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HPI orientation scolaire

HPI orientation scolaire

HPI et orientation : comment aider votre enfant à trouver sa voie ?

Comment accompagner un enfant HPI dans son orientation scolaire et professionnelle ?

Avoir un enfant à haut potentiel intellectuel (HPI) est une richesse, mais aussi un défi, notamment lorsqu’il s’agit de son orientation scolaire et professionnelle. Contrairement aux idées reçues, un QI élevé ne garantit ni un parcours linéaire ni une réussite académique automatique. Les travaux en neurosciences cognitives montrent que ces enfants présentent une connectivité neuronale accrue (Jung & Haier, 2007), ce qui se traduit par une pensée foisonnante et une grande sensibilité émotionnelle (Dabrowski, 1964). Ces particularités peuvent entraîner des difficultés d’adaptation aux cadres scolaires classiques.

Comment les accompagner pour qu’ils trouvent une orientation qui leur convienne ? Voici trois profils récurrents et des solutions adaptées pour les aider à s’épanouir.

1. L’enfant HPI qui est bon partout… et perdu

Certains jeunes HPI possèdent une pensée divergente très développée, rendant la prise de décision complexe. Leur cerveau fonctionne par associations multiples, et chaque choix leur semble renoncer à une infinité d’autres possibilités (Ruf, 2005). Ils s’intéressent à tout, excellent aussi bien en sciences qu’en lettres et hésitent à choisir une orientation. Ce trop-plein de possibilités peut devenir paralysant, conduisant parfois à l’inaction par peur de faire le mauvais choix (Siaud-Facchin, 2008).

Comment aider un enfant HPI qui hésite sur son orientation ?

  • L’orienter vers une réflexion sur son mode de pensée plutôt que sur une discipline spécifique. Se sent-il plus à l’aise dans l’analyse et la recherche ou dans l’action et la mise en pratique ?
  • Explorer des environnements de travail variés : préfère-t-il travailler seul ou en équipe ? Dans un cadre structuré ou en autonomie ?
  • Lui proposer des expériences concrètes : stages, rencontres avec des professionnels, immersions dans différents domaines pour l’aider à affiner ses préférences.
  • Encourager des outils d’aide à la décision tels que l’Ikigai, un modèle japonais permettant d’aligner passions, talents et perspectives professionnelles.

2. L’enfant HPI qui rêve grand mais dont les notes ne suivent pas

Certains jeunes HPI souffrent d’un manque de motivation scolaire en raison d’une inadéquation entre leurs besoins cognitifs et les exigences pédagogiques classiques (Gagné, 2004). Ils ont pu réussir sans effort dans les premières années et se retrouvent bloqués lorsqu’un véritable travail méthodologique devient nécessaire. L’ennui en classe, combiné à un perfectionnisme parfois paralysant, peut générer un désinvestissement scolaire.

Comment aider un enfant HPI dont les résultats scolaires ne reflètent pas ses capacités ?

  • Le rassurer : un parcours académique ne se joue pas sur un seul trimestre ni sur une orientation imposée en fin de seconde. Il existe toujours des solutions pour rebondir.
  • Lui montrer les passerelles possibles : classes préparatoires alternatives, formations à l’étranger, doubles cursus, années de mise à niveau.
  • Travailler sur la confiance en ses capacités et son engagement dans l’effort. Le développement d’une « mentalité de croissance » (Dweck, 2006) peut être un levier puissant pour l’aider à persévérer.
  • Introduire des techniques d’apprentissage fondées sur les sciences cognitives : la méthode Pomodoro pour mieux gérer son temps, l’apprentissage espacé pour optimiser la mémorisation, ou encore les cartes mentales pour structurer sa pensée.

3. L’enfant HPI qui rejette le système scolaire et veut apprendre seul

Certains jeunes HPI ne trouvent aucun sens dans l’école telle qu’elle est organisée. Ils se sentent enfermés dans un cadre rigide, qui ne correspond ni à leur rythme ni à leurs centres d’intérêt. Les études montrent que l’ennui scolaire et la rigidité institutionnelle sont des facteurs majeurs de démotivation chez ces élèves (Lubinski & Benbow, 2000). Beaucoup développent alors des passions en autodidacte, via des projets personnels, des formations en ligne ou des apprentissages libres.

Quelles alternatives pour un enfant HPI qui rejette le cadre scolaire ?

  • Reconnaître son besoin d’un cadre différent, sans le brusquer dans un format qui ne lui convient pas.
  • Explorer des alternatives éducatives : écoles flexibles, formations en ligne, apprentissage en autonomie encadré par des mentors.
  • L’orienter vers des solutions permettant d’allier passion et structure : alternance, entrepreneuriat, écoles innovantes qui favorisent les parcours individualisés.
  • Introduire des modèles d’apprentissage basés sur la motivation intrinsèque (Deci & Ryan, 1985), en lui permettant de travailler sur des projets qui ont du sens pour lui.

Ressources pour aller plus loin sur l’orientation des enfants HPI

  • Livre : Siaud-Facchin, J. (2008). L’enfant surdoué : L’aider à grandir, l’aider à réussir. Éditions Odile Jacob.
  • Article scientifique : Jung, R.E., & Haier, R.J. (2007). The Parieto-Frontal Integration Theory (P-FIT) of Intelligence: Converging Neuroimaging Evidence. Behavioral and Brain Sciences.
  • Podcast : Les intelligences atypiques – épisode sur les enfants HPI (disponible sur Spotify et Apple Podcasts).
  • Test en ligne : Identification des forces et motivations personnelles sur le site de VIA Character Strengths (https://www.viacharacter.org/).

Un accompagnement sur mesure pour l’orientation des enfants HPI

Chaque enfant HPI est unique. Son parcours ne sera pas forcément celui attendu par le système éducatif classique, mais il existe des moyens pour qu’il s’épanouisse et trouve sa propre voie. En tant que parent, votre rôle est d’être à l’écoute, d’ouvrir le champ des possibles et de l’encourager à explorer… sans pression excessive.

Vous reconnaissez votre enfant dans l’un de ces profils ? Quelles solutions avez-vous mises en place pour l’accompagner ?

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Comprendre n’est pas apprendre

Comprendre n’est pas apprendre

Comprendre n’est pas apprendre : Comment une recette de gâteau au chocolat peut-elle vous aider à progresser ?

Il y a une erreur très fréquente chez les élèves, particulièrement les lycéens, notamment les plus brillants. Ils confondent avoir compris et avoir appris. Cela se traduit par le fait qu’ils ne révisent pas leurs leçons parce qu’ils ont tout compris en classe. Je vais vous démontrer pourquoi cette approche est incorrecte de manière simple.

🥮 La recette du gâteau au chocolat 🍫

Prenons l’exemple d’une recette de gâteau au chocolat. Vous avez besoin d’un moule de 30 cm de diamètre et de 5 cm de hauteur, d’un four préchauffé à 180 degrés, de 80 grammes de farine, de 250 grammes de chocolat noir, de quatre œufs (dont vous séparerez les blancs et les jaunes), de beurre, de sucre et de vanille.

Pour la préparation : faites fondre le chocolat avec le beurre, ajoutez les jaunes d’œufs, puis incorporez la farine. Versez le mélange dans le moule et faites cuire pendant 20 minutes.

🧠 Comprendre n’est pas apprendre

Bien que vous compreniez cette recette, réussir parfaitement ce gâteau sans pratique régulière est peu probable. Comprendre les étapes ne suffit pas; il faut s’entraîner pour maîtriser la recette.

C’est ce qui manque souvent aux élèves. Ils pensent que comprendre en classe suffit. Or, la compréhension n’est que la première étape. Pour maîtriser une leçon, il faut la réviser et s’entraîner régulièrement.

L’importance de l’entraînement 🏋🏻‍♂️

Les élèves qui ne s’entraînent pas après avoir compris en classe se retrouvent souvent en difficulté. Comprendre en classe est essentiel, mais cela ne garantit pas la capacité à reproduire ce qui a été appris lors des contrôles ou des examens. La clé de la réussite réside dans la répétition et la pratique régulière.

Conclusion

Pour reprendre l’exemple du gâteau, votre première tentative sera peut-être correcte, mais c’est après plusieurs essais que vous obtiendrez un gâteau parfait. De même, en matière scolaire, il faut répéter et s’entraîner pour maîtriser pleinement une compétence. Encourageons nos adolescents à réviser et à pratiquer régulièrement pour transformer leur compréhension en compétence durable.

J’espère que cette analogie culinaire vous aidera à comprendre pourquoi comprendre en classe n’est pas suffisant pour réussir. Merci d’avoir lu cet article.

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