer coûte plus que stabiliser

1.     Cas n°1 : une entreprise de services en BtoB

Chaque année, une société de conseil imposait à ses équipes une feuille de route annuelle présentée dès le 1er septembre. Chaque rentrée était perçue comme une « remobilisation générale » : relance des objectifs commerciaux, séminaire stratégique, élaboration des prévisions budgétaires. Résultat : 4 à 6 semaines de travail intensif, des équipes sous tension, une démotivation marquée dès la mi-octobre, accompagnée d’un pic d’arrêts maladie (+18 %) et d’un recours accru au télétravail défensif.

En 2024, suite à un audit QVCT, l’entreprise a fait évoluer son approche : objectifs répartis sur huit semaines, reprise accompagnée de rituels collectifs (ateliers de priorisation, bilans croisés, retours d’expérience terrain), calendrier allégé la première quinzaine. Résultat : baisse de 30 % des arrêts maladie et retour d’un climat de travail perçu comme plus soutenable par 82 % des collaborateurs (enquête interne).

 

2.     Baromètre Malakoff Humanis (2023)

Cette enquête révèle une chute de motivation marquée à la rentrée : 1 actif sur 2 se dit moins engagé en septembre qu’au printemps. Le taux de satisfaction professionnelle chute de 12 % entre juin et octobre. Les principales causes évoquées ? Une reprise trop rapide, le sentiment de ne pas être écouté, et une surcharge de travail dès le retour de congés. Ces données confirment que la rentrée est un moment vulnérable pour la dynamique individuelle comme collective.

 

3.     Retours d’expérience de terrain (consultante formatrice)

Dans les accompagnements réalisés auprès d’équipes RH, de managers ou d’indépendants, un besoin revient souvent : celui de reprendre utilement, et non précipitamment. Quand les professionnels construisent leur reprise avec des « zones de stabilité » (moments dédiés au bilan, à la projection réaliste, à la clarification des rôles), ils retrouvent de la maîtrise sur leur temps, une meilleure cohérence entre leurs objectifs et leurs ressources, et surtout, une sensation d’utilité retrouvée.

Un exercice simple mais puissant consiste à poser la question : « Qu’est-ce que je veux conserver de mon été dans mon organisation actuelle ? ». Ce point d’ancrage personnel favorise une transition plus douce et respectueuse du rythme de chacun.

 

Solutions concrètes : vers une rentrée régénérative

1.     Co-construire la reprise avec les équipes

Outil proposé : Atelier « Rentrée à impact positif »

  • Enjeux : éviter une reprise descendante et standardisée, génératrice de déconnexion et de démotivation.
  • Intérêt : redonner aux équipes du pouvoir d’agir sur l’organisation de leur rentrée et les priorités qui comptent.
  • Outils : Klaxoon, Miro ou support papier pour la cartographie, matrice Eisenhower pour trier les tâches urgentes/importantes.
  • Exemple : dans une équipe de 8 personnes, cet atelier a permis de diviser par deux les « faux urgents » et d’identifier 3 actions collectives à prioriser réellement.

2.     Intégrer des « rituels d’atterrissage »

Outil proposé : Semaine de transition douce

  • Enjeux : réintégrer progressivement les individus dans leur rôle, sans perte du bénéfice des congés.
  • Intérêt : favoriser la régulation émotionnelle et la cohérence collective avant de repartir dans l’opérationnel.
  • Outils : carnet de bord personnel, audio-guides de sophrologie ou méditation (Insight Timer, Petit Bambou), planification allégée.
  • Exemple : dans une PME, 10 minutes de recentrage collectif chaque matin pendant la première semaine ont généré une baisse de 25 % des tensions interpersonnelles (mesurée via un sondage interne).

3.     Prioriser la stabilité avant l’accélération

Outil proposé : Matrice Stop / Start / Continue enrichie

  • Enjeux : consolider les bonnes pratiques au lieu de relancer systématiquement de nouveaux projets.
  • Intérêt : capitaliser sur les acquis, éviter les dispersions, renforcer la cohérence des actions.
  • Outils : tableau collaboratif partagé (Trello, Notion), animation en co-développement ou facilitation interne.
  • Exemple : une équipe projet a choisi de stabiliser un processus de feedback mensuel avant de lancer un nouvel outil CRM.

4.     Mesurer la charge réelle, pas seulement les ambitions

Outil proposé : Baromètre flash de reprise

  • Enjeux : disposer d’un thermomètre objectif et rapide pour piloter la reprise avec justesse.
  • Intérêt : prévenir les signaux faibles d’épuisement, ajuster les attentes managériales, nourrir un dialogue constructif.
  • Outils : Formulaires Google, Teams Forms, outil QVT interne ; analyse avec visualisation simple (camembert, radar).
  • Exemple : après deux vagues de baromètre, une entreprise a décidé de repousser de 2 semaines le lancement d’un projet jugé trop chargé.

5.     Communiquer avec sobriété

Idée originale : Discours de rentrée inversé

  • Enjeux : casser les codes traditionnels de la communication de rentrée, souvent trop directive et performative.
  • Intérêt : créer une dynamique d’ouverture, de transparence et d’authenticité dès les premiers jours.
  • Outils : format live ou vidéo asynchrone, retranscription partagée, boîte à retours anonymes.
  • Exemple : dans une structure associative, le partage d’un échec par le directeur en début d’année a déclenché un échange collectif inédit sur les apprentissages de l’année passée.

 

Ces solutions peuvent s’articuler entre elles pour former un parcours de reprise sur 2 à 4 semaines, adapté aux réalités de chaque organisation. Elles visent toutes un même objectif : ancrer la rentrée dans une logique de régénération, de lucidité partagée et de coopération active.

 

Conclusion : Et si ralentir était le vrai moteur de la rentrée ?

La rentrée professionnelle est souvent vécue comme une ligne de départ : il faudrait foncer, produire, prouver. Mais à force de confondre vitesse et impact, urgence et importance, nous épuisons les ressources les plus précieuses : la clarté, l’engagement, le lien humain.

Ce que montre cet article, c’est qu’un autre chemin est possible. En ralentissant le rythme, en clarifiant les priorités, en stabilisant les pratiques avant de relancer, on ne perd pas du temps — on en regagne. On ne freine pas la performance — on la rend durable.

Managers, RH, salariés, indépendants : chacun peut contribuer à transformer la rentrée en un espace d’alignement plutôt qu’un carrefour de tensions. Les outils existent, les expériences positives aussi. Il ne reste qu’un pas à faire : oser changer le scénario.

Et si, cette année, la réussite de septembre se mesurait non pas à la quantité de projets lancés, mais à la qualité de l’élan collectif enclenché ?

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Bilan de compétences HPI

Bilan de compétences HPI

Bilan de compétences pour HPI : un accompagnement adapté à votre singularité

Vous avez l’impression d’être « trop » — trop intense, trop rapide, trop exigeant — ou simplement « pas comme les autres » dans le monde professionnel ? Vous êtes peut-être concerné·e par le haut potentiel intellectuel (HPI), que vous ayez été identifié·e formellement ou non. Dans tous les cas, votre besoin d’alignement, de sens et d’authenticité mérite d’être pris en compte dans un bilan de compétences.

Or, les démarches classiques peuvent vite s’avérer inadaptées à votre profil. C’est pourquoi un bilan de compétences pour HPI, mené par un·e professionnel·le formé·e à ces spécificités, peut transformer votre rapport au travail — et à vous-même.

Haut potentiel : bien plus qu’une « intelligence au-dessus de la moyenne »

Le HPI ne se résume ni à un test de QI élevé, ni à une performance hors norme. Il s’accompagne souvent d’une grande lucidité, d’une intuition fine, d’un besoin de cohérence, d’une hypersensibilité émotionnelle ou relationnelle, et parfois d’un sentiment de décalage.

Ces traits influencent en profondeur le parcours professionnel. Nombre de personnes HPI témoignent :

  • d’une difficulté à rester motivé·e dans des environnements peu stimulants ou trop rigides,

  • d’un parcours non linéaire, fait d’expérimentations, de ruptures, de reconversions,

  • d’un malaise dans les codes de l’entreprise, ou de difficultés à supporter les jeux de pouvoir,

  • d’un questionnement professionnel récurrent, parfois vécu comme de l’instabilité ou de l’autosabotage.

Ces dynamiques sont rarement comprises — voire reconnues — dans un cadre de bilan de compétences standardisé.

Le bilan de compétences pour HPI : une autre posture, une autre écoute

Chez Eklosia, nous accueillons tous les profils, sans distinction. Mais nous avons conçu notre approche pour qu’elle soit particulièrement adaptée aux personnes qui fonctionnent « hors des cases », en particulier les adultes HPI.

Cela suppose une posture d’accompagnement fondée sur :

  • une qualité d’écoute accrue, qui respecte les zones de flou, les doutes, les besoins d’exploration,

  • une lecture nuancée des parcours professionnels, même quand ils semblent chaotiques,

  • une compréhension du besoin de sens, au-delà des logiques d’employabilité ou de rentabilité,

  • un cadre structurant, mais suffisamment souple pour ne pas enfermer.

Le but n’est pas de « recadrer » un profil atypique, mais au contraire d’accompagner une clarification identitaire et professionnelle, en lien avec les aspirations profondes.

Vous êtes concerné·e si…

  • Vous êtes identifié·e HPI, récemment ou depuis longtemps, et vous cherchez à redéfinir votre orientation professionnelle en cohérence avec votre fonctionnement.

  • Vous vous interrogez sur votre profil, sans avoir posé de mot, mais vous vous reconnaissez dans les descriptions du haut potentiel.

  • Vous avez le sentiment que vos précédents bilans ou accompagnements professionnels n’ont pas pris en compte votre complexité ou votre quête de sens.

  • Vous ressentez une forme d’urgence existentielle à trouver un projet aligné, qui vous respecte et vous stimule à la fois.

Dans tous ces cas, un bilan de compétences sensible au HPI peut vous offrir un espace sécurisé, exigeant, et profondément transformateur.

Un accompagnement centré sur la personne, pas sur l’étiquette

Vous n’avez pas besoin d’un « bilan HPI » avec des outils spécifiques ou un protocole différent. Ce dont vous avez besoin, c’est d’un cadre intelligent, exigeant et bienveillant, dans lequel vous pouvez explorer ce qui vous anime, sans être jugé·e ni réduit·e à un profil.

Un professionnel qui connaît de l’intérieur les logiques du haut potentiel, et qui sait accompagner ces cheminements, peut faire une différence décisive.

Envie de remettre votre singularité au cœur de votre vie professionnelle ?

Chez Eklosia, nous proposons un accompagnement respectueux de votre rythme et de votre complexité, que vous soyez HPI identifié·e, en questionnement, ou simplement en quête de cohérence.

Un entretien gratuit vous permet de vérifier si notre approche vous correspond.

 

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Le pouvoir sous-estimé des introvertis au travail

Pendant longtemps, j’ai cru que pour réussir en entreprise, il fallait être extraverti, charismatique, toujours à l’aise à l’oral, capable de s’imposer dans les réunions. Puis, j’ai lu “Quiet: The Power of Introverts in a World That Can’t Stop Talking” (« La force des discrets : Le pouvoir des introvertis dans un monde trop bavard ») de Susan Cain, et tout a changé. Ce livre m’a offert un miroir : je suis introvertie, et loin d’être un frein, cela peut être un levier puissant.

Aujourd’hui, je vous propose de réévaluer la place des introvertis dans le monde du travail. En partant des données les plus récentes, j’explorerai avec vous les enjeux humains et organisationnels, partagerai des exemples concrets issus de ma pratique, et vous proposerai des solutions innovantes et applicables pour mieux intégrer et valoriser les talents introvertis.

 

Bien cerner les caractéristiques de l’introversion

1.                  Les introvertis en chiffres

Selon Susan Cain, entre un tiers et la moitié de la population est introvertie. Pourtant, une étude basée sur le Myers-Briggs Type Indicator (MBTI) révèle que les introvertis représentent seulement 39 % des cadres dirigeants aux États-Unis. Cette sous-représentation suggère une méconnaissance ou une sous-estimation des compétences des introvertis dans les postes à responsabilité.

Par ailleurs, une étude menée par Virgin Pulse auprès de plus de 2 000 managers et employés a montré que 63 % des introvertis se sentent seuls au travail, contre 37 % des extravertis. Cette solitude peut impacter leur engagement et leur bien-être, soulignant l’importance de repenser les environnements de travail pour mieux répondre à leurs besoins.

 

2.                  Déconstruire les biais inconscients

Les biais en faveur de l’extraversion influencent souvent les décisions en matière de recrutement, d’évaluation et de promotion. Une recherche de la Harvard Business Review souligne que les traits extravertis sont souvent associés, à tort, à des qualités de leadership et de performance plus élevées. Pourtant, des études comme celle de Grant, Gino & Hofmann (2011) ont montré que, dans certains contextes, les leaders introvertis obtiennent de meilleurs résultats, en particulier avec des équipes proactives.

En tant que professionnelle RH, j’ai constaté combien ces biais pouvaient éclipser les profils plus discrets mais tout aussi performants. Il est donc essentiel de former les recruteurs et managers à reconnaître leurs biais, et de mettre en place des grilles d’évaluation basées sur des compétences observables, des résultats tangibles et la qualité des interactions, plutôt que sur la prestance ou l’aisance orale. Cela permet de rétablir une forme d’équité et de garantir une meilleure diversité cognitive au sein des équipes.

 

3.                  Typologie des introvertis : une diversité à reconnaître

L’introversion n’est pas uniforme. Le psychologue Jonathan Cheek distingue plusieurs formes :

  • L’introversion sociale, marquée par une préférence pour de petits groupes ou la solitude.
  • L’introversion introspective, où le monde intérieur est riche et source de créativité.
  • L’introversion anxieuse, caractérisée par une gêne dans les interactions sociales, même avec des proches.
  • L’introversion réservée, où les personnes ont besoin de plus de temps pour réfléchir avant d’agir.

Reconnaître cette diversité permet d’adapter l’environnement de travail et l’accompagnement managérial. Par exemple, une personne anxieuse bénéficiera de feedbacks individualisés en dehors des réunions, tandis qu’une introvertie introspective sera précieuse dans les phases de conceptualisation de projet.

 

4.                  Dimension interculturelle

Saviez-vous que dans certaines cultures, comme le Japon, la Corée du Sud ou les pays nordiques, l’introversion est perçue positivement ? Dans ces sociétés, la retenue est souvent associée à la sagesse, la maîtrise de soi et le respect. À l’inverse, l’exubérance peut être mal perçue dans les interactions professionnelles.

Dans un monde globalisé, il est essentiel que les entreprises internationales prennent conscience de ces différences culturelles. Cela implique d’adapter leurs référentiels de compétences, de diversifier leurs modèles de leadership, et de reconnaître que le silence ou la discrétion ne sont pas des signes de désengagement, mais parfois de profond respect ou d’observation attentive. C’est une richesse que trop d’organisations ignorent encore.

 

 

 

Enjeux : pourquoi valoriser les introvertis ?

1.                  Pour les équipes RH

Les responsables des ressources humaines ont tout intérêt à reconnaître et à valoriser les talents introvertis. En effet, ces derniers apportent une profondeur d’analyse, une capacité d’écoute et une stabilité émotionnelle bénéfiques pour les équipes. Ignorer ces qualités peut conduire à une perte de talents précieux et à une homogénéisation des profils, limitant ainsi la diversité cognitive au sein de l’entreprise.

 

2.                  Pour les salariés

Les introvertis peuvent ressentir une pression à se conformer à des normes extraverties, ce qui peut entraîner du stress, de l’épuisement et une baisse de motivation. Reconnaître et valoriser leur mode de fonctionnement permet de favoriser leur épanouissement professionnel et de renforcer leur engagement.

 

3.                  Pour les indépendants

Les travailleurs indépendants introvertis peuvent exceller dans des environnements où ils contrôlent leur rythme et leur espace de travail. Cependant, ils peuvent également rencontrer des défis en matière de réseautage ou de prospection. Des stratégies adaptées peuvent les aider à surmonter ces obstacles tout en respectant leur nature introvertie.

 

4.                  Pour les managers

Les managers introvertis peuvent adopter un style de leadership basé sur l’écoute, la réflexion et la délégation, favorisant ainsi la cohésion et la performance des équipes. Toutefois, ils peuvent être sous-estimés dans des cultures d’entreprise valorisant l’extraversion. Il est donc essentiel de reconnaître la valeur de différents styles de leadership.

 

 

Illustrations concrètes de la vie quotidienne des introvertis

1.                  Étude de cas : l’impact du télétravail

La pandémie de COVID-19 a généralisé le télétravail, offrant aux introvertis un environnement plus propice à leur concentration et à leur bien-être. Une étude a révélé que 74 % des introvertis préfèrent un modèle de travail hybride, combinant présence au bureau et travail à distance. Cette flexibilité leur permet de gérer leur énergie et d’optimiser leur productivité.

 

2.                  Données d’enquête : la perception du retour au bureau

Une enquête menée par Truity a montré que 36 % des introvertis se sentent négatifs à l’idée de retourner au bureau, contre seulement 18 % des extravertis. Cette différence souligne l’importance d’adapter les environnements de travail pour répondre aux besoins variés des employés.

 

3.                  Témoignage : l’expérience d’une consultante

En tant que consultante en développement professionnel, j’ai accompagné de nombreux introvertis qui doutaient de leur capacité à réussir dans des environnements perçus comme extravertis. En travaillant sur la reconnaissance de leurs forces, tels que l’écoute active, la réflexion stratégique et la capacité à créer des relations profondes, ces professionnels ont pu s’épanouir et apporter une valeur ajoutée significative à leurs organisations.

 

 

7 Solutions concrètes pour valoriser les introvertis au travail

1.                  Concevoir des environnements de travail multi-sensoriels

Pourquoi ?
Les open spaces traditionnels favorisent les interactions constantes, souvent perçues comme épuisantes par les introvertis. Il est donc primordial de proposer des environnements qui respectent la diversité sensorielle et émotionnelle des collaborateurs.

Comment ?

  • Créer des “zones de retrait” (Quiet zone) dans les bureaux, accessibles sans justification, comme le fait le géant de la tech SAP avec ses “recharge rooms” (espaces silencieux avec lumière douce, sièges confortables, parfois avec aromathérapie).
  • Offrir un “design sensoriel adaptatif”, incluant variateur de lumière, panneaux acoustiques, et zones sans stimulation numérique (aucun écran ni notification). Le cabinet IDEO a expérimenté ce concept pour augmenter la concentration et le bien-être.

Exemple concret : Chez Steelcase, certaines équipes testent des “bureaux cocons” modulables où chaque collaborateur choisit son ambiance de travail selon son besoin du moment (focus, brainstorming, échange calme…).

 

2.                  Renverser les codes des réunions

Pourquoi ?
Les réunions valorisent souvent ceux qui prennent la parole spontanément. Les introvertis, eux, préfèrent réfléchir avant d’intervenir.

Comment ?

  • Utiliser la méthode “6-3-5 Brainwriting” : 6 participants, 3 idées, 5 minutes. Chaque personne note 3 idées, les passe à son voisin, et ainsi de suite. Cela permet aux introvertis d’exprimer leur créativité sans pression orale.
  • Instaurer un “tour de table inversé” : commencer par les retours écrits ou les contributions des plus silencieux avant d’ouvrir la discussion. Cela crée un espace sécurisé d’expression.
  • Envoyer les documents 48h avant, avec des questions ciblées pour favoriser la préparation.

Exemple concret : Dans une entreprise de conseil en stratégie, les réunions mensuelles de planification sont ouvertes par une synthèse écrite collaborative sur un outil comme Miro ou Klaxoon, garantissant l’inclusion de tous les profils cognitifs.

 

3.                  Former au leadership introverti

Pourquoi ?
Les modèles dominants de leadership valorisent l’assertivité, alors que l’écoute, la réflexion et l’humilité – qualités fréquentes chez les introvertis – sont tout aussi stratégiques.

Comment ?

  • Créer des parcours de formation spécifiques : modules sur la gestion des conflits par la médiation silencieuse, coaching en management par l’écoute active, développement de la présence calme.
  • Promouvoir des rôles de leadership horizontal : référents qualité, mentors internes, facilitateurs d’intelligence collective, souvent plus naturels pour les profils introvertis.
  • Mettre en place des tandems introverti-extraverti dans les comités de direction pour équilibrer les styles de décision et les modes de communication.

Exemple concret : Une PME industrielle a formé ses responsables d’équipe à la “communication introvert-friendly” : temps de silence accepté en réunion, retour différé valorisé, communication écrite prépondérante.

 

4.                  Encourager l’autonomie et la maîtrise du temps

Pourquoi ?
Les introvertis sont plus performants lorsqu’ils peuvent gérer leur rythme de travail, limiter les interruptions et alterner phases de concentration et de récupération.

Comment ?

  • Proposer un “temps protégé hebdomadaire”, où aucune réunion ne peut être planifiée (ex : vendredi matin). C’est une pratique adoptée chez Atlassian sous le nom de “Focus Time”.
  • Permettre le choix des créneaux de disponibilité dans les outils collaboratifs, pour éviter la sur-sollicitation instantanée.
  • Mettre en place des “règles d’hygiène numérique” (réduction des notifications, modes silencieux respectés, réponses différées autorisées).

Exemple concret : Dans une start-up EdTech, chaque salarié dispose de deux heures “Deep Work” quotidiennes, bloquées dans l’agenda partagé et respectées comme des réunions prioritaires.

 

5.                  Réinventer la reconnaissance

Pourquoi ?
Les introvertis expriment rarement leurs succès de façon visible. Ils peuvent donc être oubliés dans les dispositifs classiques de reconnaissance (récompenses, podiums, mises en avant publiques).

Comment ?

  • Instaurer des feedbacks anonymes entre pairs, où chacun peut valoriser les actions discrètes mais impactantes (par ex. via une boîte à feedbacks mensuelle).
  • Mettre en avant les réussites collectives, en soulignant les rôles clés de support, d’analyse, de transmission.
  • Créer un tableau virtuel des “succès silencieux”, alimenté par les managers ou collègues, valorisant les apports en coulisses.

Exemple concret : Un réseau associatif a lancé une newsletter interne “Les Forces tranquilles” qui met à l’honneur chaque mois des collaborateurs ayant marqué positivement un projet sans nécessairement s’exposer.

 

6.                  Intégrer des formats d’évaluation alternatifs

Pourquoi ?
Les entretiens annuels et les autoévaluations verbales favorisent les profils extravertis, plus enclins à se mettre en valeur. Les introvertis peuvent se sentir inconfortables à l’idée de “se vendre”.

Comment ?

  • Introduire des “portfolios de compétences” : les collaborateurs compilent sur l’année des exemples concrets de leurs contributions (documents, feedbacks, projets). Cela valorise les résultats plutôt que la posture.
  • Diversifier les formats d’expression : permettre des bilans en format écrit, audio ou visuel pour s’adapter au canal d’expression préféré de chacun.
  • Former les managers à l’écoute active et à la lecture des signaux faibles pour identifier les réussites moins visibles mais tout aussi déterminantes.

Exemple concret : Une organisation de l’ESS a remplacé son évaluation orale unique par un “bilan d’impact personnel” incluant projets réalisés, feedbacks reçus et apprentissages issus de l’année écoulée, présenté de manière libre (document, vidéo, podcast…).

 

7.                  Cultiver une culture de l’introspection collective

Pourquoi ?
Les introvertis excellent dans l’analyse rétrospective. Or, peu d’organisations prennent le temps de réfléchir collectivement aux apprentissages issus des expériences passées.

Comment ?

  • Instaurer des rituels d’introspection d’équipe à la fin des projets (ex. rétrospective 4L : liked, learned, lacked, longed for).
  • Créer des “cercles de réflexion” transversaux, réunissant différents métiers autour d’un thème pour partager en profondeur (sans jugement de rythme ou d’éloquence).
  • Valoriser les comptes rendus analytiques, en les diffusant dans des formats courts et visuellement attrayants pour renforcer leur impact.

Exemple concret : Une entreprise du secteur culturel a mis en place des “pépinières d’idées” mensuelles, où chaque collaborateur partage une réflexion personnelle sur une problématique métier ou sociétale, nourrissant l’innovation interne de façon collaborative et apaisée.

 

 

Conclusion

Les introvertis apportent une richesse souvent sous-estimée au monde du travail. Leur capacité à écouter, à réfléchir en profondeur et à créer des relations authentiques constitue un atout majeur pour les organisations. En reconnaissant et en valorisant ces qualités, les entreprises peuvent favoriser un environnement inclusif et performant. Et si nous commencions par nous poser une question : dans nos pratiques actuelles, laissons-nous vraiment une place à toutes les formes d’intelligence ?

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Éviter le piège de la positivité toxique en entreprise

Éviter le piège de la positivité toxique en entreprise

Introduction

Dans un monde professionnel en constante mutation, l’optimisme est devenu une compétence aussi valorisée qu’attendue. Il permet de faire face aux incertitudes, d’encourager l’engagement et de stimuler la créativité. Pourtant, à trop vouloir positiver, certaines entreprises basculent dans un excès contre-productif : la positivité toxique. Ce concept, encore mal compris, désigne une pression implicite à toujours voir le bon côté des choses, au détriment de l’expression des émotions réelles et de la gestion des difficultés.

Cet article vous propose d’explorer ce sujet en profondeur :

  • Quelle est la différence entre optimisme authentique et positivité toxique ?
  • Quels sont les impacts sur les salariés, les managers et les RH ?
  • Quelles bonnes pratiques mettre en place pour encourager un optimisme sain ?

De quoi parle-t-on ?

D’après une étude d’OpinionWay pour PwC (2024), 74 % des Français se disent optimistes, et 45 % considèrent cet optimisme comme un choix conscient. Chez les dirigeants, ce chiffre grimpe à 61 %. Cependant, selon la Revue Gestion HEC Montréal, une survalorisation de l’optimisme peut nuire à la santé mentale si elle empêche l’expression des émotions dites négatives.

Dans un contexte où la QVCT (Qualité de Vie et des Conditions de Travail) est au coeur des stratégies RH, il devient crucial de distinguer les approches qui favorisent un bien-être durable de celles qui imposent un masque d’enthousiasme constant.

Enjeux

Pour les RH

Les professionnels des ressources humaines doivent naviguer entre la promotion d’un climat positif et l’écoute active des besoins. Une entreprise qui nie les difficultés sous couvert d’optimisme permanent risque de fragiliser sa culture d’entreprise. Elle peut involontairement instaurer un climat où les salariés n’osent plus signaler les problèmes ou les conflits.

Donnée clé : L’enquête Securex (2023) révèle que 9,3 % des salariés belges ont déjà été confrontés à des comportements de minimisation ou d’injonction au sourire. Cela met en lumière l’urgence de créer des espaces d’écoute.

Pour les salariés

La pression à « rester positif » en toutes circonstances peut entraîner un isolement émotionnel. Les salariés, ne se sentant pas entendus, peuvent vivre un double malaise : celui des difficultés traversées, et celui de devoir les cacher. À terme, cela nuit à la motivation, à la cohésion d’équipe et au sentiment d’appartenance.

Exemple concret : Julie, salariée en tension sur un projet, voit ses alertes systématiquement désamorcées par son manager par un « Sois positive, tu vas y arriver ! ». Elle finit par se taire, culpabilise, puis s’isole. Ce type de dynamique est fréquent et profondément délétère.

Pour les managers

Les managers, en tant que relais de la culture d’entreprise, doivent être vigilants. En modélisant une attitude trop positive, ils risquent de ne pas prendre au sérieux les signaux faibles de leurs équipes. Cela peut conduire à une déconnexion avec la réalité du terrain.

Témoignage de terrain : En accompagnement, de nombreuses formatrices observent que les salariés expriment le besoin d’espaces d’écoute, même informels. Cette écoute rétablit la confiance et relance les dynamiques collectives.

Pour les indépendants

Les freelances et autoentrepreneurs sont également concernés. Livrés à eux-mêmes, ils intègrent souvent des injonctions à la réussite et à la positivé diffusées sur les réseaux professionnels. Cela peut renforcer un sentiment d’échec dès qu’une difficulté survient.

Point de vigilance : L’impossibilité de partager les moments de doute sans se sentir illégitime peut aggraver la solitude professionnelle. L’accès à des cercles de parole ou à du mentorat devient alors précieux.

Solutions concrètes, pratiques et innovantes

1.Former à l’intelligence émotionnelle

Il s’agit de développer chez les managers et collaborateurs la capacité à reconnaître, accueillir et réguler leurs émotions. Des formations spécifiques, basées sur des cas concrets et des outils comme la CNV (communication non violente), peuvent être intégrées aux plans de développement des compétences.

2.Valoriser la parole libre

Instituer des espaces de discussion (cercles de parole, groupes d’analyse de pratiques, entretiens de feedback) où chacun peut exprimer ses ressentis sans crainte d’être jugé ou sanctionné. L’implication d’un tiers facilitateur extérieur peut favoriser une parole plus libre.

3.Diversifier les indicateurs QVCT

Compléter les tableaux de bord classiques (absentéisme, turnover) par des outils de mesure du ressenti collectif, comme des baromètres internes anonymes ou des indicateurs de climat psychologique, analysés régulièrement et suivis d’actions concrètes.

4.Soutenir les temps de régulation

Prévoir dans l’agenda d’équipe des temps dédiés au retour sur les tensions ou difficultés vécues : debriefing post-projet, météo émotionnelle en début de réunion, rituels d’équipe orientés sur l’analyse collective des freins et ressources.

5.Promouvoir un optimisme réaliste

Adopter une communication interne transparente qui valorise les avancées tout en reconnaissant les efforts, les erreurs et les obstacles surmontés. Les témoignages inspirants d’employés ou de managers peuvent devenir de puissants leviers de motivation à condition qu’ils reflètent aussi les réalités du terrain.

6.Mettre en place un référent bien-être ou une cellule d’écoute

Disposer d’un interlocuteur clairement identifié à qui s’adresser en cas de mal-être ou de tensions non résolues permet de désamorcer rapidement les dérives de la positivité toxique.

7.Encourager la formation des équipes à la résilience

À travers des ateliers pratiques sur la gestion du stress, la pleine conscience ou la psychologie positive (dans son acception rigoureuse et scientifique), les entreprises peuvent accompagner leurs équipes vers un mieux-être durable.

Conclusion

L’optimisme en entreprise est un levier puissant, à condition qu’il soit sincère et nuancé. Bannir la positivité toxique ne signifie pas céder au pessimisme, mais plutôt accepter l’humain dans toute sa complexité. Les organisations ont tout à gagner à encourager une posture de lucide espérance.

Et vous, votre organisation favorise-t-elle une culture du dialogue ou impose-t-elle un masque de bonne humeur ?

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Vers la fin du télétravail ?

Vers la fin du télétravail ?

Un retour en arrière ou une nouvelle ère du travail hybride ?

Depuis la crise sanitaire de 2020, le télétravail s’est imposé dans nos vies professionnelles, redéfinissant notre rapport au travail et à la performance. Beaucoup de salariés y ont trouvé une nouvelle liberté, un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle, et un gain de productivité. D’autres, en revanche, ont souffert d’un isolement social et de la porosité entre sphère personnelle et professionnelle.

Mais depuis quelques mois, le vent semble tourner. Certaines entreprises rappellent leurs salariés au bureau, invoquant la nécessité de raviver la culture d’entreprise, de renforcer la cohésion d’équipe ou encore de surveiller plus efficacement la productivité.

Alors, assiste-t-on à la fin du télétravail tel que nous le connaissions, ou à une transformation durable vers le travail hybride ? Dans cet article, nous explorons les tendances actuelles, les chiffres clés, les risques et les opportunités pour les entreprises comme pour les collaborateurs.

 

Un recul du télétravail : mythe ou réalité ?

À l’issue de la pandémie, le télétravail avait atteint des sommets historiques. Pourtant, en 2024, certaines entreprises majeures font marche arrière. Amazon, Tesla ou encore Google ont imposé un retour plus ou moins partiel en présentiel. Leurs arguments sont récurrents :

  • Favoriser la créativité et l’innovation grâce aux échanges informels en présentiel
  • Recréer du lien pour renforcer la culture d’entreprise
  • Mieux suivre la performance et prévenir le désengagement à distance

Pour autant, les chiffres contredisent une partie de ces craintes :

  • En France, 34 % des salariés continuent à télétravailler au moins un jour par semaine, selon la DARES.
  • La moyenne reste stable à 2 jours de télétravail par semaine depuis 2021.
  • 78 % des télétravailleurs français se disent aussi voire plus productifs qu’en présentiel (Baromètre Malakoff Humanis 2023).
  • À l’échelle mondiale, les entreprises ayant mis en place un modèle hybride constatent jusqu’à 20 % d’amélioration de la performance d’équipe (McKinsey, 2023).

Ces données suggèrent que le télétravail n’a pas nui à la performance, à condition d’être bien encadré.

Les salariés veulent-ils vraiment revenir au bureau ?

La réponse est claire : les collaborateurs souhaitent garder une forme de flexibilité. Selon une étude de JLL (Jones Lang LaSalle) :

  • 60 % des salariés dans le monde préfèrent un modèle hybride, alternant télétravail et présence au bureau.
  • Dans le secteur numérique, ce chiffre grimpe à 74 %.

Les avantages les plus cités sont :

  • Un meilleur équilibre vie pro/vie perso
  • Moins de temps perdu dans les transports
  • Moins de stress et plus d’autonomie
  • Une organisation de la journée plus adaptée aux besoins personnels et professionnels

Le télétravail est désormais un critère décisif dans le choix d’un employeur, en particulier pour les générations Y et Z. D’après le Baromètre Welcome to the Jungle 2023, il figure même dans le top 3 des attentes, devant la rémunération pour certains profils.

Mais tout n’est pas parfait :

  • 38 % des télétravailleurs réguliers déclarent ressentir de l’isolement social (BVA/Salesforce 2023)
  • 1 salarié sur 2 a du mal à déconnecter lorsque le télétravail dépasse 3 jours par semaine

Cela souligne l’importance d’un accompagnement humain, de formations adaptées et de règles claires dans les organisations.

Le modèle hybride : la voie vers un équilibre durable

Face à ces constats, le modèle hybride s’impose progressivement comme le nouveau standard du travail. Selon l’OCDE, près de 70 % des entreprises dans les pays développés ont déjà adopté une forme d’organisation hybride.

Certaines entreprises françaises ont pris de l’avance :

  • SNCF : jusqu’à 3 jours de télétravail hebdomadaire pour les fonctions support, accompagnés de formations managériales
  • Orange : indemnisation des frais de télétravail et actions pour prévenir les risques psychosociaux
  • Publicis : programme Work Your World, permettant de travailler jusqu’à 6 semaines par an à l’étranger

À l’international, les pratiques sont encore plus souples :

  • Airbnb : travail à distance illimité, sans baisse de salaire
  • Microsoft : flexibilité organisationnelle laissée à l’échelle des équipes
  • Salesforce : adoption de flex team agreements personnalisés par service

Ces exemples montrent que la flexibilité n’est pas incompatible avec la performance, à condition d’être bien encadrée.

 

Comment réussir la transition vers le travail hybride ?

Le passage à un modèle hybride ne s’improvise pas. Il nécessite une vision stratégique, une culture managériale repensée et des outils adaptés.

Voici les clés pour une transition réussie :

  1. Définir un cadre clair : nombre de jours en télétravail, outils collaboratifs, règles de disponibilité
  2. Former les managers au leadership hybride, à la confiance et à la gestion par objectifs
  3. Co-construire avec les équipes : sondages, groupes de travail, feedbacks réguliers
  4. Adapter les espaces de travail : moins de bureaux fixes, plus d’espaces collaboratifs et conviviaux
  5. Mesurer l’impact : indicateurs de bien-être, productivité, engagement

En complément, les formations aux soft skills sont essentielles : communication à distance, intelligence émotionnelle, gestion du temps, autonomie… Autant de compétences clés pour s’épanouir dans un environnement de travail hybride.

 

Conclusion : Le télétravail évolue, il ne disparaît pas

La fin du télétravail n’est pas une fatalité, mais une évolution naturelle vers un modèle plus équilibré.

Le travail hybride répond à la fois aux attentes des collaborateurs et aux besoins des organisations. Il permet de concilier performance économique, qualité de vie au travail, autonomie et culture collective.

 

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