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Adolescent avec TDAH : guide parental 

Adolescent avec TDAH : guide parental 

Guide pratique pour parents d’adolescents avec TDAH : comprendre, accompagner et soutenir efficacement

L’adolescence est une étape clé du développement de votre enfant, particulièrement complexe lorsqu’il s’agit d’un adolescent avec TDAH. Cette période apporte son lot de défis physiques, émotionnels et sociaux, intensifiés par le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). En tant que parent d’un adolescent avec TDAH, vous trouverez ici des conseils pratiques pour mieux comprendre le trouble, apporter un soutien efficace, et préserver une relation parent-enfant harmonieuse.

Qu’est-ce que le TDAH chez l’adolescent ?

Définition du TDAH chez l’adolescent

Le TDAH chez l’adolescent est un trouble neurodéveloppemental affectant principalement trois domaines :

  • Inattention : Votre adolescent peine à maintenir son attention et semble souvent distrait.

  • Impulsivité : Il agit souvent sans réfléchir aux conséquences immédiates.

  • Hyperactivité : Il ressent le besoin constant de bouger, même si cette agitation devient souvent interne à l’adolescence.

Fonctionnement cérébral de l’adolescent avec TDAH

Chez les adolescents avec TDAH, ce trouble provient d’un retard de maturation du cortex préfrontal. Cette région du cerveau est essentielle à l’organisation et à la régulation émotionnelle. Cela entraîne des difficultés à planifier, gérer le temps, retenir les informations et tolérer la frustration.

Identifier les troubles associés au TDAH

Le TDAH chez l’adolescent peut s’accompagner d’autres troubles, comme l’anxiété, les troubles de l’humeur, la dyslexie, la dyscalculie, ou encore les troubles du sommeil. Une faible estime de soi peut également être présente.

Comment accompagner efficacement un adolescent avec TDAH au quotidien ?

Instaurer un cadre clair pour votre adolescent avec TDAH

Votre adolescent avec TDAH a besoin de repères stables pour mieux gérer ses difficultés. Créez des routines précises pour les heures de coucher, de repas et de travail scolaire. Utilisez des outils visuels comme les plannings et checklists pour faciliter son autonomie.

Utiliser le renforcement positif avec votre adolescent TDAH

Les adolescents souffrant de TDAH reçoivent souvent plus de critiques que d’éloges. Cela peut profondément affecter leur estime personnelle. Ainsi, valorisez systématiquement les efforts de votre adolescent avec TDAH. Félicitez-le clairement et régulièrement.

Faciliter les apprentissages scolaires chez l’adolescent avec TDAH

Le TDAH ne diminue pas l’intelligence, mais rend l’apprentissage plus difficile. Soutenez votre adolescent en structurant ses tâches scolaires. Créez un environnement calme, sans distractions, et favorisez des méthodes actives comme les cartes mentales et les quiz interactifs. L’usage d’outils numériques comme des timers ou des agendas peut aussi l’aider.

Astuce pratique : La méthode Pomodoro, alternant 25 minutes de travail et 5 minutes de pause, est particulièrement adaptée.

Gérer les émotions chez votre adolescent avec TDAH

Les adolescents avec TDAH peuvent réagir fortement aux frustrations. Apprenez-lui à identifier ses émotions et pratiquez une écoute active, sans jugement. Proposez des techniques simples, telles que la respiration profonde ou des pauses dédiées.

Développer progressivement l’autonomie de votre adolescent avec TDAH

Encouragez votre adolescent à participer à la recherche de solutions. Certaines règles restent non négociables, mais vous pouvez lui confier progressivement plus de responsabilités. Cela favorise son autonomie tout en maintenant un cadre rassurant.

Préserver la relation parent-enfant malgré le TDAH

Le TDAH peut parfois compliquer les relations familiales. Il est essentiel de préserver une relation positive en distinguant l’identité de votre adolescent de ses comportements difficiles. Instaurez régulièrement des moments de détente sans enjeux scolaires. Affirmez votre confiance et exprimez toujours des attentes positives à son égard.

Collaborer avec l’école pour votre adolescent avec TDAH

Une bonne communication avec l’école est essentielle pour accompagner efficacement un adolescent avec TDAH. Informez clairement l’équipe éducative sur les besoins liés au TDAH. Envisagez la mise en place d’un Plan d’Accompagnement Personnalisé (PAP) ou d’un Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS). Maintenez également des échanges réguliers avec les enseignants.

Quand consulter un professionnel pour un adolescent avec TDAH ?

Sollicitez rapidement un professionnel en cas de difficultés sérieuses telles que : troubles anxieux, dépressifs, déscolarisation partielle, troubles sévères du comportement, isolement social ou conduites à risque. Un suivi spécialisé, incluant un bilan neuropsychologique ou un coaching parental, peut être bénéfique.

Conclusion

Vivre avec un adolescent avec TDAH demande patience et adaptabilité. Votre rôle de parent n’est pas de changer votre adolescent, mais de lui offrir le soutien nécessaire pour qu’il trouve ses propres stratégies d’adaptation. Avec bienveillance et exigence, cette période peut devenir une opportunité de croissance pour votre enfant.

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HPI orientation scolaire

HPI orientation scolaire

HPI et orientation : comment aider votre enfant à trouver sa voie ?

Comment accompagner un enfant HPI dans son orientation scolaire et professionnelle ?

Avoir un enfant à haut potentiel intellectuel (HPI) est une richesse, mais aussi un défi, notamment lorsqu’il s’agit de son orientation scolaire et professionnelle. Contrairement aux idées reçues, un QI élevé ne garantit ni un parcours linéaire ni une réussite académique automatique. Les travaux en neurosciences cognitives montrent que ces enfants présentent une connectivité neuronale accrue (Jung & Haier, 2007), ce qui se traduit par une pensée foisonnante et une grande sensibilité émotionnelle (Dabrowski, 1964). Ces particularités peuvent entraîner des difficultés d’adaptation aux cadres scolaires classiques.

Comment les accompagner pour qu’ils trouvent une orientation qui leur convienne ? Voici trois profils récurrents et des solutions adaptées pour les aider à s’épanouir.

1. L’enfant HPI qui est bon partout… et perdu

Certains jeunes HPI possèdent une pensée divergente très développée, rendant la prise de décision complexe. Leur cerveau fonctionne par associations multiples, et chaque choix leur semble renoncer à une infinité d’autres possibilités (Ruf, 2005). Ils s’intéressent à tout, excellent aussi bien en sciences qu’en lettres et hésitent à choisir une orientation. Ce trop-plein de possibilités peut devenir paralysant, conduisant parfois à l’inaction par peur de faire le mauvais choix (Siaud-Facchin, 2008).

Comment aider un enfant HPI qui hésite sur son orientation ?

  • L’orienter vers une réflexion sur son mode de pensée plutôt que sur une discipline spécifique. Se sent-il plus à l’aise dans l’analyse et la recherche ou dans l’action et la mise en pratique ?
  • Explorer des environnements de travail variés : préfère-t-il travailler seul ou en équipe ? Dans un cadre structuré ou en autonomie ?
  • Lui proposer des expériences concrètes : stages, rencontres avec des professionnels, immersions dans différents domaines pour l’aider à affiner ses préférences.
  • Encourager des outils d’aide à la décision tels que l’Ikigai, un modèle japonais permettant d’aligner passions, talents et perspectives professionnelles.

2. L’enfant HPI qui rêve grand mais dont les notes ne suivent pas

Certains jeunes HPI souffrent d’un manque de motivation scolaire en raison d’une inadéquation entre leurs besoins cognitifs et les exigences pédagogiques classiques (Gagné, 2004). Ils ont pu réussir sans effort dans les premières années et se retrouvent bloqués lorsqu’un véritable travail méthodologique devient nécessaire. L’ennui en classe, combiné à un perfectionnisme parfois paralysant, peut générer un désinvestissement scolaire.

Comment aider un enfant HPI dont les résultats scolaires ne reflètent pas ses capacités ?

  • Le rassurer : un parcours académique ne se joue pas sur un seul trimestre ni sur une orientation imposée en fin de seconde. Il existe toujours des solutions pour rebondir.
  • Lui montrer les passerelles possibles : classes préparatoires alternatives, formations à l’étranger, doubles cursus, années de mise à niveau.
  • Travailler sur la confiance en ses capacités et son engagement dans l’effort. Le développement d’une « mentalité de croissance » (Dweck, 2006) peut être un levier puissant pour l’aider à persévérer.
  • Introduire des techniques d’apprentissage fondées sur les sciences cognitives : la méthode Pomodoro pour mieux gérer son temps, l’apprentissage espacé pour optimiser la mémorisation, ou encore les cartes mentales pour structurer sa pensée.

3. L’enfant HPI qui rejette le système scolaire et veut apprendre seul

Certains jeunes HPI ne trouvent aucun sens dans l’école telle qu’elle est organisée. Ils se sentent enfermés dans un cadre rigide, qui ne correspond ni à leur rythme ni à leurs centres d’intérêt. Les études montrent que l’ennui scolaire et la rigidité institutionnelle sont des facteurs majeurs de démotivation chez ces élèves (Lubinski & Benbow, 2000). Beaucoup développent alors des passions en autodidacte, via des projets personnels, des formations en ligne ou des apprentissages libres.

Quelles alternatives pour un enfant HPI qui rejette le cadre scolaire ?

  • Reconnaître son besoin d’un cadre différent, sans le brusquer dans un format qui ne lui convient pas.
  • Explorer des alternatives éducatives : écoles flexibles, formations en ligne, apprentissage en autonomie encadré par des mentors.
  • L’orienter vers des solutions permettant d’allier passion et structure : alternance, entrepreneuriat, écoles innovantes qui favorisent les parcours individualisés.
  • Introduire des modèles d’apprentissage basés sur la motivation intrinsèque (Deci & Ryan, 1985), en lui permettant de travailler sur des projets qui ont du sens pour lui.

Ressources pour aller plus loin sur l’orientation des enfants HPI

  • Livre : Siaud-Facchin, J. (2008). L’enfant surdoué : L’aider à grandir, l’aider à réussir. Éditions Odile Jacob.
  • Article scientifique : Jung, R.E., & Haier, R.J. (2007). The Parieto-Frontal Integration Theory (P-FIT) of Intelligence: Converging Neuroimaging Evidence. Behavioral and Brain Sciences.
  • Podcast : Les intelligences atypiques – épisode sur les enfants HPI (disponible sur Spotify et Apple Podcasts).
  • Test en ligne : Identification des forces et motivations personnelles sur le site de VIA Character Strengths (https://www.viacharacter.org/).

Un accompagnement sur mesure pour l’orientation des enfants HPI

Chaque enfant HPI est unique. Son parcours ne sera pas forcément celui attendu par le système éducatif classique, mais il existe des moyens pour qu’il s’épanouisse et trouve sa propre voie. En tant que parent, votre rôle est d’être à l’écoute, d’ouvrir le champ des possibles et de l’encourager à explorer… sans pression excessive.

Vous reconnaissez votre enfant dans l’un de ces profils ? Quelles solutions avez-vous mises en place pour l’accompagner ?

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Comprendre n’est pas apprendre

Comprendre n’est pas apprendre

Comprendre n’est pas apprendre : Comment une recette de gâteau au chocolat peut-elle vous aider à progresser ?

Il y a une erreur très fréquente chez les élèves, particulièrement les lycéens, notamment les plus brillants. Ils confondent avoir compris et avoir appris. Cela se traduit par le fait qu’ils ne révisent pas leurs leçons parce qu’ils ont tout compris en classe. Je vais vous démontrer pourquoi cette approche est incorrecte de manière simple.

🥮 La recette du gâteau au chocolat 🍫

Prenons l’exemple d’une recette de gâteau au chocolat. Vous avez besoin d’un moule de 30 cm de diamètre et de 5 cm de hauteur, d’un four préchauffé à 180 degrés, de 80 grammes de farine, de 250 grammes de chocolat noir, de quatre œufs (dont vous séparerez les blancs et les jaunes), de beurre, de sucre et de vanille.

Pour la préparation : faites fondre le chocolat avec le beurre, ajoutez les jaunes d’œufs, puis incorporez la farine. Versez le mélange dans le moule et faites cuire pendant 20 minutes.

🧠 Comprendre n’est pas apprendre

Bien que vous compreniez cette recette, réussir parfaitement ce gâteau sans pratique régulière est peu probable. Comprendre les étapes ne suffit pas; il faut s’entraîner pour maîtriser la recette.

C’est ce qui manque souvent aux élèves. Ils pensent que comprendre en classe suffit. Or, la compréhension n’est que la première étape. Pour maîtriser une leçon, il faut la réviser et s’entraîner régulièrement.

L’importance de l’entraînement 🏋🏻‍♂️

Les élèves qui ne s’entraînent pas après avoir compris en classe se retrouvent souvent en difficulté. Comprendre en classe est essentiel, mais cela ne garantit pas la capacité à reproduire ce qui a été appris lors des contrôles ou des examens. La clé de la réussite réside dans la répétition et la pratique régulière.

Conclusion

Pour reprendre l’exemple du gâteau, votre première tentative sera peut-être correcte, mais c’est après plusieurs essais que vous obtiendrez un gâteau parfait. De même, en matière scolaire, il faut répéter et s’entraîner pour maîtriser pleinement une compétence. Encourageons nos adolescents à réviser et à pratiquer régulièrement pour transformer leur compréhension en compétence durable.

J’espère que cette analogie culinaire vous aidera à comprendre pourquoi comprendre en classe n’est pas suffisant pour réussir. Merci d’avoir lu cet article.

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